Question 1 Ce qui permet à l’enfant de se remémorer une expérience de plaisir vécue avec la mère, s’appelle :
A. L’auto-satisfaction
B. Le narcissisme
C. L’auto-stimulation
D. L’auto-érotisme
Question 2 Selon la topique freudienne, le non parental est la première source :
A. Du moi
B. Du surmoi
C. Du ça
D. Du préconscient
Question 3 La “préoccupation maternelle primaire” :
A. Est une perturbation de la relation au bébé
B. Débute dès la naissance du bébé
C. Est permise grâce à l’identification de la mère au bébé
D. Est un obstacle à la construction psychique de l’enfant
Question 4 La paternité est “instituée” chez le père par :
A. Une identification de qualité à sa propre figure paternelle
B. Les phénomènes somatiques liés à la couvade
C. La parole de la mère
D. Le fait que l’homme soit socialement reconnu comme père de cet enfant à sa naissance
Question 5 Les stades du développement de la sexualité sont chronologiquement :
A. Stade prénatal, stade oral, stade anal
B. Stade oral, stade anal, stade phallique
C. Stade oral, stade phallique, stade anal
D. Stade primaire,stade anal, stade phallique
Question 6 L’auteur qui a décrit la “préoccupation maternelle primaire” est :
A. Freud
B. Stern
C. Klein
D. Winnicott
Question 7 A la période de latence, la pulsion sexuelle :
A. Est dérivée vers d’autres buts
B. Se met en pause
C. Disparaît définitivement
D. Augmente d’intensité
Question 8 Le comportement paradoxal de l’adolescent est la marque :
A. De l’intellectualisation
B. Du clivage
C. Du passage à l’acte
D. De la projection
Question 9 Le remaniement des liens aux parents à l’adolescence signifie :
A. Quitter les parents
B. Traiter ses parents d’égal à égal
C. Se conformer au modèle parental
D. Éloigner le risque oedipien
Question 10 L’épuisement professionnel se définit comme :
A. Une mésentente avec ses collègues
B. Une surcharge de l’activité
C. Une pathologie liée à la répression de l’activité de la pensée
D. Un épuisement des capacités individuelles à résister au stress
Question 11 Pour la psychodynamique du travail, avoir du plaisir au travail, c’est avant tout :
A. S’entendre avec ses collègues
B. Découvrir ou construire des habiletés du corps
C. Faire un travail que l’on a choisi
D. Exécuter parfaitement les tâches prescrites
Question 12 Les stratégies de défense pour la psychodynamique du travail sont :
A. Inconscientes
B. Automatiques
C. Intentionnelles
D. Liées au sexe biologique de l’individu
Question 13 La reconnaissance au travail soutenant l’identité personnelle porte sur :
A. Le résultat et la manière de travailler
B. Le comportement
C. La personne et sa présentation
D. Les idées sur la profession
Question 14 Coopérer dans le cadre du travail, c’est :
A. Faire ce que l’on nous demande
B. Etre d’accord
C. Exécuter les protocoles
D. Débattre avec les autres de son travail
Question 15 La situation de maladie a pour effet :
A. La stabilité de l’équilibre psychique
B. L’entrave de l’autonomie du patient
C. La perte de contrôle sur son propre corps
D. Le passage à une autre structure de la personnalité
E. L’émergence de stress ou d’angoisse
Question 16 En psychologie clinique, on considère que :
A. Une souffrance psychique peut affecter la santé ou le développement physique
B. Les problèmes somatiques n’entrainent pas de troubles psychiques
C. Les troubles ou une souffrance psychique importent seulement le comportement
D. Le processus de guérison est indépendant des facteurs psychiques
E. Une souffrance psychique peut freiner, voire empêcher, le processus de guérison
Question 17 Les patients peuvent se sentir “infantilisés” lors d’une hospitalisation parce que :
A. Ils se trouvent en situation de vulnérabilité
B. Ils se trouvent en situation d’attendre la disponibilité des soignants, comme lorsqu’ils étaient des enfants dépendants de leurs parents
C. Ils sont éloignés de leur famille
D. Ils se trouvent en situation de non-savoir face à des soignants qui « savent »
E. Ils se retrouvent en situation de toute puissance face aux soignants
Question 18 Les principaux objets de la psychologies sont :
A. Les interactions sociales
B. La cognition (perception, intelligence, mémoire)
C. Les représentations (images, signes)
D. L’affectivité (expériences émotionnelles)
E. Le vécu corporel et les vécus relationnels
Question 19 Les manifestations possibles du remaniement des liens aux parents à l’adolescence sont :
A. L’ambivalence vis-à-vis des figures parentales
B. Le conformisme au modèle parental
C. La labilité émotionnelle
D. La régression vers une relation fusionnelle
E. L’égocentrisme
Question 20 Les destins possibles du narcissisme à l’adolescence sont :
A. La disparition du narcissisme
B. La régression narcissique
C. Le surinvestissement narcissique
D. Le détachement du narcissisme pour aller à la conquête de l’objet
E. L’effondrement du narcissisme
Question 21 A l’adolescence, la conquête de soi inclut :
A. La conquête de l’identité
B. La conquête de la génitalité
C. La conquête du narcissisme
