Question 1 Indiquez la réponse exacte. En France, l’autorisation de mise sur le marché d’une spécialité pharmaceutique est donné par :
A. Le ministre chargé de la santé
B. La commission de transparence
C. L’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
D. La haute autorité de santé
E. Le comité économique des produits de santé
Question 2 Indiquez la réponse exacte. Pour les médicaments inscrits sur la liste 1 des substances vénéneuses, les règles de détention à l’hôpital imposent que les étiquettes des contenants de stockage soient :
A. Rouges
B. Rouges avec un large filet blanc
C. Vertes avec un large filet blanc
D. Blanches avec un large filet rouge
E. Orange avec un large filet rouge
Question 3 Indiquez la réponse exacte. Une vaccination peut être pratiquée sans prescription médicale par un/une infirmier-re :
A. Antitétanique
B. Anti-HépatiteB
C. Antigrippale Saisonnière
D. Anti-Méningocoque
E. Anti-papillomavirus
Question 4 Indiquez la réponse exacte. Deux classes thérapeutiques sont principalement administrées aux urgences :
A. Antibiotiques et psychotropes
B. Psychotropes et antiarythmiques
C. Antalgiques et antibiotiques
D. Antiarythmiques et antibiotiques
E. Antalgiques et bronchodilatateurs
Question 5 Indiquez la réponse exacte. Aux urgences, les médicaments sont détenus :
A. Uniquement dans l’armoire à pharmacie
B. Il n’y a pas de stockage
C. Uniquement dans les salles d’accueil des urgences vitales(SAUV)
D. Dans toutes les salles d’examen des urgences
E. Dans l’armoire à pharmacie, les chariots d’urgence et les SAUV
Question 6 Indiquez la réponse exacte. Un/une infirmier-re diplômé(e) administre des médicaments :
A. A la demande du patient
B. Sur protocole uniquement
C. Sur prescription et/ou protocole validé par les responsables de soins du service.
D. Seulement si le patient est douloureux
E. A son initiative mais seulement aux urgences
Question 7 Indiquez la réponse exacte. En cas d’arrêt cardiaque en intra hospitalier, l’infirmier-re :
A. Doit alerter et attendre l’arrivée du médecin
B. Ne peut pas commencer les manœuvres de réanimation mais va chercher le défibrillateur
C. Peut commencer les manœuvres de réanimation sauf si le patient est âgé de plus de 75ans
D. Doit alerter et commencer les manœuvres de réanimation, faire chercher le défibrillateur, poser une voie veineuse périphérique (VVP) et préparer une injection d’adrénaline
E. Appelle le 15, pose une VVP et prépare une injection d’adrénaline
Question 8 Indiquez la réponse exacte. En cas de crise convulsive, l’infirmier-re doit :
A. Poser une canule de Guédel dès le début de la crise
B. Poser une VVP et injecter une benzodiazépine en attendant le médecin
C. Mettre le patient en Position Latérale de Sécurité dès la phase résolutive
D. Pratiquer un massage cardio-pulmonaire durant la crise
E. Ventiler le patient dès le début de la crise
Question 9 Indiquez la réponse exacte. En cas d’hypoglycémie sévère contrôlée par une bandelette Hémo Gluco Test (HGT) :
A. Donner systématiquement un morceau de sucre per os
B. Poser systématiquement une VVP et injecter du Glucosé 30%
C. Poser systématiquement une VVP et injecter du Glucosé 10%
D. Donner du sucre per os si le patient est conscient et injecter uniquement sur prescription du Glucosé 30% s’il est inconscient
E. Donner du sucre per os si le patient est conscient et injecter, même sans prescription, du Glucosé 30 % s’il est inconscient
Question 10 Indiquez la réponse exacte. Concernant la matériovigilance :
A. C’est la vigilance concernant les médicaments
B. Elle s’exerce avant la mise sur le marché d’un dispositif médical
C. Le correspondant local de matériovigilance rapporte au niveau régional les incidents
D. Il existe plusieurs formulaires de signalement d’incident de dispositif médical
E. Une alerte nationale descendante informe les professionnels du retrait de dispositifs médicaux
Question 11 Indiquez la réponse exacte. Une de ces erreurs implique le pharmacien :
A. Erreur de dispensation du médicament
B. Erreur d’administration du médicament
C. Erreur de rédaction de la prescription
D. Mésusage du médicament
E. Non-respect d’une contre-indication
Question 12 Indiquez la réponse exacte. Un de ces “organes” n’est pas à risque dans une radiothérapie pour cancer du poumon gauche :
A. Cœur
B. Moelle épinière
C. Tronc cérébral
D. Poumon
E. Sein gauche
Question 13 Indiquez la réponse exacte. Un type de rayonnement est utilisé en radiothérapie externe :
A. Laser de haute énergie
B. Iridium
C. Photons X
D. UVB
E. Protons
Question 14 Indiquez la réponse exacte. Une de ces formes d’aide est une psychothérapie structurée :
