UE 2.5.S3 – Processus inflammatoires et infectieux
Université Paris Descartes (75)
Janvier 2019
Questions à réponse unique et exacte
Question n°1 – Lors d’une maladie à déclaration obligatoire, la transmission de données du patient s’effectue :
A. Par le cadre de santé
B. Par l’infirmier
C. Par l’interne
D. De manière anonymisée
E. De manière nominative
Question n°2 – L’Equipe Opérationnelle d’Hygiène (EOH) :
A. Se situe dans tous les services d’un centre hospitalier
B. Est constituée d’agents administratifs
C. Met en place le programme de lutte contre la douleur proposé par le CLUD
D. Met en place le programme de sécurité des salariés
E. Met en place le programme de lutte contre les infections nosocomiales proposé par le Comité de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN)
Question n°3 – Les précautions complémentaires « contact » sont prescrites par :
A. Le cadre infirmier du service
B. Le biologiste
C. Le médecin du service
D. Le cadre infirmier hygiéniste de l’EOH
E. L’infirmier hygiéniste de l’EOH
Question n°4– Une vaccination s’effectue en :
A. Perfusion intraveineuse
B. Perfusion sous cutanée
C. Intraveineuse directe
D. Transcutanée
E. Sous-cutanée
Question n°5 – Lors de l’administration d’un vaccin, un des effets secondaires est :
A. Une cyanose au point de ponction
B. Un purpura au point de ponction
C. La fièvre
D. Une augmentation de l’hémoglobine
E. Une hyperkaliémie
Question n°6 – Un prélèvement pour une analyse microbiologique permet de :
A. Identifier le type de leucocytes, de globules rouges et de plaquettes
B. Identifier l’agent pathogène en cause
C. Réaliser un diagnostic grâce à la mise en culture avant l’examen direct
D. Réaliser un examen direct au bout de 48h
E. Adapter les analgésiques
Situation clinique 1 – Questions à réponse unique et exacte
Vous travaillez aux urgences. Mme Hermine, 78 ans, consulte pour douleurs et fièvre depuis 2 jours.
Question n°7 – Lors de son accueil vous évaluez son état clinique en lien avec un syndrome infectieux :
A. Sa pression artérielle pour détecter une hypertension artérielle
B. Sa fréquence cardiaque pour détecter une arythmie
C. Sa fréquence respiratoire pour détecter un tirage thoraco-abdominal
D. Sa température afin d’envisager un prélèvement d’hémocultures
E. Sa saturation en oxygène car elle indique une hypercapnie
Ses paramètres sont les suivants :
- Pression artérielle = 102/68
- Fréquence cardiaque = 96 BPM
- Saturation en oxygène = 97% en AA
- Température 38,8°C
- Evaluation Visuelle Analogique 7/10 – douleur localisée au niveau des fosses lombaires. Elle se plaint également de douleurs lors des mictions
- Son état de conscience est normal
Question n°8 – En l’absence de prescriptions médicales, vous choisissez de compléter l’examen par :
A. Une bandelette urinaire
B. Des hémocultures
C. Une diurèse des 24 heures
D. Une électrophorèse des protéines
E. La mesure du volume résiduel d’urine post mictionnel
L’examen choisi dans la question précédente, montre la présence de protéines et de leucocytes. Vous informez le médecin des éléments recueillis. Il prescrit pour Mme Hermine :
- Un examen cytobactériologique des urines (ECBU)
- Une série d’hémocultures
- Un ionogramme sanguin
- Une numération formule sanguine (NFS)
- Un bilan d’hémostase
- Une échographie rénale
- Pose de voie veineuse périphérique (VVP)
