I. Quoi ?
Ensemble des processus qui permettent d’apprendre sous l’influence de son environnement et de son expérience
Pour apprendre il n’y a pas une voie unique. Ce qui détermine la capacité d’apprendre c’est la mise en relation d’informations nouvelles avec ses expériences passées et son projet actuel
Passe par la réflexion sur ses modes d’apprentissage: “apprendre à apprendre”
C’est un processus personnel qui se construit dans l’interaction avec des formateurs qui facilitent les acquisitions et assurent la médiation entre les savoirs
II. Qui ?
Apprenant, auteur de ses apprentissages
III. Avec qui ?
Soi-même (autoformation)
Médiateurs (formateur, tuteur, encadrant)
Groupes de pairs
Patients, groupe de patients
IV. Où ?
Lieux de formation: instituts, facultés, secteurs d’activités
Médiathèques, internet
V. Quand ?
L’apprentissage n’est possible que lorsque l’ancien savoir en fonction apparaît périmé à l’apprenant (acceptation du changement de conception)
VI. Pourquoi ?
Construire ses compétences et son identité professionnelle
Se développer en tant que professionnel et en tant que personne
Estime de soi, renforcement du pouvoir de réflexivité et du pouvoir d’agir sur son environnement
Appartenance à un groupe professionnel
Sentiment de sécurité, de réalisation de soi
VII. Comment ?
L’acte d’apprendre s’appuie aujourd’hui sur des théories cognitives qui s’intéressent aux stratégies mentales, aux modes de raisonnement et de résolutions de problèmes: comment s’y prendre pour réaliser telle action ou tâche ?
Ces théories distinguent plusieurs types de connaissances
- les connaissances déclaratives: savoirs théoriques
- les connaissances procédurales: savoir faire
- les connaissances conditionnelles: connaissances métacognitives (connaissances destinées à mieux intégrer l’information: ce dont j’ai besoin pour résoudre la tâche)
La déconstruction des conceptions de l’apprenant est une étape préalable à l’apprentissage (nécessité d’inventaire des représentations, des connaissances antérieures donc connaissance des apprenants pour le médiateur)
La sphère affectivo-émotionnelle doit être prise en compte car elle joue un rôle stratégique très important dans l’acte d’apprendre