Pour chacune des questions suivantes, précisez pour chaque proposition si elle est vraie ou fausse.
Question 1 La notion de diagnostic global repose sur les éléments suivants :
A. Le diagnostic de la maladie basé sur les connaissances académiques
B. L’évaluation du contexte humain dans lequel la plainte du patient et sa souffrance se manifestent
C. L’évaluation du contexte culturel dans lequel la plainte du patient et sa souffrance se manifestent
D. L’évaluation du contexte matériel dans lequel la plainte du patient et sa souffrance se manifestent
E. L’évaluation du coût économique de la prise en charge du patient
Question 2 La médecine basée sur les preuves nous a montré que, pour une médecine rigoureuse, il fallait au moment de la prise de décision thérapeutique intégrer à la fois :
A. Les données actuelles de la science médicale
B. L’état du patient et les circonstances cliniques
C. Les préférences et le comportement du patient
D. L’avis de la famille sur le traitement
E. Les impressions subjectives des soignants s’occupant du patient
Question 3 Concernant la douleur, indiquez si les propositions suivantes sont vraies ou fausses :
A. La douleur chronique représente un signal d’alarme
B. La douleur chronique peut évoluer de façon autonome, on parle de douleur-maladie
C. La douleur aiguë est plurifactorielle
D. La prise en charge de la douleur aiguë repose sur une stratégie plurimodale
E. Le traitement de la douleur chronique est le plus souvent réadaptatif
Question 4 Concernant la douleur chronique, indiquez si les propositions suivantes sont vraies ou fausses :
A. Elle peut persister au-delà de la guérison de la lésion initiale
B. Elle peut accompagner une maladie chronique évolutive
C. Elle peut accompagner une lésion définitive
D. Elle peut être réelle sans lésion mise en évidence
E. Aucune des propositions n’est juste
Question 5 Concernant les composantes de la douleur chronique, indiquez si les propositions suivantes sont vraies ou fausses :
A. La douleur chronique ne comporte pas de composante sensorielle
B. La composante comportementale n’intervient pas dans la douleur chronique
C. La composante émotionnelle confère à la douleur sa tonalité agressive, difficile à gérer
D. L’anticipation de la douleur fait partie de la composante comportementale
E. Les processus d’attention sont des éléments cognitifs intervenant dans la douleur chronique
Question 6 Une maladie chronique :
A. Est une maladie dont l’évolution est longue dans le temps
B. Nécessite une prise en charge sur une période de quelques jours
C. Est un synonyme d’une maladie aiguë
D. Est une maladie qui peut toucher autant les adultes que les enfants
E. A des retentissements sur la vie quotidienne
Question 7 Les caractéristiques d’une maladie chronique sont :
A. La durée
B. La curabilité
C. L’incurabilité
D. L’incertitude médicale
E. La certitude des patients
Question 8 Concernant le retentissement d’une maladie chronique sur la vie quotidienne :
A. Il n’y en a aucun
B. Il y en a de nombreux
C. C’est une donnée peu importante à évaluer
D. Il fait partie des éléments à prendre en considération dans la prise en charge d’un patient
E. Il n’existe pas de stratégie d’adaptation pour faire face
Question 9 Cochez parmi la liste suivante les maladies chroniques de l’appareil locomoteur :
A. La polyarthrite rhumatoïde
B. La lombalgie dite commune
C. L’arthrite infectieuse à staphylocoque
D. La goutte polyarticulaire
E. L’algodystrophie
Question 10 Indiquez si les propositions suivantes sont vraies ou fausses :
A. L’ostéoporose ne touche que les femmes
B. L’arthrose est moins fréquente que la spondylarthrite
C. La goutte récidive après l’arrêt des hypo-uricémiants
D. La sciatique discale n’est pas toujours chirurgicale
E. Une sciatique n’est pas nécessairement d’origine discale
Question 11 En cas de rhumatisme inflammatoire (chronique), on demande les examens suivants. Quelles sont les réponses exactes ?
