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Processus physiopathologiques, Sup’Foucher
L’intégrale diplôme en 6 semestres, Pascal Hallouët, Elsevier Masson
L’intégrale stages en 17 spécialités, Laurent Sabbah, Elsevier Masson
Mis à jour le 15/09/2019
L’infarctus du myocarde est une complication de l’angine de poitrine qui correspond à une occlusion aigüe d’une coronaire. Cette occlusion entraîne une nécrose d’une partie du muscle cardiaque (le myocarde), la zone n’est alors plus irriguée par les artères coronaires lui apportant normalement l’oxygène véhiculé par le sang.
Le point de départ de la lésion est une plaque d’athérome siégeant au niveau d’une artère coronaire. La thrombose provoque l’obstruction de l’artère, provoquant des lésions ischémiques dans le territoire myocardique qu’elle vascularise.
Les cellules myocardites atoxiques perdent leur propriété de conduction et d’excitabilité, finissent par se nécroser et provoquent des troubles du rythme ventriculaire.
Facteurs de risque intrinsèques
Facteurs de risque extrinsèques
Les signes de l’infarctus du myocarde sont les suivants :
Les examens complémentaires sont nombreux mais l’électrocardiogramme et le dosage des enzymes cardiaques sont les principaux.
Électrocardiogramme 12 et 18 dérivations :
Bilan sanguin : notamment les enzymes cardiaques CPK et Troponine (élevées en cas d’infarctus du myocarde)
Échocardiographie : bilan de contractilité, recherche de complications, mesure de la fraction d’éjection du ventricule gauche
Radio pulmonaire : recherche de complications (insuffisance cardiaque, souffle …)
Coronarographie : pour préciser la topographie des lésions et débuter un traitement
L’objectif du traitement est la restauration la plus précoce possible du flux coronaire pour préserver la fonction du ventricule gauche et améliorer le pronostic.
Conditionnement :
Antalgiques : pouvant aller jusqu’aux antalgiques de palier 3 pour soulager la douleur (Morphine)
Antiagrégants : Aspirine® IV (Aspégic®) 500mg + Clopidogrel (Plavix®) dose de charge de 600 mg per os ou Ticagrélor (Brilique®) dose de charge de 180 mg per os
Anticoagulants : soit héparine non fractionnée à dose efficace (bonus de 70-100 UI/kg sans dépasser 5 000 UI, puis dose efficace entre 15 et 20 UI/kg/h à adapter à l’héparinémie), soit HBPM (0,5 mg/kg en bolus puis 1 mg/kg sous-cutané 2 fois par jour)
Anti-ischémiques : bêtabloquants (sauf OAP ou bradycardie)
Deux possibilités pour la levée du thrombus :
Traitement mis en place après la revascularisation :
Traitement à la sortie de l’hôpital :
Plus le traitement est rapide (avant la 6e heure), plus le pronostic est bon. Plus il est tardif, plus l’étendue de la nécrose est grande et plus il y a de risque de complications potentiellement mortelles.
On considère que :
Les complications de l’infarctus du myocarde sont les suivantes :
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Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ? Les facteurs de risque de l’infarctus du myocarde sont : (Août 2017 – Université Paris Descartes)
Parmi les propositions suivantes, laquelle est vraie ? La première cause d’infarctus du myocarde est : (Août 2017 – Université Paris Descartes)
Parmi les propositions suivantes, laquelle est vraie ? Lors de la prise en charge initiale de l’infarctus du myocarde, avant procédure invasive, la prise en charge consiste en : (Août 2017 – Université Paris Descartes)
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ? Les principaux signes électrocardiographiques de l’infarctus du myocarde en phase aiguë sont : (Janvier 2017 – Université Paris Descartes)
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ? Les caractéristiques de la douleur de l’infarctus du myocarde sont : (Janvier 2017 – Université Paris Descartes)
Parmi les symptômes de l’infarctus du myocarde, lequel est vrai ? (Janvier 2017 – Université Paris Descartes)
Cocher la réponse exacte concernant la physiopathologie de l’infarctus du myocarde : (Août 2015 – Université Paris Descartes)
Cocher les 3 réponses exactes concernant l’infarctus du myocarde à la phase aiguë : (Août 2015 – Université Paris Descartes)
De quelle pathologie l’infarctus du myocarde est-il une complication ?
