Polynucléaires
Monocytes: défense de l’organisme, surveillance immunitaire (précurseur des macrophages)
Lymphocytes
Plaquettes: coagulation
Erythrocytes: véhiculent l’oxygène
Réticulocytes: jeunes globules rouges qui viennent de sortir de la moelle osseuse
Au niveau de la moelle osseuse
Ensemble des mécanismes qui assurent la production constante et régulée des différentes cellules sanguines
Production régulée
Lymphocytes B et T
Thymus, ganglions, rate, moelle osseuse, canaux lymphatiques
Le maintien de l’homéostasie tissulaire résulte d’un juste équilibre entre prolifération et apoptose
Augmentation de la prolifération et/ou diminution de l’apoptose = cancer
La multiplication des cellules qui se différencient dépend de stimulants (cytokines)
Biopsie (analyse anatomo-pathologique)
Os abritant une moelle osseuse fonctionnelle: os plats (sternum, os iliaque du bassin) ou os longs (humérus, fémur)
Pas les os distaux des mains et des pieds
Exploration par myélogramme aussi
Anesthésie locale: pommage EMLA à mettre suffisamment longtemps avant le geste
Méopa (Kalinox): mélange équimolaire d’oxygène et de protoxyde d’azote, au masque
Xylocaïne (pour biopsie médullaire)
Anxiolytiques avant si besoin
Compression après le geste
Hémopathies myéloïdes: syndromes myéloprolifératifs, syndromes myélodysplasies, syndromes mixtes, leucémies aigues, myéloîdes
Hémopathies lymphoïdes: myélome, lymphome B, leucémies aigues lymphoblastiques B, lymphomes T, leucémies aigues lymphoblastiques T, maladie de Hodgkin
Forte augmentation des lymphomes non Hodgkiniens
Augmentation des leucémies
Stabilité des myélomes et des Hodgkin
Forte masse tumorale au diagnostic = le seul traitement est la chimiothérapie
Fréquence de l’insuffisance médullaire: anémie non régénérative (signes fonctionnels d’anémie), thrombopénie (saignements), neutropénie (infections)
Syndrome tumoral rare: discordance entre gravité et discrétion des signes cliniques. Hypercytose, splénomégalie (rare), adénopathies (très rare), hématodermie (très rare)
Pathologie avec insuffisance médullaire: leucémies aigues, myélodysplasies, myélomes, ostéomyélosclérose, lymphomes avec atteinte médullaire
Pathologie “chronique”: les syndromes myélo/lymphoprolifératifs chroniques
Anémie
Thrombopénie
Neutropénie
Fièvre infectieuse nécessitant un antibiotique large spectre immédiatement
Risque mortel si choc endotoxinique, pneumopathie extensive, cellulite extensive périnéale, germes multi-résistants, levures, aspergilloses: si corticoïdes + aplasie prolongée
Tare sous-jacente (BPCO, intervention récente..)
Localisation où il y a “naturellement” des microbes
Ces infections sont de gravité et d’évolution inhabituelle, ne guérissant pas sous antibiothérapie orale habituelle ou récidivant dès l’arrêt des antibiotiques, ne s’accompagnant pas de pus
Prélèvements bactériologiques urgents: hémocultures (x3), prélèvement aux foyers infectieux (ECBU, coproculture, cellulite), avec demande d’antibiogramme
Avant la mise sous antibiotique IV large spectre
Radiographie de thorax
Si la neutropénie dure plus de 7 jours, risque d’aspergillose systémique: surveillance antigénémie aspergillaire, radio pulmonaire
Isolement en chambre seule, avec air filtré ou flux laminaire, pas de fleurs
Lavage des mains des soignants et des visiteurs, port de masque
Alimentation “propre” ou “stérile”
Décontamination instestinale “totale” ou “sélective”
Antiseptiques locaux (peau, bains de bouche)
Précaution d’emploi de la voie d’abord centrale
Protections supplémentaires si germe résistant
Les patients sont très majoritairement sévèrement neutropénique, souvent sévèrement lymphopéniques, souvent hypo-gammaglobulinémique
Nécessité d’une hygiène des locaux irréprochable, complémentaire des pressions positives / flux
Nécessite une surveillance intensive des patients
Nécessite des contrôles de contamination de l’air et des surfaces des chambres, des couloirs, des sas
Lavage journalier de la chambre
Lavage des mains “chirurgical”
Casaque, bonnet, masque, gants, sur-chaussures
Limiter les soins directs au patient
Obtenir la coopération du patient et de la famille
Les hémopathies malignes sont le plus souvent des cancers “généralisés”, on ne parle pas de métastase
Souvent sensibles à la chimiothérapie , mais peu sont curables
Demandent une prise en charge en milieu très spécialisé avec une équipe paramédicale très motivée, prenant en charge des patients très fragilisés physiquement et psychologiquement
Des progrès très significatifs ont été réalisé au cours des dix dernières années
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