De nos jours, l’accompagnement dans le soin est primordial. Dans le cadre des soins palliatifs, l’infirmière doit faire preuve d’empathie, de bienveillance et d’écoute active pour instaurer une confiance mutuelle, pour initier et soutenir dans le processus de deuil. En effet, la mort d’un patient n’est pas anodine.
Il est nécessaire de l’accompagner mais aussi son entourage proche. De nombreuses émotions et souffrances surgissent face au deuil, toutes différentes. Chacun aborde le deuil en fonction de sa singularité. L’entourage mérite autant d’attention de la part des soignants que le patient lui-même. Il faut pouvoir installer un climat de confiance pour favoriser une prise en soins globale et efficiente.
L’accompagnement d’une fin de vie nécessite une gestion des émotions du patient et de sa famille. Mais à travers ce travail, j’ai pu réfléchir également à la place à accorder aux émotions des soignants. Ce sont là des aspects très importants du travail d’une infirmière mis en exergues lors d’une situation rencontrée en stage. C’est pourquoi cela me tient à cœur.