Droit fondamental appuyé par la constitution du droit de l’homme pour respecter au mieux la santé
Se traduisent par des troubles de la personnalité, du comportement avec ou sans atteintes des fonctions intellectuelles. Elles s’expriment en un mal être, une souffrance psychique, un refus des contraintes du milieu d’intégration de l’individu dans la société dans laquelle il vit, en raison de comportements inadaptés.
Constitue une garantie juridique universelle de protection des individus et des groupes d’individus contre les actions portant atteintes aux libertés fondamentales et à la dignité humaine.
Il est interdit d’attacher un patient agité, sauf s’il est inconscient et qu’il peut porter atteinter à sa sécurité et il est interdit d’enfermer le malade, il faut toujours informer l’administration qui prend elle des mesures préventives.
Le Code de la Santé Publique indique que “en toutes circonstances, la dignité de la personne hospitalisée doit être respectée et sa réinsertion recherchée”.
La personne hospitalisée doit être informée (par écrit en HO et HDT) dès son admission et par la suite, à sa demande, de sa situation juridique et de ses droits.
Dispose du droit:
Commission départementale des hospitalisations psychiatriques (CDHP): chargée d’examiner la situation des personnes hospitalisées en raison de troubles mentaux au regard du respect des libertés individuelles et de la dignité des personnes
La liberté d’aller et venir: l’atteinte à la liberté d’aller et venir librement ne peut se réaliser que pour des raisons tenant à la sécurité du malade et sur indications médicales. L’hébergement d’un malade en unité fermée doit répondre à une indication posée par un médecin. Il doit pouvoir être remis en cause à tout moment en fonction de l’évolution de l’état de santé du patient.
La charte de l’usager en santé mentale : élaborée en 2000. Elle rappelle les droits fondamentaux du malade et précise que l’information apportée au malade psychiatrique doit être adaptée, claire et loyale.