A. Coaching
B. Médiation
C. Thérapie de soutien
D. Développement personnel
E. Thérapie cognitivo-comportementale
Question 15 Indiquez la réponse exacte. Concernant les Dispositifs Médicaux de Diagnostic In Vitro (DMDIV) :
A. La salive peut servir à la réalisation de tests rapides
B. La glycémie capillaire se mesure à partir d’un follicule capillaire
C. Le test d’orientation diagnostique des angines à streptocoque du groupe A sert à évaluer la résistance de ces bactéries aux antibiotiques
D. Un DMDIV peut évaluer l’état immunitaire vis-à-vis du tétanos
E. Aucune de ces réponses n’est exacte
Question 16 Indiquez la réponse exacte. Un de ces effets indésirables n’est pas observé habituellement avec un placebo :
A. Somnolence
B. Céphalée
C. Nausées
D. Vertiges
E. Allergie
Question 17 Indiquer la réponse fausse. Selon la réglementation en vigueur concernant l’administration d’un médicament, l’infirmier-re :
A. Est autorisé à retranscrire une prescription
B. Vérifie l’identité du patient
C. Vérifie la dénomination du médicament à administrer
D. Vérifie la date de péremption du médicament
E. Trace la non-administration du médicament
Question 18 Indiquer la réponse fausse. Selon l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, ces erreurs médicamenteuses constitutent des “never events” :
A. Erreur lors de l’administration de chlorure de potassium injectable
B. Erreur lors de la passation de la commande à la pharmacie
C. Erreur d’administration d’insuline
D. Erreur d’administration par voie intrathécale au lieu de la voie IV
E. Erreur d’administration de gaz à usage médical
Question 19 Indiquer la réponse fausse. La chimiothérapie anti-tumorale :
A. Est parfois curative
B. Se décide dans le cadre d’une prise en charge oncologique multi-disciplinaire
C. Sert parfois à améliorer les symptômes
D. Est toujours administrée après la chirurgie
E. Quand elle s’administre par voie intraveineuse, elle doit préférentiellement utiliser une chambre implantable ou un cathéter veineux central
Question 20 Indiquer la réponse fausse. La radiothérapie :
A. Est un traitement local des cancers
B. Peut parfois être responsable de toxicité cutanée sévère à type de brûlures
C. Vient toujours en complément de la chimiothérapie
D. S’administre jusqu’à la limite de la dose potentiellement toxique
E. Est parfois réalisée en même temps qu’une chimiothérapie
Question 21 Indiquer la réponse fausse. Le dispositif d’annonce du cancer dans les établissements de santé comprend :
A. Un temps médical d’annonce
B. Un temps soignant de soutien et de repérage des besoins du patient
C. Un temps d’accès à une équipe impliquée dans les soins de support
D. Un temps d’articulation à la médecine de ville
E. Un temps d’accès à une équipe impliquée dans les soins palliatifs
Question 22 Indiquer la réponse fausse. La consultation infirmière du dispositif d’annonce :
A. Devrait être réalisée peu de temps après la consultation médicale
B. Est interdite aux proches du patient au nom du respect du secret médical
C. Est importante pour instaurer un climat de confiance entre le patient, ses proches, et les soignants
D. Peut permettre d’être un moyen d’information vers le médecin traitant
E. Permet au patient de reformuler ce qu’il a compris de la maladie, de la prise en charge et des traitements qu’il va recevoir
Question 23 Indiquer la réponse fausse. Lors de la consultation infirmière. avant la chimiothérapie, l’infirmier-re :
A. Fait reformuler au patient ce qu’il a compris de sa maladie et de son pronostic
B. Réexplique les effets indésirables des traitements de chimiothérapie
C. Peut guider le patient vers d’autres soignants, psychologues notamment
D. Vérifie que le patient a un état veineux acceptable ou qu’une voie veineuse centrale a été posée
E. Peut faire hospitaliser le patient si nécessaire
Question 24 Indiquer la réponse fausse. L’infirmier-re en rééducation-réadaptation participe à :
A. La lutte contre les conséquences de l’immobilité
B. L’évaluation des capacités de compensation
C. La verticalisation précoce
D. La lutte contre les troubles de déglutition
E. La prévention des complications respiratoires
Vous êtes infirmière, en service d’Urgences et vous accueillez M. T. âgé de 56 ans, amené en voiture par sa femme. Il présente une vive douleur thoracique constrictive, qui a débuté spontanément depuis plus d’une heure. Le paracétamol (1 g) que sa femme lui a donné il y a 30 minutes n’a pas eu d’effet. C’est la première fois que cette douleur se produit et M. T. est très anxieux. Il a un surpoids modéré et sa femme signale qu’il est traité par simvastatine (ZOCOR®) .
