UE 2.8.S3 – Processus obstructifs
Université de Bordeaux (33)
Janvier 2019
Sujet
Question n°1 – Quel(s) paramètre(s) doit(doivent) faire l’objet d’une surveillance spécifique au décours d’un accident vasculaire cérébral ?
A. Tension artérielle
B. Température
C. État neurologique
D. Fréquence cardiaque
E. Fréquence respiratoire
Question n°2 – Devant une suspicion d’accident vasculaire cérébral, quels gestes doivent être immédiatement réalisés ?
A. Recueillir l’heure de début des troubles
B. Réaliser une injection sous-cutanée d’héparine
C. Réaliser une injection intra-musculaire de corticoïde
D. Mesurer la pression artérielle
E. Recueillir les traitements en cours
Question n°3 – Quelles propositions sont vraies concernant l’accident ischémique transitoire ?
A. Déficit neurologique focalisé dont les symptômes durent moins d’une heure
B. Déficit neurologique focalisé dont les symptômes durent moins de 72 heures
C. Absence de signe d’infarctus cérébral à l’IRM,
D. Régression sous traitement thrombolytique
E. Faible risque d’accident vasculaire cérébral constitué
Question n°4 – Quelles propositions sont vraies concernant la compression élastique dans la thrombose veineuse profonde ?
A. Compression de classe II
B. Compression de classe III
C. Nécessité d’être portée une dizaine de jours
D. Nécessité d’être portée 2 ans après l’épisode de thrombose veineuse profonde
E. Compression de classe IV
Question n°5 – Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui doit(doivent) amener à évoquer une embolie pulmonaire ?
A. Une dyspnée inexpliquée
B. Une hémoptysie
C. Une douleur thoracique permanente
D. Une douleur thoracique rétrosternale à l’effort
E. Une fièvre isolée à 39°C
Question n°6 – Quelle(s) proposition(s) est(sont) vraie(s) concernant la compression élastique ?
A. Le bas anti-thrombose (TED) doit être utilisé chez un patient atteint de thrombose veineuse profonde
B. La compression élastique en phase aiguë de thrombose veineuse profonde peut faire appel à des bandes élastiques classe III
C. Lorsqu’une bande de compression est mise en place, elle doit généralement se terminer quelques cm en-dessous de l’interligne articulaire du genou
D. Une bande de compression élastique (à allongement long) classe III doit être portée jour et nuit
E. En cas de thrombose veineuse profonde il faut préférer l’utilisation d’un collant de compression élastique aux chaussettes ou aux bas
Question n°7 – Quelles propositions sont vraies concernant l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs ?
A. Sa prévalence est de plus de 10% après 65 ans
B. Elle devrait être dépistée par la mesure de l’index de pression systolique
C. Elle se complique d’amputation à 1 an chez plus de 50% des patients au stade de claudication d’effort
D. Ses principaux facteurs de risque sont le diabète et le tabac
E. Elle se complique de décès ou d’amputation à 1 an chez la moitié des patients avec artériopathie des membres inférieurs au stade d’ischémie critique
Question n°8 – Quel(s) signe(s) clinique(s) parmi les propositions suivantes fait(font) évoquer une thrombose veineuse profonde ?
A. Douleur du mollet à l’effort
B. Œdème bilatéral des membres inférieurs indolore prenant le godet
C. Œdème unilatéral d’une jambe
D. Fièvre
E. Collatéralité veineuse superficielle visible en l’absence de varice
Question n°9 – La probabilité clinique de thrombose veineuse profonde est plus grande en cas (une ou plusieurs propositions) :
A. De symptomatologie unilatérale
B. De survenue brutale
C. De survenue lors d’un effort physique
D. D’association à une fièvre
E. D’alitement à l’occasion d’une hospitalisation
Question n°10 – Une artériopathie oblitérante des membres inférieurs au stade d’ischémie critique peut donner (une ou plusieurs propositions suivantes) :
A. Une douleur de mollet au repos
B. Une douleur d’orteil au repos
C. Un ulcère de jambe malléolaire
D. Une nécrose d’orteil
E. Une douleur de repos de fesse et de cuisse
Question n°11 – Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) concerne(nt) les signes de l’occlusion intestinale aiguë non compliquée ?
A. Douleurs abdominales
B. Vomissements
C. Fièvre
D. Arrêt des matières et des gaz
E. Ictère
Question n°12 – Quelles sont les mesures à prendre en cas d’occlusion intestinale aiguë parmi les propositions suivantes ?