- Des antalgiques par voie intraveineuse
- Des antibiotiques par voie intraveineuse
Question n°9 – Lequel de ces examens a l’objectif adapté :
A. L’hémoculture envisage une porte d’entrée urinaire
B. L’ECBU met en évidence le germe responsable de l’infection
C. Le bilan d’hémostase recherche une possible hyperleucocytose
D. L’échographie rénale renseigne sur la fonction rénale
E. La NFS explore les troubles hydro électrolytiques associés
Question n°10 – En toute logique, vous réalisez les prescriptions médicales selon l’ordre suivant, du premier au dernier :
A. Hémocultures, ECBU, antibiotique, antalgique, pose de perfusion
B. Pose de perfusion, antalgique, antibiotique, hémocultures, ECBU
C. Hémocultures, ECBU, pose de perfusion, antibiotique, antalgique
D. Pose de perfusion, antibiotique, hémocultures, antalgiques, ECBU
E. Antalgiques, pose de perfusion, hémocultures, antibiotique, ECBU
Question n° 11 – Lors de la réalisation de l’ECBU, vous :
A. Effectuez le prélèvement avec des gants stériles
B. Faites faire à Mme Hermine une toilette intime avec de l’éthanol à 70°
C. Récupérez les urines dans le bocal de la diurèse des 24 heures
D. Expliquez à Mme Hermine d’uriner le second jet dans le pot
E. Veillez à ce que le prélèvement soit réalisé par l’aide-soignante
Question n°12 – Le médecin prescrit des bétalactamines. Concernant leurs effets secondaires, outre les troubles digestifs, vous surveillez la survenue de :
A. Une coloration orangée des urines
B. Une hypertension artérielle
C. Un purpura fulminans
D. Une rupture du tendon d’Achille
E. Une réaction allergique
Question n°13 – La situation de Mme Hermine vous amène à surveiller les complications potentielles. Vous recherchez :
A. Une hypertension artérielle indiquant une déshydratation
B. Une augmentation de la fréquence cardiaque présageant une rectocolite hémorragique
C. Une baisse de la saturation en oxygène révélant des échanges gazeux efficaces
D. Des marbrures, signe d’une hypo perfusion des tissus cutanés
E. Une diurèse de 1,5 litre par 24 heures marquant la défaillance d’un organe
Situation clinique 2 – Questions à réponse unique et exacte
Vous travaillez dans un service de maladies infectieuses. M. Salamandre, 32 ans, entre aujourd’hui, via les urgences, pour suspicion de tuberculose pulmonaire.
Question n°14 – La tuberculose est une maladie infectieuse, contagieuse qui se transmet par :
A. Contact lors d’une atteinte osseuse
B. Air lors d’une atteinte pulmonaire
C. Air lors d’une atteinte osseuse
D. Gouttelettes lors d’une atteinte pulmonaire
E. Contact lors d’une atteinte pulmonaire
Question n°15 – La tuberculose de M. Salamandre est une infection :
A. De la plèvre due à des champignons
B. Des bronches due à des parasites
C. Des bronchioles due à un virus
D. Des alvéoles pulmonaires due à des champignons
E. Des alvéoles pulmonaires due à des mycobactéries
Question n°16 – Lorsque le brancardier accompagne M. Salamandre, le patient porte :
A. Un masque FFP2
B. Un masque chirurgical
C. Une surblouse
D. Des gants non stériles
E. Rien, c’est le soignant qui se protège
Question n°17 – Une prescription médicale de recherche de « BK crachats ou tubage gastrique» est posée. Un premier prélèvement des crachats a été réalisé ce matin. Mais l’infirmier des urgences vous dit qu’il n’est pas certain de la qualité du prélèvement.