D. La conquête de la sexualité
E. La conquête d’une position sociale
Question 22 Les deux composantes psychiques essentielles du désir d’enfant sont :
A. Le besoin de filiation
B. La composante narcissique
C. La composante identificatoire
D. La pulsion reproductrice
E. La composante oedipienne
Question 23 Les critères de la normalité, selon Bergeret, sont :
A. L’absence de conflit psychique
B. La capacité à agir sur ce que le monde lui propose
C. La ressemblance aux membres du groupe familial et social dans lequel on évolue
D. L’adéquation du sujet par rapport au monde qui l’entoure
E. Le sentiment global de satisfaction à partir du vécu
Question 24 Du point de vue psychique, le déni de grossesse est :
A. Un trouble grave de la représentation
B. La trace de dysfonctionnement dans la relation de la mère avec sa propre mère
C. Une absence de représentation corporelle de la grossesse
D. L’acceptation de la réalité de la maternité
E. L’absence du désir d’avoir un enfant
Question 25 Les mouvements psychiques qui s’observent aussi bien chez le père que chez la mère pendant la grossesse sont :
A. L’ambivalence
B. La castration narcissique
C. La problématique de la perte
D. La réactivation oedipienne
E. La culpabilité
Question 26 Les deux types de choix d’objet amoureux sont :
A. Le choix d’objet imaginatif
B. Le choix d’objet narcissique
C. Le choix d’objet par inclination
D. Le choix d’objet par identification
E. Le choix d’objet par étayage
Mr L., âgé de 29 ans, est hospitalisé dans le service de soins intensifs digestifs suite à un accident de la voie publique ayant entrainé un traumatisme abdominal avec une perte de substance pariétale importante et de nombreuses complications (infectieuse, hémorragique, respiratoire et digestive).
Mr L. a eu cet accident alors qu’il était sous l’emprise de toxiques (alcool et cannabis). Il a pu se dégager seul de la voiture et contacter les urgences sans l’aide d’un tiers.
Mr L. est marié et père de deux enfants âgés de quatre et sept ans. Sa femme et son fils aîné sont présents quotidiennement, les autres membres de la famille le visitent souvent.
Quatre mois plus tard, après avoir été pris en soin dans différents services, il revient dans le service de soins intensifs. Cette nouvelle admission dans l’unité fait suite à une reprise chirurgicale de multiples complications (fistules, perforations…) apparues suite à la première intervention.
Mais, son premier séjour a laissé un mauvais souvenir à l’équipe soignante. La relation avec ce patient avait été conflictuelle ; il se montrait désagréable en critiquant systématiquement les soins et les soignants ; il tenait des propos agressifs en disqualifiant voire en insultant les soignants et pourtant il était aussi très demandeur vis-à-vis du personnel, qu’il sollicitait sans arrêt aussitôt qu’un soin venait d’être terminé. Aussi, de nombreux membres de l’équipe réagissent de façon négative à l’annonce de son retour, plusieurs infirmières ont même exprimé le souhait de ne pas avoir à s’en occuper.
Question 27 Les paroles et les comportements de Mr L. montrent que :
A. La réalité psychique et la réalité somatique sont sans rapport entre elles
B. Une souffrance psychique peut être un obstacle à l’adhésion aux soins
C. Son comportement agressif est lié à ses antécédents de troubles addictifs
D. Des problèmes somatiques peuvent engendrer des troubles psychiques
E. La réalité psychique dans son ensemble est sous le contrôle de la personne
Question 28 Les critiques systématiques à l’égard des soignants signifient :
A. Un mécanisme de défense
B. Une personnalité obsessionnelle
C. Une hostilité personnelle
D. Un trouble caractériel
E. Une demande latente non satisfaite
Question 29 L’agressivité de Mr L. s’interprète comme :
A. L’expression d’une personnalité dominatrice
B. La manifestation de la pulsion de vie
C. L’expression d’une souffrance psychique
D. Une manifestation de la pulsion de mort
E. La volonté d’être seul
Question 30 Le travail psychique, que Mr L. doit mener, concerne :
A. La perte
B. La culpabilité
C. L’irresponsabilité
D. Le renoncement
E. L’oubli
Question 31 Les indices de la dimension inconsciente de la réalité psychique chez Mr L. sont :
A. L’indifférence à la gravité de son état physique
B. L’agressivité envers les soignants sans motifs réels
C. L’attitude de demande permanente
D. L’ambivalence de son attitude
E. Ses relations avec sa famille
Question 32 Les attitudes soignantes à adopter à l’égard de Mr L. sont :
A. Lui répliquer par des propos semblables
B. Le raisonner par l’argumentation
C. Reconnaître les émotions qu’il vit
D. L’éviter pour ne pas entrer en conflit inutilement
E. S’identifier dans une certaine mesure à sa situation
A son arrivée, son état général est assez dégradé, il a perdu une grande partie de sa masse musculaire, son abdomen a subi de nombreuses interventions chirurgicales, d’où la présence de douleurs importantes. Mr L. a besoin d’aide pour la réalisation de ses soins d’hygiène et de confort.