A. Les marqueurs de l’inflammation (VS ou CRP)
B. Les marqueurs biologiques d’auto immunité (facteurs rhumatoïdes, anticorps anti-CCP)
C. Les clichés radiographiques
D. Une ponction lombaire
E. Une ponction de l’articulation en cas de présence de liquide articulaire
Question 12 Concernant les conséquences possibles de l’ostéoporose, indiquez si les propositions suivantes sont vraies ou fausses :
A. Risque de fracture diminué
B. Risque de fracture augmenté
C. Fracture survenant après un traumatisme minime
D. La maladie peut être silencieuse
E. Risque de fracture du col du fémur augmenté
Question 13 Les propositions suivantes peuvent être faites à une patiente atteinte d’ostéoporose :
A. Eviter l’activité physique de marche
B. Augmenter l’activité physique de marche
C. Augmenter la consommation de tabac
D. S’exposer régulièrement au soleil
E. Augmenter son apport calcique alimentaire
Question 14 L’éducation thérapeutique des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde :
A. Aide le patient à mieux gérer ses médicaments
B. Permet d’améliorer sa qualité de vie
C. Angoisse le patient
D. N’a aucune utilité dans la prise en charge des rhumatismes chroniques
E. Peut éviter les complications infectieuses des traitements de fond
Question 15 Concernant l’ostéoporose, indiquez si les propositions suivantes sont vraies ou fausses :
A. C’est une maladie qui fragilise les os
B. C’est une maladie qui densifie les os
C. La fracture est une manifestation précoce de la maladie
D. La fracture est une complication tardive de la maladie
E. Le diagnostic de la maladie n’est possible qu’après une fracture
Question 16 Concernant la CIH (Classification Internationale du Handicap) :
A. Les troubles phasiques post accident vasculaires cérébraux sont un handicap de communication
B. L’incontinence urinaire post paraplégie est une déficience
C. La paraplégie est une déficience motrice post paraplégie
D. L’index de Barthel est une échelle d’évaluation d’incapacité post-AVC
E. L’échelle visuelle analogique de la douleur est une échelle d’incapacité
Question 17 Concernant la CIF (Classification Internationale du Fonctionnement) :
A. La CIF a été introduite sous la pression des associations d’usagers (Disabled People International) “Rien pour nous, sans nous”, “Tous égaux – Tous différents”
B. La CIF a un mode de codage rationnel, facile, qui en fait une classification
C. La CIF permet une évaluation tridimensionnelle du handicap
D. La CIF ignore l’impact des exigences sociales et des obstacles environnementaux
E. La CIF aborde la place des personnes handicapées dans la société, elle est un modèle biomédical mixte : réadaptatif et social
Question 18 Concernant la loi du 11 février 2005 :
A. La loi du 11 février 2005 instaure l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie)
B. Les MDPH (Maison Départementales des Personnes Handicapées) constitue un guichet unique d’accueil, d’information, d’accompagnement et de conseil des Personnes Handicapées et de leur famille
C. Une équipe pluridisciplinaire permet l’évaluation des besoins de compensation de la personne handicapée
D. La PCH (Prestation de Compensation du Handicap) permet de financer les infirmières, kinésithérapeutes à domicile
E. La CDAPH (Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées) prend les décision en matière d’attribution de prestations. Elle est présidée par un médecin obligatoirement.
Question 19 Quel est le nombre de malades chroniques en France (chiffres HAS 2010) :
A. 30 millions
B. 15 millions
C. 650 000
D. 900 000
E. 3 millions
Question 20 Les réseaux de santé et équipes mobiles sont financés par l’ARS pour :
A. Rassurer le public
B. Etudier les patients de retour à domicile
C. Coordonner les prises en charge ville-hôpital-ville
D. Alléger le travail des professionnels
E. Ajouter une structure au millefeuille “médico-social”
Question 1 A, B, C, D
Question 2 A, B, C
Question 3 B, E
Question 4 A, B, C, D
Question 5 C, E
Question 6 A, D, E
Question 7 A, C, D
Question 8 B, D
Question 9 A, B, D, E
Question 10 C, D, E
Question 11 A, B, C, E
Question 12 B, C, D, E
Question 13 B, D, E
Question 14 A, B, E
Question 15 A, D
Question 16 A, C, D
Question 17 A, D, E
Question 18 B, C
Question 19 B
Question 20 C
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