Vous choisissez de faire les prélèvements suivants au nombre de :
A. 2 par tubage gastrique
B. 3 par tubage gastrique
C. 2 par expectoration
D. 3 par expectoration
E. Aucun
Questions à choix multiple
Question n°18 – Vous aidez M. Salamandre à s’installer. Vous l’observez. Vous constatez qu’il présente les signes cliniques suivants en rapport avec sa tuberculose pulmonaire sans atteinte extra pulmonaire :
A. Une toux et une hémoptysie
B. Une fatigue intense et une photophobie
C. Des douleurs abdominales et osseuses
D. Des nausées et vomissements
E. Une asthénie et un amaigrissement
Question n°19 – Les antituberculeux sont introduits : Isoniazide®, Rifampicine®, Pyrazinamide® et Ethambutol®. Vous expliquez à M. Salamandre la conduite à tenir :
A. Les antituberculeux sont pris au cours des repas
B. Les antituberculeux sont pris le matin à jeun
C. Le traitement est poursuivi durant 2 mois en quadrithérapie
D. Le traitement est poursuivi durant 6 mois en quadrithérapie
E. Le traitement est arrêté dès une reprise du poids
Question n°20 – Un mois plus tard, vous retrouvez M. Salamandre en consultation. Vous évaluez l’observance de son traitement antituberculeux car :
A. Les urines sont colorées en rouge orangé
B. La couleur des urines est redevenue normale
C. C’est quelqu’un de sérieux et il pose beaucoup de questions
D. Il a pris 4 kilogrammes
E. Il a perdu 2 Kilogrammes
Situation clinique 3 – Questions à choix multple
Vous travaillez en rhumatologie. Mme Voltaire, 68 ans, est hospitalisée pour une polyarthrite rhumatoïde. Elle a l’habitude de tricoter.
Question n°21 – D’un point de vue épidémiologique, les facteurs de risque sont le fait de :
A. Etre de sexe féminin
B. Etre de sexe masculin
C. Etre un adolescent
D. Avoir 35 ans
E. Avoir 50 ans ou plus
Question n°22 – Lorsque vous interrogez Mme Voltaire, elle évoque les signes typiques de la polyarthrite rhumatoïde. Ce sont :
A. Des douleurs articulaires nocturnes
B. Des douleurs articulaires au réveil
C. Un dérouillage articulaire après une journée d’activité
D. Une déformation dorsolombaire
E. Une cyanose des extrémités des doigts
Le médecin prescrit :
- Paracétamol
- Tramadol ®
- Corticoïdes
- Méthotrexate®
- Une radiographie des mains et des pieds ce jour
- Un bilan sanguin avec numération formule sanguine NFS, C. protéine reactive (CRP)
- et Vitesse de sédimentation (VS) ce matin
- Passage du kinésithérapeute
Question n°23 – Quels sont les objectifs des prescriptions, en lien avec la polyarthrite rhumatoïde ?
A. La radiographie permet la localisation de l’infection
B. La CRP est un marqueur de l’inflammation
C. La numération formule met en évidence une thrombopénie
D. Le méthotrexate ralentit la réponse immunitaire
E. La VS est un marqueur de l’infection
Question n°24 – Lors de l’administration des corticoïdes, vous expliquez à Mme Voltaire qu’ils sont :
A. Pris à n’importe quel moment de la journée
B. Pris à jeun
C. Associés à un régime riche en sucre
D. Arrêtés progressivement à la fin du traitement
E. Parfois responsables de la survenue d’une acné
Question n°25 – Deux semaines plus tard, vous retrouvez Mme Voltaire en consultation. Vous évaluez l’observance de son traitement antalgique car elle :
A. Porte des orthèses d’ergothérapie
B. Poursuit les séances de kinésithérapie
C. Continue son traitement par corticoïdes
D. A repris son activité de tricot
E. Porte une attelle de Zimmer
Situation clinique 4 – Questions à choix multiple
Vous travaillez dans un service de protection maternelle et infantile. Vous accueillez Mme
Emma, 32 ans, et son fils Gustave de 4 mois.