Quels sont les facteurs de risque de l’infarctus du myocarde ?
Quels sont les signes que l’on peut retrouver dans l’infarctus du myocarde ?
Parmi ces propositions concernant les examens complémentaires dans l’infarctus du myocarde, lesquelles sont vraies ?
Parmi ces propositions concernant le traitement de l’infarctus du myocarde à la phase aiguë, lesquelles sont vraies ?
Quelles sont les complications possibles de l’infarctus du myocarde ?
L’infarctus du myocarde est une complication de l’angine de poitrine qui correspond à une occlusion aigüe d’une coronaire. Cette occlusion entraîne une nécrose d’une partie du muscle cardiaque (le myocarde), la zone n’est alors plus irriguée par les artères coronaires lui apportant normalement l’oxygène véhiculé par le sang.
Le point de départ de la lésion est une plaque d’athérome siégeant au niveau d’une artère coronaire. La thrombose provoque l’obstruction de l’artère, provoquant des lésions ischémiques dans le territoire myocardique qu’elle vascularise.
Les cellules myocardites atoxiques perdent leur propriété de conduction et d’excitabilité, finissent par se nécroser et provoquent des troubles du rythme ventriculaire.
Il s’agit d’une urgence médicale mettant en jeu le pronostic vital ; au-delà d’un délai de 6 heures, la nécrose est le plus souvent irréversible.
Facteurs de risque intrinsèques
Facteurs de risque extrinsèques
Les signes de l’infarctus du myocarde sont les suivants :
Les examens complémentaires sont nombreux mais l’électrocardiogramme et le dosage des enzymes cardiaques sont les principaux.
Électrocardiogramme 12 et 18 dérivations :
Bilan sanguin : notamment les enzymes cardiaques CPK et Troponine (élevées en cas d’infarctus du myocarde)
Échocardiographie
: bilan de contractilité, recherche de complications, mesure de la fraction d’éjection du ventricule gauche
Radio pulmonaire : recherche de complications (insuffisance cardiaque, souffle …)
Coronarographie : pour préciser la topographie des lésions et débuter un traitement
L’objectif du traitement est la restauration la plus précoce possible du flux coronaire pour préserver la fonction du ventricule gauche et améliorer le pronostic.
Conditionnement :
Antalgiques : pouvant aller jusqu’aux antalgiques de palier 3 pour soulager la douleur (Morphine)
Antiagrégants : Aspirine® IV (Aspégic®) 500mg + Clopidogrel (Plavix®) dose de charge de 600 mg per os ou Ticagrélor (Brilique®) dose de charge de 180 mg per os
Anticoagulants : soit héparine non fractionnée à dose efficace (bonus de 70-100 UI/kg sans dépasser 5 000 UI, puis dose efficace entre 15 et 20 UI/kg/h à adapter à l’héparinémie), soit HBPM (0,5 mg/kg en bolus puis 1 mg/kg sous-cutané 2 fois par jour)
Anti-ischémiques : bêtabloquants (sauf OAP ou bradycardie)
Deux possibilités pour la levée du thrombus :
Traitement mis en place après la revascularisation :
Traitement à la sortie de l’hôpital :
Plus le traitement est rapide (avant la 6e heure), plus le pronostic est bon. Plus il est tardif, plus l’étendue de la nécrose est grande et plus il y a de risque de complications potentiellement mortelles.
On considère que :
Les complications de l’infarctus du myocarde sont les suivantes :
Sources: https://www.fedecardio.org / Processus physiopathologiques, Sup’Foucher / L’intégrale diplôme en 6 semestres, Pascal Hallouët, Elsevier Masson / L’intégrale stages en 17 spécialités, Laurent Sabbah, Elsevier Masson
Mis à jour le 15/09/2019
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