Mr L. est mutique et ne répond pas lorsqu’on l’interroge. Il ne parle que pour formuler des critiques ou des plaintes ou lorsqu’il a des choses à demander : il sollicite très souvent les soignants pour un haricot, des essuie-mains, une serviette éponge, être réinstallé dans son lit. Les soignants satisfont ses demandes, mais avec un agacement croissant.
Mr L. se plaint souvent de douleurs. Les traitements antalgiques n’étant pas suffisants, un traitement par morphine en PCA a été introduit. Le protocole implique une présence et une surveillance particulièrement soutenues de la part de l’infirmière.
Lors d’une réunion où le sens des interpellations fréquentes de Mr L. a été analysé, l’équipe a décidé de continuer à répondre le mieux possible à ses demandes de soins de confort.
Suite à ces décisions, l’équipe soignante constate que le comportement de Mr L. à leur égard évolue. Lorsqu’on répond à ses demandes de soins de confort, il a un contact plus agréable, il est plus souriant.Les critiques, les plaintes et les propos disqualifiant disparaissent. Il parvient à échanger calmement avec les soignants à propos de son état, de sa situation actuelle et de son avenir.
Question 33 Les multiples demandes de Mr L. correspondent à :
A. Un mouvement de régression
B. Un mécanisme de déni
C. Un mécanisme de clivage
D. La réactivation de vécus infantiles
E. Un mécanisme de projection
Question 34 Les attitudes à adopter face au mutisme sont :
A. Signifier à Mr L. l’impolitesse de sa conduite
B. Insister jusqu’à obtenir une réponse
C. Cesser de lui parler
D. Ne pas forcer cette défense
E. Continuer à lui parler
Question 35 Les soins de confort ont une influence sur les vécus psychiques de Mr L. parce que :
A. Ils soulignent la dégradation de son état de santé
B. Ils réveillent des sensations et des affects liés aux soins maternels
C. Ils ont une fonction d’apaisement des tensions
D. Ils satisfont aux normes sociales de l’hygiène
E. Ils réalisent une forme de communication
Question 36 Les soins de confort dispensés à Mr L. peuvent se relier aux concepts :
A. Complexe d’Oedipe
B. Position dépressive
C. Holding
D. Double dépendance
E. Handling
Question 37 L’évolution de Mr L., après la mise en place du traitement par pompe de morphine, s’explique par :
A. Le soulagement de la douleur physique
B. Une diminution des tensions psychiques
C. La satisfaction des tendances addictives de Mr L.
D. Une présence plus continue des soignants
E. Une labilité de l’humeur
Question 38 Au terme de la situation, l’état psychologique de Mr L. s’évalue comme :
A. Un déni de la gravité de son état
B. Une attitude infantile
C. Un renforcement du moi
D. Une amélioration superficielle
E. Une intégration des évènements vécus
Question 1 D
Question 2 B
Question 3 C
Question 4 C
Question 5 B
Question 6 D
Question 7 A
Question 8 B
Question 9 D
Question 10 C
Question 11 B
Question 12 C
Question 13 A
Question 14 D
Question 15 B, C, E
Question 16 A, E
Question 17 A, B, D
Question 18 B, D, E
Question 19 A, C, E
Question 20 B, C
Question 21 A, B
Question 22 B, E
Question 23 B, D, E
Question 24 A, B
Question 25 A, D
Question 26 B, E
Question 27 B, D
Question 28 A, E
Question 29 C, D
Question 30 A, D
Question 31 B, C, D
Question 32 C, E
Question 33 A, D
Question 34 D, E
Question 35 B, C, E
Question 36 C, E
Question 37 A, B, D
Question 38 C, E
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