Mme D, 97 ans, souffre de douleurs vertébrales intenses après plusieurs fractures vertébrales. Elle vit à domicile chez sa fille, qui gère intégralement les repas, la toilette et les traitements médicamenteux.
Après de nombreux traitements antalgiques peu ou pas efficaces pour elle, Mme D a été mise sous Fentanyl il y a quelques mois.
Question 1 A propos du Fentanyl :
A. C’est un opiacé
B. C’est un anti-inflammatoire
C. C’est un antalgique de palier 2
D. Il est souvent utilisé pour les douleurs cancéreuses
E. C’est un stupéfiant
Le traitement actuel de Mme D comprend :
Question 2 A propos des spécialités Durogesic et Abstral :
A. La spécialité Durogesic est administrée par voie parentérale
B. La spécialité Durogesic conduit à une action systémique
C. Les deux spécialités conduisent à un passage du Fentanyl dans le sang
D. La spécialité Abstral est administrée par voie orale
E. La spécialité Abstral conduit à une action locale
Question 3 Quels sont parmi ces effets, le ou les effet(s) indésirable(s) attendu(s) du Fentanyl ?
A. Diarrhée
B. Prurit
C. Vomissements
D. Somnolence
E. Rétention d’urine
Depuis 2 jours, Mme D présente une somnolence importante. Ce matin devant des vomissements et des difficultés à respirer, sa fille la conduit aux urgences. En examinant la patiente, vous retrouvez deux patchs collés sur sa peau : un de 50 μg sur le ventre et un de 25 μg sur la fesse.
Question 4 Dans le cas de cette malade, que doit-on suspecter ?
A. Un surdosage
B. Une toxicomanie
C. Un syndrome de sevrage
D. La survenue d’effets indésirables
E. Une erreur médicamenteuse
Vous interrogez la fille de Mme D. Elle vous explique qu’il y a une semaine, le médecin traitant a modifié le traitement de sa mère devant des douleurs qui n’étaient plus soulagées. Il a remplacé le Fentanyl 25 μg par du Fentanyl 50 μg (1 patch toutes les 72h).
Question 5 Comment appelle-t-on le phénomène qui oblige à augmenter les doses de Fentanyl pour obtenir la même efficacité clinique au bout d’un certain temps ?
A. Tolérance
B. Sevrage
C. Iatrogénie
D. Abus
E. Equianalgésie
La fille de Mme D vous explique qu’au moment de la pose du patch de 50 μg, le patch de 25 μg n’a pas été retrouvé. Sa fille a donc collé le patch de 50 μg en supposant que l’autre s’était décollé tout seul.
Question 6 A propos de cette situation :
A. Il s’agit d’une erreur médicamenteuse
B. C’est une situation évitable
C. C’est une situation de iatrogénie
D. C’est un évènement indésirable grave
E. Il s’agit d’une exposition professionnelle
Question 7 Dans le cas de cette malade, à quelle(s) étape(s) de la chaine du médicament est survenu le problème ?
A. Erreur de prescription
B. Erreur d’administration
C. Problème de stockage des médicaments
D. Erreur de délivrance par le pharmacien
E. Défaut qualité du médicament
Question 8 Concernant les patchs ou dispositifs transdermiques :
A. Ils permettent d’éviter la dégradation hépatique du principe actif
B. Ils ne contiennent plus de principe actif à la fin de la durée d’application préconisée et peuvent donc être évacués dans les poubelles domestiques
C. Ils sont conditionnés dans des conditionnements unitaires stériles
D. Ils sont destinés à être appliqués sur une peau non lésée et propre
E. Ils peuvent être découpés pour adapter la dose de principe actif
Question 9 En cas de surdosage aux opioïdes, la Naloxone est utilisable. A propos de ce médicament :
A. C’est un antidote
B. C’est un médicament administré par voie orale
C. C’est un agoniste morphinique
D. Il est indiqué pour soulager la constipation liée aux opiacés
E. Il peut être utilisé en cas d’overdose à l’héroïne
Mme T, âgée de 76 ans, vit en EHPAD. Elle a une prothèse valvulaire depuis 3 ans à la suite d’une sténose aortique. Elle est traitée par de la Coumadine (Warfarine, anti-vitamine K AVK).
Question 10 A propos des facteurs de coagulation, lesquels sont vitamine K-dépendants ?
A. Facteur I
B. Facteur II
C. Facteur VII
D. Facteur IX
E. Facteur X
Question 11 A propos de la personne âgée :
A. Sa fonction hépatique peut être altérée
B. Sa prise en charge thérapeutique doit tenir compte du risque d’interactions médicamenteuses
C. Sa prise en charge thérapeutique doit tenir compte des comorbidités associées
D. Elle présente une sensibilité moins importante aux effets indésirables des médicaments
E. Le suivi de la fonction rénale est nécessaire
Question 12 A propos des AVK :
A. Ils empêchent l’agrégation des plaquettes
B. Ils agissent en antagonisant l’effet de la vitamine K
C. Ils ont une action directe sur la coagulation
D. Ils sont utilisés en 1ère intention en curatif
E. Ils interagissent avec les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Question 13 Au sujet de l’administration de la Warfarine :
A. Il est préférable de l’administrer le matin
B. Certains aliments diminuent son action
C. L’éducation thérapeutique garantit une bonne observance / adhésion
D. En début de traitement, la Coumadine est administrée par voie sous-cutanée
E. Elle est utilisée en relai de l’Héparine
Question 14 Vers 10h, vous retrouvez le comprimé de Warfarine sur la table de nuit, que faites-vous ?
