UE 2.11.S1 – Pharmacologie et thérapeutiques
Université de Limoges (87)
Janvier 2019
Sujet
Question n°1 – Une molécule soluble dans l’eau :
A. Est polaire
B. Est solvatée
C. Est forcément apolaire
D. Peut posséder un dipôle
E. Peut être acide ou basique
Question n°2 – La concentration en mole par litre d’eau d’une molécule :
A. Peut dépendre des conditions de températures extrêmes
B. S’appelle la molarité
C. Permet de déterminer la molalité
D. S’applique même aux molécules insolubles dans l’eau
E. Permet de quantifier la notion de concentration formelle
Question n°3 – A propos des formes liquides :
A. Les suspensions doivent répondre au critère de limpidité
B. Les suspensions sont constituées de particules solides dispersées dans un liquide
C. Les émulsions sont des formes dispersées constituées de deux phases liquides miscibles
D. Une émulsion H/L est constituée d’une phase interne huileuse et d’une phase externe aqueuse
E. Les sirops sont des préparations liquides non aqueuses, visqueuses et sucrées
Question n°4 – A propos des comprimés :
A. Les comprimés enrobés libèrent obligatoirement le principe actif dans l’intestin
B. Les comprimés matriciels sont des comprimés à libération conventionnelle
C. Un comprimé enrobé à libération prolongée ne doit pas être broyé sous peine de modifier la mise à disposition du principe actif
D. Les comprimés gastrorésistants libèrent Ie principe actif dans l’estomac
E. Un comprimé bicouche peut permettre d’associer deux principes actifs incompatibles
Question n°5 – Les formes suivantes sont des formes à libération accélérée :
A. Les dispositifs transdermiques
B. Les comprimés dispersible
C. Les comprimés solubles
D. Les implants
E. Les lyophilisats oraux
Question n°6 – A propos des voies d’administration des médicaments :
A. La voie orale ne permet pas l’administration de principes actifs dégradables à un pH inférieur à 5
B. Pour une meme voie d’administration, la vitesse de mise à disposition du principe actif peut être modulée par le choix de la forme galénique et de la formulation
C. En cas d’urgence la voie intraveineuse est la voie privilégiée
D. Toutes les préparations administrées par voie oculaire sont stériles
E. La voie cutanée permet une action locale uniquement
Question n°7 – Dans le cas d’une forme administrée par voie orale :
A. La phase biopharmaceutique démarre par la dissolution du principe actif
B. Seule la fraction dissoute de principe actif peut être absorbée
C. La durée de la phase pharmacocinétique est plus courte pour une solution buvable que pour un comprimé nu contenant le même principe actif
D. La phase pharmacodynamique succède à la phase pharmacocinétique
E. La phase biopharmaceutique est plus longue que dans le cas d’une forme administrée par voie intraveineuse
Question n°8 – A propos des préparations injectables :
A. Dans l’idéal, une solution aqueuse doit avoir un pH compris entre 8 et 9
B. Une solution isotonique respecte la structure des globules rouges
C. Une solution hypotonique provoque le gonflement des hématies
D. Une solution hypertonique provoque la turgescence des hématies
E. Une solution de NaCL de concentration égale à 10,5% est une solution isotonique
Question n°9 – Concernant la biodisponibilité :
A. Elle est étudiée par dosage du principe actif dans le sang au cours du temps après administration de la forme galénique
B. Elle est étudiée par dosage du principe actif dans le milieu gastrique lorsque la forme galénique est administrée par voie orale
C. Elle est modulable par le choix de la voie d’administration
D. La rapidité de mise à disposition du principe actif est évaluée par la mesure du Tmax (temps correspondant à la concentration maximale)
E. La vitesse de mise à disposition du principe actif est estimée par la valeur du paramètre AUC (aire sous la courbe)
Question n°10 – La cible moléculaire d’un médicament peut être :
A. Une enzyme extracellulaire
B. Un organe
C. Un canal ionique
D. Une cellule
E. Un transporteur ionique
Question n°11 – Le choix d’un analgésique se fera en fonction de(s) :
A. Précautions d’emploi
