Pathologies et thérapeutiques en soins infirmiers, Kim Quintero Y Perez, 2018, Elsevier Masson
Mémo guide infirmier, Pascal Hallouët, 2017, Elsevier Masson
Diplôme infirmier, Tout le semestre 4 et 5, 2018, Sup’Foucher
Guide pratique infirmier, Perlemuter, 2020, Elsevier Masson
Réussir tout le diplôme infirmier, 2019, Vuibert
e-cancer.fr
Mis à jour le 07/05/2020
Le cancer de la prostate est un cancer hormonodépendant. C’est le premier cancer et la deuxième cause (voire troisième selon les sources) de mortalité par cancer chez l’homme.
Un dépistage individuel est proposé aux patients entre 50 et 75 ans voire plus tôt si le patient présente des facteurs de risque (ethnie ou hérédité).
La prostate est une glande formée d’un épithélium glandulaire, à sécrétions endocrine et exocrine, traversée par l’urètre.
Le cancer de la prostate est une maladie qui se développe à partir de cellules de la prostate initialement normales qui se transforment et se multiplient de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne.
90% des cancers de la prostate sont des adénocarcinomes ; ils se développent à partir des cellules qui constituent le tissu de revêtement de la prostate (cellules épithéliales).
Les facteurs de risque du cancer de la prostate sont les suivants :
Examen clinique : induration au toucher rectal (palpation glande prostatique)
Biologie : augmentation du PSA (Prostatic Specific Antigen). En revanche, un résultat élevé ne signifie pas forcément qu’il existe un cancer (il peut s’agir d’une hypertrophie bénigne de la prostate, une inflammation ou une infection de la prostate). Il peut également être normal en cas de cancer de la prostate.
Biopsie de prostate afin d’établir le diagnostic de cancer de la prostate. C’est l’examen clé du diagnostic. Elle est réalisée si le toucher rectal fait évoquer un cancer et/ou si le PSA augmente au fil du temps. Elle est réalisée au cours d’une échographie transrectale.
Symptômes urinaires : troubles mictionnels, douleurs mictionnelles, pollakiurie, dysurie, douleurs lombaires, hématurie
Symptômes généraux (souvent présents lors de métastases) : douleurs osseuses, AEG, anémie, perte de poids
Le bilan d’extension peut nécessiter des examens complémentaires :
T1 : tumeur limitée à la prostate et sans anomalie au toucher rectal
T2 : tumeur avec anomalie au toucher rectal, touchant un ou deux lobes de la prostate
T3 : montre un débordement de la capsule prostatique (avec ou sans atteinte des vésicules séminales)
T4 : montre une atteinte des organes voisins (vessie, rectum, os)
N1 : cancer avec atteinte ganglionnaire régionale
M1 : cancer avec atteinte métastatique (essentiellement osseuse)
Cancer localisé
Cancer localement avancé
Cancer métastatique
Score histo-pronostique de Gleason : score qui attribue deux chiffres lors de l’examen au microscope du tissu de la prostate permettant. Il permet de donner un score du tissu prostatique bénin au plus agressif.
Plus le cancer est dépisté tôt sans envahissement à distance, plus les chances de guérison sont élevées. Les traitements dépendent de l’âge, de l’espérance de vie et du stade du cancer.
Surveillance active : le traitement n’est pas systématique, il est possible de surveiller le cancer sans traiter d’emblée (cancer peu évolutif, sans symptôme, toucher rectal normal, cellules peu agressives …).
Prostatectomie : ablation chirurgicale de la prostate et des vésicules séminales
Radiothérapie externe : rayonnement à haute énergie pour détruire les cellules cancéreuses
Curiethérapie : irradiation grâce à des grains radioactifs insérés directement dans la prostate sous contrôle échographique
Hormonothérapie : médicaments ou ablation chirurgicale des glandes testiculaires (castration chimique ou chirurgicale) afin de réduire la production de testostérone.
Traitement de la douleur si nécessaire.
Toucher rectal annuel
Dosage de PSA sérique semestriel pendant les quatre années après le cancer puis annuel ensuite
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