Les essentiels en IFSI, Processus inflammatoires et infectieux, 2010, Elsevier Masson
Mémo infirmier, Processus inflammatoires et infectieux, 2011, Elsevier Masson
Pathologies et thérapeutiques en soins infirmiers, Kim Quintero Y Perez, 2018, Elsevier Masson
Mis à jour le 17/06/2018
Les infections urinaires les plus courantes sont les cystites aiguës et les pyélonéphrites aiguës.
Cystite = présence de bactéries dans l’appareil urinaire mais n’atteignant pas le parenchyme rénal
Pyélonéphrite = infection urinaire atteignant le parenchyme rénal, les cavités pyélocalicielles et les uretères, généralement à partir d’une cystite
Rapports sexuels, diurèse insuffisante, lithiase urinaire, sténose de l’urètre, hypertrophie bénigne de prostate, reflux vésico-urétéral, ménopause, grossesse, vêtements moulants, constipation, infection génitale, défaut d’hygiène périnéale, pathologie sous-jacente (diabète, prolapsus vésical, incontinence..)
Cystite = contamination de l’urètre féminin par un germe intestinal par contact ou extension d’une affection rénale ou génito-urinaire inférieure par l’intermédiaire des voies urinaires
Pyélonéphrite = diffusion du micro-organisme par voie sanguine. Lésion des voies urinaires basses causées par le micro-organisme en cas de modification à ce niveau, puis ascension de l’infection qui gagne l’uretère, le bassinet, le calice et le tissu rénal.
Cystite aiguë = dysurie, pollakiurie, brûlures et douleurs mictionnelles
Pyélonéphrite aiguë = fièvre, frissons, douleurs lombaires et/ou abdominales (avec irradiation descendantes vers le pubis) unilatérales, troubles digestifs fréquents (vomissements, diarrhées)
Bandelette urinaire (BU): recherche de leucocytes et de nitrites
ECBU (détermination du germe)
Hémocultures si fièvre et frissons
Bilan biologique et échographie rénale si signe de pyélonéphrite aiguë
Antibiotiques +++
→ Traitement “minute” par Monuril, Uniflox si femme de moins de 65 ans, non enceinte, non diabétique, sans malformation de l’appareil urinaire
→ Traitement de 3 à 7 jours par Bactrim, Noroxine, Oflocet, Ciflox, Oroken, Augmentin
Antalgiques ou AINS
Hydratation de 1L à 1.5L/j (si pas de contre-indication comme la lithiase)
Rappel des règles d’hygiène
L’infection urinaire peut se propager au niveau des reins (pyélonéphrite) ou atteindre la prostate (prostatite)
Complications = septicémie, choc septique, abcès rénal, passage à la chronicité, rétention aiguë d’urine, orchi-épididymite
Situations à risque de complications
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Parmi ces propositions suivantes, quels sont les facteurs favorisants les infections urinaires ?
Quels sont les signes et symptômes de la cystite ?
Parmi ces propositions concernant le traitement des infections urinaires, lesquelles sont vraies ?
Parmi ces propositions concernant l’évolution et les complications des infections urinaires, lesquelles sont vraies ?
Les infections urinaires les plus courantes sont les cystites aiguës et les pyélonéphrites aiguës.
Cystite = présence de bactéries dans l’appareil urinaire mais n’atteignant pas le parenchyme rénal
Pyélonéphrite = infection urinaire atteignant le parenchyme rénal, les cavités pyélocalicielles et les uretères, généralement à partir d’une cystite
Rapports sexuels, diurèse insuffisante, lithiase urinaire, sténose de l’urètre, hypertrophie bénigne de prostate, reflux vésico-urétéral, ménopause, grossesse, vêtements moulants, constipation, infection génitale, défaut d’hygiène périnéale, pathologie sous-jacente (diabète, prolapsus vésical, incontinence..)
Cystite
= contamination de l’urètre féminin par un germe intestinal par contact ou extension d’une affection rénale ou génito-urinaire inférieure par l’intermédiaire des voies urinaires
Pyélonéphrite = diffusion du micro-organisme par voie sanguine. Lésion des voies urinaires basses causées par le micro-organisme en cas de modification à ce niveau, puis ascension de l’infection qui gagne l’uretère, le bassinet, le calice et le tissu rénal.
Cystite aiguë
= dysurie, pollakiurie, brûlures et douleurs mictionnelles
Pyélonéphrite aiguë = fièvre, frissons, douleurs lombaires et/ou abdominales (avec irradiation descendantes vers le pubis) unilatérales, troubles digestifs fréquents (vomissements, diarrhées)
Bandelette urinaire (BU): recherche de leucocytes et de nitrites
ECBU (détermination du germe)
Hémocultures si fièvre et frissons
Bilan biologique et échographie rénale si signe de pyélonéphrite aiguë
+++
→ Traitement “minute” par Monuril, Uniflox si femme de moins de 65 ans, non enceinte, non diabétique, sans malformation de l’appareil urinaire
→ Traitement de 3 à 7 jours par Bactrim, Noroxine, Oflocet, Ciflox, Oroken, Augmentin
ou AINS
Hydratation de 1L à 1.5L/j (si pas de contre-indication comme la lithiase)
Rappel des règles d’hygiène
L’infection urinaire peut se propager au niveau des reins (pyélonéphrite) ou atteindre la prostate (prostatite)
Complications = septicémie, choc septique, abcès rénal, passage à la chronicité, rétention aiguë d’urine, orchi-épididymite
Situations à risque de complications
→ Terrain: grossesse, diabétique, immunodépression
→ Anomalies anatomo-fonctionnelles: malformation de l’appareil urinaire, prolapsus, vessie neurologique, insuffisance rénale, polykystose rénale, obstacle urinaire
Sources: Les essentiels en IFSI, Processus inflammatoires et infectieux, 2010, Elsevier Masson / Mémo infirmier, Processus inflammatoires et infectieux, 2011, Elsevier Masson / Pathologies et thérapeutiques en soins infirmiers, Kim Quintero Y Perez, 2018, Elsevier Masson
Mis à jour le 17/06/2018
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