B. L’origine de la douleur
C. L’origine raciale du patient
D. La pathologie du patient
E. L’intensité de la douleur
Question n°12 – Les morphiniques :
A. Peuvent induire une dépendance
B. Peuvent être des agonistes ou des agonistes/antagonistes
C. Peuvent être des antalgiques de palier 2 ou 3
D. Se fixent sur les récepteurs aux oestrogènes
E. Peuvent induire une ostéoporose
Question n°13 – Les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) sont :
A. Des antiagrégants plaquettaires
B. Des anti-nauséeux
C. Indiqués dans l’arthrose douloureuse
D. Indiqués dans l’ostéoporose
E. Des antalgiques
Question n°14 – Concernant la colchicine :
A. Elle est indiquée dans le traitement de fond de la goutte
B. Sa marge thérapeutique est large
C. Elle ne peut pas être associée aux antidépresseurs
D. Son effet indésirable le plus fréquent est la diarrhée
E. Elle a un effet antiagrégant plaquettaire
Question n°15 – Concernant le paracétamol :
A. Il est antiagrégant plaquettaire
B. C’est un antalgique
C. En cas de surdosage, il peut induire une insuffisance rénale
D. Il est antipyrétique
E. Il est contre-indiqué chez la femme enceinte
Question n°16 – Concernant l’anesthésie générale :
A. La perte de conscience peut s’accompagner d’une dépression respiratoire
B. L’induction doit être rapide
C. Un anesthésique général doit avoir une marge thérapeutique étroite
D. Les complications au cours d’une anesthésie générale peuvent être un spasme laryngé et pharyngé
E. Le stade d’excitation en début d’anesthésie permet des petites interventions sans perte de conscience
Question n°17 – Les indications des AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) sont :
A. Les tendinites
B. Les douleurs neuropathiques
C. L’ostéoporose
D. La fièvre
E. Les ulcères gastriques
Question n°18 – Il faut faire attention aux interactions médicamenteuses des AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) en association avec :
A. Les anti-vitamines K
B. Le paracétamol
C. Les héparines
D. Le tramadol
E. Le lithium
Question n°19 – Les règles à respecter pour un patient sous lithium sont :
A. Respecter la posologie
B. Boire beaucoup
C. Faire attention à l’association médicamenteuse : lithium + paracatémol
D. Mesurer le taux sanguin de lithium tous les 3 mois lorsque le traitement est équilibré
E. Faire attention à l’association médicamenteuse : lithium + diurétique
Question n°20 – Les indications possibles des antidépresseurs sont :
A. L’insomnie
B. Les neuropathies périphériques douloureuses
C. Les phobies
D. Les troubles obsessionnels compulsifs
E. L’épilepsie
Exercice 1 – Infirmier(e) dans un service de chirurgie vous prenez en charge madame X. Le médecin lui a prescrit le traitement suivant à partir de 12h :
Glucosé 5%, 1,5 litre par 24h avec :
- Chlorure de potassium : 2g / litre
- Chlorure de Sodium : 3g / litre
Vous disposez :
- D’ampoules de KCl 10%, 1g/10ml
- D’ampoules de NaCl 20%, 2g/10ml
- De poches de glucosé à 5% de 1000ml et 500ml
1.1 – Calculer le volume de chaque poche de perfusion après répartition des électrolytes
1.2 – Calculer pour chaque poche de perfusion le débit en gouttes par minute
1.3 – Réaliser la planification des perfusions sur 24h à partir de 12h
Exercice 2 – Etudiant(e) infirmière en semestre 1, vous êtes en stage dans un lycée. Vous recevez Blue 19 ans étudiante de BTS avec votre tutrice. Blue vous dit :
- “Mon médecin m’a prescrit pour le stress et l’anxiété du Lexomyl® (benzodiazépine) pour 5 jours. Je suis au troisième jour de traitement. Cela me rend somnolente la journée, je suis moins vigilante en voiture. J’ai l’impression de perdre la mémoire. J’ai la tête qui tourne le matin quand je me lève. Cela ne me fait même pas du bien, je me sens plus agitée et anxieuse. Cela ne m’aide pas pour mes révisions. J’ai envie d’arrêter le traitement d’autant plus que ces troubles sont indiqués dans la notice, qu’en pensez vous ?”
2.1 – Définir et indiquer les propriétés médicamenteuses des benzodiazépines
2.2 – Que répondez-vous à Blue ? Argumentez vos propos avec vos connaissances en pharmacie
Source: Université de Limoges