A. Alimentation liquide uniquement
B. Jeûne strict
C. Pose d’une sonde naso-gastrique
D. Pose d’une sonde urinaire
E. Pose d’une voie veineuse pour remplissage
Question n°13 – Quelles sont les manifestations possibles de la lithiase biliaire parmi les propositions suivantes ?
A. Colique néphrétique
B. Cholécystite
C. Pancréatite aigue
D. Ulcère duodénal
E. Ictère
Question n°14 – Quels sont parmi les propositions suivantes les facteurs de risque de lithiase biliaire ?
A. Obésité
B. Sexe féminin
C. Hypertriglycéridémie
D. Hémolyse chronique
E. Age supérieur à 40 ans
Question n°15 – Quelle(s) est(sont) parmi les propositions suivantes celle(s) qui concernent la douleur de colique néphrétique ?
A. Apparition progressive
B. Siège lombo-abdominal
C. Irradiant vers l’épaule gauche
D. Soulagée par la position fléchie en avant
E. Peut disparaître alors que l’obstruction persiste
Question n°16 – Quels sont parmi les propositions suivantes les signes de gravité d’une colique néphrétique ?
A. Douleur résistante aux antalgiques
B. Hyperthermie
C. Anurie
D. Hématurie
E. Nausées, vomissements
Question n°17 – Quelles sont parmi les propositions suivantes les mesures immédiates à prendre devant toute colique néphrétique ?
A. Faire un examen d’imagerie pour confirmer le diagnostic (Echographie ou tomodensitométrie)
B. Tamiser les urines pour récupérer le calcul
C. Faire un bilan biologique de facteurs de risque lithiasique
D. Donner un traitement antalgique (anti-inflammatoire non stéroïdien, antispasmodique) E. Hospitaliser le patient en urgence
Question n°18 – Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) vraie(s) concernant l’asthme ?
A. L’asthme est une maladie chronique des voies aériennes
B. L’asthme est une maladie qui débute souvent dans l’enfance
C. L’asthme se caractérise par une hypersensibilité des bronches
D. L’asthme atteint uniquement les voies aériennes distales
Question n°19 – Parmi les symptômes suivants , lequel(lesquels) doit(vent) faire évoquer l’existence d’un asthme ?
A. La présence de sifflements expiratoires diffus à l’auscultation
B. Une gêne respiratoire sans sifflement dans la poitrine
C. Une toux sèche et quinteuse déclenchée par l’exercice
D. Des épisodes de bronchites sifflantes à répétition
Question n°20 – Parmi les items suivants, lequel(lesquels) permettent d’évaluer le contrôle d’un asthme ?
A. La fréquence des gênes respiratoires diurnes
B. La mesure du débit expiratoire de pointe par rapport aux valeurs habituelles du patient C. La consommation de bronchodilatateurs d’action longue durée
D. La fréquence des exacerbations ayant nécessité une hospitalisation
Question n°21 – Chez une patiente âgée de 57 ans qui fume 1,5 paquet par jour depuis 10 ans et qui consulte pour une toux grasse matinale et un essoufflement, que doit évoquer parmi les propositions suivantes ?
A. Un asthme d’apparition tardive
B. Une bronchite chronique
C. Une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO)
D. Une pathologie cardiaque
Question n°22 – Quel est le principal symptôme d’un syndrome coronaire aigu (1 seule réponse) ?
A. Douleur basithoracique
B. Douleur rétrosternale augmentée à l’inspiration et calmée par l’antéflexion
C. Douleur rétrosternale constrictive et oppressante
D. Douleur rétrosternale irradiant dans le dos et migrant vers les lombes
E. Douleur épigastrique ascendante à type de brulure
Question n°23 – Chez un patient aux antécédents d’insuffisance cardiaque, parmi les signes suivants, lesquels vous orientent vers une décompensation cardiaque ? (Plusieurs réponses possibles) :
A. Une dyspnée
B. Une douleur thoracique
C. Des palpitations
D. Des œdèmes des membres inférieurs
E. Une prise de poids rapide
Question n°24 – Devant une insuffisance cardiaque aigue, le(s)quel(s) de ces éléments non-médicamenteux est(sont) nécessaire(s) ? (plusieurs réponses possibles) :
A. Surveillance quotidienne du périmètre abdominal
B. Surveillance quotidienne du poids
C. Surveillance quotidienne de la diurèse
D. Restriction glucidique
E. Restriction sodée
Source: Université de Bordeaux