Question 1 Relevez les éléments de gravité présents dans la situation. Quelle évaluation clinique faites – vous ? (2 points)
Question 2 La douleur s’intensifie : EN à 9/10. Le médecin vous demande d’appliquer le protocole morphine du service. Quelles sont les 2 vérifications obligatoires à faire auprès du patient avant de procéder à la titration de la morphine ? (1 point)
Question 3 Au vu de l’ECG, et des résultats biologiques, M.T. va être transféré en unité spécialisée. Vous avez à administrer de l’héparine non fractionnée en perfusion intraveineuse par pousse-seringue électrique.
La prescription est la suivante : Héparine Choay® 17 000 UI / 36 mL / 3 mL/h
Vous disposez de :
(3 points : Toute erreur dans les calculs et/ou dans le raisonnement entraînera zéro à la question )
a) Calculez le volume d’héparine nécessaire pour la préparation de cette seringue.
b) Vous installez la seringue sur le PSE à 9h45. Calculez l’heure de fin de perfusion de cette seringue, en supposant que le débit ne sera pas modifié.
Vous êtes infirmière en service de pneumologie et vous travaillez en binôme avec l’aide- soignant (AS) Gaspard. Vous prenez en charge M. H. âgé de 19 ans transféré des Urgences pour une crise d’asthme.
Vous avez à réaliser les actes suivants :
a) Dans le cadre de la collaboration, citez les actes qui pourront être réalisés par l’AS Gaspard ? (0,75 point)
b) Définissez le champ de la collaboration IDE/AS. (0,25 point)
c) Argumentez la notion de responsabilité partagée. (1 point)
Question 1 C
Question 2 D
Question 3 C
Question 4 C
Question 5 E
Question 6 C
Question 7 D
Question 8 C
Question 9 E
Question 10 E
Question 11 A
Question 12 C
Question 13 C
Question 14 E
Question 15 A
Question 16 E
Question 17 A
Question 18 B
Question 19 D
Question 20 C
Question 21 E
Question 22 B
Question 23 E
Question 24 B
Question 1
Siège de la douleur / intensité et caractéristique de la douleur / durée de la douleur / résistance au paracétamol ⇒ suspicion de syndrome coronarien (IDM ?) c’est une urgence car si la suspicion se confirme, le patient peut décompenser à tout moment et faire un arrêt cardiaque
Question 2
S’assurer qu’il n’est pas allergique à la morphine, s’assurer de son consentement à être traité par morphine
Question 3
a) Volume d’héparine à prélever :
25 000 UI dans 5 ml
17 000 UI dans X ml
= (17 000 x 5) / 25 000
= 3,4 ml
b) Heure de fin de perfusion :
D’abord je calcule la durée de perfusion de cette 1ère seringue avec prolongateur purgé. Volume restant dans la seringue à la mise en route du PSE :
V total – V de purge, soit 36 – 2 = 34 mL
Le débit étant de 3 mL /h, la durée de perfusion (D)sera : 3 mL en 1 heure
34 mL en X heures, soit D = 34/3 = 11,33 heures
1 h = 60 min, donc 0,33 h = 0,33 x 60 = 19,8 min soit ≈ 20 min
La seringue a été installée à 9h45 et sa perfusion se terminera dans 11heures et 20 min.
Heure de fin de perfusion : 9h45 + 11h20 = 21h05
Cette seringue se terminera donc à 21h05
a) Les soins suivants peuvent être effectués par Gaspard :
b) L’acte réalisé par l’AS dans le cadre de la collaboration doit relever du rôle propre de l’infirmier-re
c) L’AS est responsable de ses actes mais l’infirmière doit s’assurer que l’AS a les connaissances nécessaires à la mise en oeuvre de ces soins, du fait de sa formation initiale et continue et du diplôme obtenu et contrôler la qualité de l’exécution des actes de soins et est aussi responsable de ce qu’aura fait l’AS
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