UE 2.11.S5 – Pharmacologie et thérapeutiques
Université de Limoges (87)
Janvier 2019

Sujet
Questions à choix multiple

Question n°1 – Un effet indésirable médicamenteux :

A. Doit être déclaré aux autorités de santé quelle que soit sa gravité
B. Doit être adressé au centre régional de pharmacovigilance de la région d’exercice du professionnel de santé qui constate l’effet
C. Doit être adressé à l’Agence Régionale de Santé (ARS)
D. Doit être adressé au laboratoire pharmaceutique qui commercialise le médicament en cause
E. Peut être déclaré par le malade lui-même

 

Question n°2 – A propos des effets indésirables des médicaments :

A. Ils sont parfois liés à un mésusage du médicament
B. Ils sont toujours évitables
C. Ils peuvent résulter d’une erreur médicamenteuse
D. Ils sont tous connus avant la mise sur le marché des médicaments
E. Il n’est pas nécessaire de les signaler quand ils sont fréquents

 

Question n°3 – A propos des contraceptifs estroprogestatifs (COEP) de 2e génération :

A. L’efficacité contraceptive d’un COEP est la même que celle d’un préservatif
B. Les différents types de COEP ont quasiment la même efficacité contraceptive
C. Tous les contraceptifs estroprogestatifs sont associés à une augmentation du risque d’accidents thromboemboliques artériel ou veineux
D. Les COEP de 3è et 4è générations sont associés à un risque accru d’évènements thromboemboliques par rapport aux COEP de 2è génération
E. Ils exposent à un risque d’infarctus du myocarde et d’AVC

 

Question n°4 – A propos des contraceptifs oraux estroprogestatifs (COEP) :

A. Les contraceptifs oraux estroprogestatifs (COEP) sont parmi les moyens les plus efficaces (indice de Pearl <1) pour la prévention des grossesses non désirées
B. Ils augmentent la perméabilité de la glaire cervicale aux spermatozoïdes
C. Ils peuvent entrainer une hypertension artérielle
D. Ils sont contre-indiqués en cas de cancer du sein hormono-dépendant
E. Avant leur prescription, il est indispensable de rechercher des facteurs de risque thromboembolique personnels ou familiaux

 

Question n°5 – A propos de la pilule du lendemain : lévonorgestrel :

A. C’est une contraception d’urgence
B. Elle est gratuite pour les mineurs
C. Elle peut être obtenue sans ordonnance
D. L’efficacité de la contraception d’urgence diminue en fonction du temps écoulé depuis le rapport non protégé
E. Le lévonorgestrel en contraception d’urgence est efficace jusqu’à 5 jours après un rapport non protégé

 

Question n°6 – A propos des médicaments agissant sur la thyroïde :

A. La lévothyroxine est indiquée dans l’hypothyroïdie
B. Le carbimazole est indiqué dans l’hypothyroïdie
C. La lévothyroxine peut être utilisée chez la femme enceinte
D. Le carbimazole est un antithyroïdien de synthèse
E. La lévothyroxine est contre-indiquée au cours de l’allaitement

 

Question n°7 – Les médicaments suivants sont susceptibles d’entrainer une dysthyroïdie :

A. Amiodarone
B. Lithium
C. Paracétamol
D. Produit de contraste iodé
E. Amoxicilline

 

Question n°8 – Concernant la phytothérapie :

A. Elle peut se substituer à un traitement pour une pathologie lourde si celui-ci est mal toléré
B. Les produits de phytothérapie ne possèdent pas de données toxicologiques sur le long cours
C. C’est une pratique qui est très récente
D. Elle fait souvent l’objet d’automédication
E. Elle utilise des plantes toxiques

 

Question n°9 – Les produits homéopathiques peuvent être commercialisés :

A. Sous forme de pommade
B. Sous forme de poches pour perfusion
C. Sous forme de granules
D. Sous forme de solutions buvables
E. Sous forme de comprimés

 

Question n°10 – Les médicaments bétabloquants :

A. Sont indiqués dans le traitement de l’hypertension artérielle
B. Sont indiqués dans le traitement de l’angor
C. Certains sont indiqués dans le traitement de l’insuffisance cardiaque
D. Certains sont indiqués dans le traitement des troubles de rythme supraventriculaire
E. Certains sont indiqués dans le traitement des troubles de conduction auriculo-ventriculaire