Question n°26 – Les vaccinations obligatoires pour Gustave à 4 mois sont :
A. Le tétanos
B. La coqueluche
C. La méningite à méningocoque
D. Le papillomavirus
E. L’hépatite B
Question n°27 – Mme Emma souhaite se faire vacciner contre la grippe saisonnière et son mari hésite. Ils sont tous deux en bonne santé et ne travaillent pas dans le domaine de la santé. Pour le convaincre vous argumentez :
A. Cette vaccination limitera une transmission du virus à votre enfant
B. La protection optimale de la cellule familiale est obtenue si le couple est vacciné
C. Le vaccin protègera à 100 % du virus
D. Une injection protègera deux saisons de suite
E. Le vaccin est remboursé à 100% par la sécurité sociale pour elle et son mari
Question n°28 – Par ailleurs, son mari a reçu récemment une injection de sérum antitétanique. Mme Emma vous demande la différence entre la sérothérapie et la vaccination. Vous lui expliquez que :
A. La sérothérapie a une durée limitée alors qu’avec la vaccination la protection est prolongée
B. La sérothérapie est passive et la vaccination active
C. La sérothérapie a une action différée et la vaccination une action immédiate
D. La sérothérapie est l’injection d’antigènes alors que la vaccination est l’injection d’anticorps
E. La sérothérapie est complétée d’une vaccination
Situation clinique 5 – Questions à choix multiple
Vous êtes en stage dans un service d’Hépato-Gastro-Entérologie. M. Flaubert, 30 ans, est hospitalisé pour une suspicion de rectocolite hémorragique.
Question n°29 – La rectocolite hémorragique est une affection inflammatoire touchant :
A. Tous les segments du tube digestif
B. Le rectum
C. Le grêle
D. De façon segmentaire
E. De façon continue
Question n°30 – Lors de l’entretien d’accueil, vous évaluez les signes cliniques de la rectocolite hémorragique. Ce sont :
A. Des diarrhées glairo-sanglantes
B. Un syndrome rectal
C. Une rougeur au niveau de l’abdomen
D. Un méléna
E. Une fièvre
Questions à choix multiple
Question n°31 – Concernant l’infection à Chlamydia trachomatis :
A. C’est une infection sexuellement transmissible
B. C’est une infection digestive
C. La salpingite est une complication chez la femme
D. La salpingite est une complication chez l’homme
E. C’est une infection asymptomatique pour 50% des hommes
Question n°32 – L’urétrite est une inflammation :
A. De l’uretère
B. De l’urètre
C. Due à une maladie auto-immune
D. Due à un agent infectieux
E. Associée à la cervicite chez la femme
Question n°33 – Les signes cliniques de l’érysipèle sont :
A. Une lésion rouge, chaude, oedématiée et douloureuse
B. Des lésions délimitées sur le membre inférieur
C. Des lésions segmentaires sur le membre supérieur
D. Une lésion rouge, chaude, oedématiée et indolore
E. Une lésion rouge, froide, oedématiée et indolore
Question n°34 – Les signes cliniques de la méningite bactérienne sont :
A. Des céphalées violentes en casque
B. Une exophtalmie
C. Une apyréxie
D. Une photophobie
E. Une raideur de la nuque
Question n°35 – Les éléments de surveillance post-ponction lombaire sont :
A. La présence de la sensibilité des membres supérieurs
B. La présence de la motricité des membres inférieurs
C. L’apparition de céphalées au changement de position
D. L’apparition d’une rougeur au regard de la vertèbre C6
E. Le respect d’une position demi-assise
Question n°36 – Les caractéristiques de la primo-infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) sont :
A. Une polyglobulie
B. Une durée de 3 à 15 ans
C. Une charge virale VIH élevée
D. Une diminution du taux de CD4
E. L’apparition d’une pneumocystose
Question n°37 – Au cours de l’infection par le VIH, la toxoplasmose :
A. Est une infection opportuniste
B. Est présente avant l’infection par le VIH
C. Survient chez les patients avec des CD4 > à 400/mm
D. Peut provoquer un déficit moteur ou sensitif
E. Provoque une mydriase bilatérale
Question n°38 – Les signes cliniques du choc septique sont :
A. Oligoanurie
B. Marbrures
C. Bradycardie
D. Hypotension artérielle
E. Polypnée
Question n°39 – Le zona est une infection :
A. Due à un virus de la famille des herpès virus
B. Due à un staphylocoque
C. Contagieuse par air
D. Sexuellement transmissible
E. Due au virus de la varicelle
Question n°40 – Les signes cliniques du lupus érythémateux disséminé sont :
A. Ulcérations variqueuses
B. Alopécie
C. Photosensibilité
D. Atteintes articulaires bilatérales et symétriques
E. Atteintes articulaires unilatérales et asymétriques
Source: Université Paris Descartes