A. Vous lui faites prendre son comprimé à ce moment-là et vous le signalez à l’IDE
B. Vous jetez le comprimé après en avoir informé l’IDE
C. La dose de Warfarine sera doublée lors de la prochaine prise
D. Vous faites un contrôle biologique des plaquettes
E. Vous informez le médecin
Question 15 Lors de la distribution des traitements, l’IDE qui vous encadre en stage, vous demande la surveillance des AVK :
A. Surveillance biologique du TCA (temps de céphaline activé)
B. Surveillance biologique de l’INR (international normalized ratio)
C. Surveillance biologique des plaquettes
D. Surveillance biologique du facteur anti-Xa
E. Surveillance quotidienne de saignements extériorisés
Question 16 Un surdosage en AVK peut nécessiter :
A. Administer de Naloxone
B. Administration de Sulfate de Protamine
C. Administration de vitamine K
D. Administration d’Héparine
E. Arrêt temporaire de la Warfarine
Dans l’après-midi, Mme T fait une chute. Une fracture du col du fémur est révélée à la radiographie. Elle doit être opérée.
Question 17 Jusqu’à l’intervention chirurgicale :
A. Les AVK sont maintenus
B. Il y a un relai AVK-Héparine avec un temps de chevauchement nécessaire
C. Il y a un relai Coumadine-Eliquis (Apixaban)
D. Les AVK sont arrêtés
E. L’intervention ne sera possible qu’en fonction du résultat de l’INR
Madame M, 19 ans, arrive aux urgences pour un traumatisme des membres inférieurs suite à une chute en trottinette motorisée. Elle présente des fractures des 2 malléoles qui amènent le médecin des urgences à prescrire une immobilisation par attelles dans un premier temps, puis du Tramadol par voie veineuse. Elle présente des érosions cutanées à type de dermabrasion suite à la chute.
Question 18 A propos du Tramadol :
A. C’est un opiacé
B. C’est un anti-inflammatoire
C. C’est un antalgique de palier 2
D. Il est utilisé pour les douleurs modérées à sévères
E. C’est un stupéfiant
Question 19 Quels sont les autres antalgiques que vous connaissez ?
A. Paracétamol
B. Morphine
C. AINS
D. Codéine
E. Corticoïdes
Question 20 A propos du Paracétamol :
A. C’est un antalgique appartenant au palier 2 de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé)
B. C’est un anti-inflammatoire
C. C’est un antipyrétique
D. Il est hépatotoxique pour des doses supérieures à 4g/jour
E. Il peut être utilisé, aux doses usuelles, au cours de la grossesse
Question 21 A propos des AINS :
A. Ils sont antalgiques à faible dose
B. Ils peuvent induire une insuffisance rénale
C. Ils sont rarement à l’origine d’interactions médicamenteuses
D. Ils peuvent être à l’origine de réactions allergiques avec mise en jeu du pronostic vital
E. Ils peuvent être utilisés, aux doses usuelles, au 3ème trimestre de la grossesse
Question 22 A propos des corticoïdes :
A. Ce sont des antalgiques à faible dose
B. Ce sont des médicaments anti-allergiques
C. Il faut surveiller le risque d’infection lors de leur utilisation au long cours
D. La surveillance biologique comprend glycémie, cholestérolémie, triglycéridémie et créatininémie
E. L’arrêt du traitement prolongé doit se faire de manière progressive
Dans la suite de la prise en soin, il est prévu que Madame M. soit opérée d’une ostéosynthèse par plaque vissée sur les 2 malléoles. Elle va devoir être immobilisée pendant 3 semaines sans appui. Le matin, au départ pour le bloc opératoire elle s’inquiète de ne pas avoir pris son contraceptif.
Question 23 Concernant les différentes méthodes contraceptives, lesquelles sont des contraceptions hormonales ?
A. Spermicide
B. Dispositif intra-utérin DIU au Lévonorgestrel
C. DIU au cuivre
D. Désogestrel (Cerazette, Optimizette)
E. Etonogestrel (Nexplanon)
Question 24 Concernant le mécanisme d’action des contraceptifs oraux estroprogestatifs :
A. Inhibition de l’ovulation
B. Absence d’hémorragie de privation
C. Modification de la glaire cervicale
D. Augmentation de la motilité tubaire
E. Atrophie de l’endomètre
Question 25 Concernant les contre-indications aux contraceptifs estroprogestatifs :
A. Migraine avec aura
B. Accident thrombo-embolique veineux
C. Acné importante
D. Tumeurs hormono-dépendantes
E. Accouchement il y a moins de 6 mois
Au domicile de ses parents, Madame M. reçoit des soins locaux ainsi qu’un traitement par HBPM (héparine de bas poids moléculaire) administré par l’infirmier libéral.
Question 26 Concernant les HBPM :
A. Ce traitement vise à éviter les risques emboliques suite à l’immobilisation
B. Elles s’administrent par voie sous-cutanée
C. Elles seront remplacées au bout d’une semaine par les AVK
D. Il est nécessaire de surveiller le nombre de plaquettes sanguines
E. Il faut varier les lieux d’injection
Question 27 Concernant les effets indésirables du traitement par HBPM :
A. Hyponatrémie
B. Tachycardie
C. Hémorragie
D. Hyperkaliémie
E. Hématome au point d’injection
Question 28 Concernant la surveillance de tout traitement médicamenteux au long cours :
A. Elle comprend la mesure de son efficacité
B. Elle comprend la surveillance des effets indésirables
C. Un test biologique spécifique peut permettre d’adapter la dose ou le rythme d’administration d’un médicament
D. Le suivi thérapeutique pharmacologique (STP) est utile pour surveiller certains médicaments
E. La fonction rénale doit être régulièrement évaluée
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