 

Question n°11 – Les classes pharmacologiques de première intention dans le traitement de l’hypertension artérielle comprennent :

A. Les dérivés nitrés
B. Les diurétiques thiazidiques ou apparentés
C. Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion
D. Les inhibiteurs calciques (ou antagonistes calciques)
E. Les diurétiques de l’anse

 

Question n°12 – Concernant l’insuffisance coronarienne :

A. Les diurétiques sont indiqués dans le traitement de l’angor d’effort stable
B. Certaines dihydropyridines doivent être évitées
C. Les dérivés nitrés sont indiqués dans le traitement de la crise d’angor
D. Les anticoagulants oraux sont indiqués
E. Certaines statines ont un effet préventif des récidives d’angor et de l’infarctus du myocarde

 

Question n°13 – A propos des médicaments hypolipémiants :

A. L’effet principal des statines est une diminution du HDL cholestérol
B. Les statines peuvent entrainer des myotoxicités
C. Les statines peuvent être utilisées pendant la grossesse
D. L’effet principal des fibrates est une diminution des triglycérides
E. Les statines doivent être administrées le soir pour diminuer le pic de synthèse du cholestérol le matin

 

Question n°14 – A propos des antidiabétiques :

A. Les antidiabétiques oraux sont utilisés dans le diabète de type 2
B. La metformine peut entrainer des acidoses lactiques rares mais graves
C. Tous les antidiabétiques oraux agissent en mimant l’effet de l’insuline
D. Les sulfamides hypoglycémiants ont pour effets indésirables des hypoglycémies
E. Les incrétines sont des hormones sécrétées par les cellules intestinales après la prise alimentaire qui stimulent la sécrétion s’insuline glucose dépendante

 

Question n°15 – A propos des insulines utilisées en thérapeutique :

A. L’insuline est habituellement administrée par voie sous cutanée
B. L’effet indésirable le plus fréquent de l’insuline est l’hypoglycémie
C. Il existe des insulines d’action rapide, d’action intermédiaire et des mélanges d’action rapide et intermédiaire
D. La dose d’insuline est exprimée en mg/kg
E. Avant ouverture, les insulines se conservent 24 à 36 mois au réfrigérateur (2 à 8°C), dans leur emballage d’origine et à l’abri de la lumière

 

Question n°16 – A propos des antiépileptiques :

A. Ils peuvent aussi être utilisés dans le traitement des psychoses maniaco-dépressives
B. Il est possible d’utiliser n’importe quel antiépileptique, quelle que soit la forme de l’épilepsie
C. Des interactions médicamenteuses peuvent modifier les concentrations sanguines de certaines antiépileptiques
D. Certains antiépileptiques ne doivent pas être administrées pendant la grossesse car ils sont tératogènes
E. La carbamazépine peut diminuer les concentrations de certains médicaments par induction enzymatique

 

Question n°17 – Le traitement par radiothérapie :

A. N’est utile pour traiter que peu de types de cancers
B. Empêche la multiplication des cellules cancéreuses
C. Ne permet pas d’épargner les tissus sains
D. Peut être utilisé à visée antalgique
E. Permet parfois d’éviter une chirurgie délabrante

 

Question n°18 – Un traitement par radiothérapie :

A. Après une chirurgie
B. Comme traitement exclusif du cancer (radiothérapie seule)
C. Associé à une chimiothérapie concomitante
D. Dans un but antalgique (anti douleur)
E. A but curatif (guérison) dans les cancers métastatiques

 

Question n°19 – Afin de prévenir une radio épithélite (rougeur cutanée) en cours de radiothérapie, il est conseillé :

A. D’appliquer des huiles essentielles sur la zone irradiée
B. De porter des vêtements en coton
C. De ne pas mettre de déodorant en cas de radiothérapie du sein
D. De ne pas s’exposer au soleil
E. D’utiliser une lotion asséchante tout au long du traitement

 

Question n°20 – La chimiothérapie anticancéreuse répond aux notions suivantes :

A. La prescription doit être individualisée
B. La chimiothérapie est plus active sur une tumeur de petit volume
C. Elle doit être utilisée si une tumeur est mesurable
D. La dose administrée dépend du poids et de l’âge du patient
E. Une poly chimiothérapie utilise des produits actifs individuellement

 


Source: Université de Limoges