Atropine sur base-données-publique.medicaments.gouv.fr
Cours école IADE
Les produits de l’anesthésie, Xavier Sauvageon, Arnette
Pharmacologie en anesthésie réanimation à l’usage des IADE, Théveneau, Kechiche, 2017, Lamarre
Urg drogues, Philippe Ecalard, Arnette
Mis à jour le 06/04/2025
Atropine® (Sulfate d’atropine) est un parasympatolytique direct. C’est un vagolytique d’action compétitive avec l’acétylcholine sur les récepteurs muscariniques.
Pharmacodynamie et effets
Pharmacocinétique
Atropine® (Sulfate d’atropine) dispose de plusieurs présentations sous forme de :
Bradycardie, blocs auriculo-ventriculaires
Intoxication aux organophosphorés, aux inhibiteurs de l’acétylcholinestérase, aux carbamates et aux champignons muscariniques
Médicament pré-anesthésique pour prévenir les réactions vagales (intubation, manipulation chirurgicale)
Limitations des effets muscariniques de la Prostigmine
Hypersensibilité à l’un des constituants
Glaucome à angle fermé
Troubles urétro-prostatiques (risque de rétention urinaire)
Tachycardie et insuffisance cardiaque
Ces contre-indications ne s’appliquent pas aux situations d’urgence engageant le pronostic vital
Dose dépendante
Sécheresse buccale
Troubles de l’accommodation, mydriase
Constipation
Tachycardie, palpitations
Excitation, hallucinations
Hyperthermie possible
Rétention d’urine
Administration : possible en injection intraveineuse, intramusculaire ou sous-cutanée.
Surveillance : fréquence cardiaque, pression artérielle, fréquence respiratoire, SpO2
Autres médicaments avec une activité anticholinergique (risque de potentialisation des effets indésirables atropiniques).
Cardiologie : 0,5 mg à 1 mg IV
Décurarisation : 20 µg/kg en association à la Prostigmine
Intoxication aux organophosphorés : 2 mg IV puis 1 mg toutes les 30 min jusqu’à assèchement des sécrétions
Pédiatrie : 20 µg/kg en IV
Signes de surdosage :
Traitement symptomatique
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