Science de l’adaptation du travail à l’homme (amélioration des postes, diminution de la fatigue physique et nerveuse)
Recherche d’une meilleure adaptation entre une fonction, un matériel et son utilisateur
Etude scientifique de la relation entre l’homme et ses moyens, méthodes et milieux de travail
Application des connaissances à la conception de systèmes “qui puissent être utilisés avec le maximum de confort, de sécurité et d’efficacié par le plus grand nombre”
Vient du grec Ergon (travail) et Nomos (règles)
1949 Ergonomics Research Society
Fondées sur des modèles de la situation de travail
Rassemble des connaissances sur le fonctionnement de l’homme en activité afin de l’appliquer à la conception des tâches, machines, outils…
Productivité du système “Homme-Machine” basée sur une vue globale des conditions de travail
Participation de tous les acteurs: concepteurs et utilisateurs
Conception, correction, aménagement, réorganisation
Vient du latin
Manutention: tenir avec les mains
C’est un ensemble coordonné de procédés pratiques concernant les divers déplacements nécessités par les soins et les activités de la vie quotidienne des malades
Elle vise l’acquisition d’un savoir-faire à mettre en oeuvre dans une double perspective:
En général, on ne fait pas participer le patient par peur de le blesser ou par manque de connaissances
Lorsqu’une personne âgée ou handicapée est en difficulté, on a tendance à faire à sa place ce qui peut entraîner
Garder le dos droit
Agir avec les jambes
Faire corps avec la charge à manipuler
Se rapprocher de l’objet à manipuler
Rechercher l’équilibre
Fixer la colonne vertébrale
Utiliser la force des jambes
Faire travailler les bras en traction simple
Eviter les torsions en charge
Pour tourner, il faut déplacer les pieds
Effet du bras de lever et sollicitation de la colonne vertébrale
Assurer une bonne prise de l’objet à manipuler
Le squelette
La colonne vertébrale est composée de vertèbres
La vertèbre
Entre chaque vertèbre, on a un disque intervertébral (anneau fibreux + noyau gélatineux)
En position courbée, on multiplie par 3, la charge exercée au niveau de la colonne vertébrale
Accident distal: noyau coincé entre 2 vertèbres
Les différentes formes d’accident de la colonne vertébrale
Le vieillissement naturel du disque débute dès la fin de la croissance (20-25 ans), s’accumule alors toutes les situations à risque (formation de crevasses, noyau granuleux)
Les postures à risque pour la colonne vertébrale (articulation semi-mobile)
Le rôle des muscules de la colonne vertébrale: ils vont nous aider à supporter notre colonne vertébrale
Muscle: 45% chez l’homme et 35% chez la femme
L’activité musculaire: activité dynamique (levé du patient du lit au fauteuil) et activité statique (toilette au lit du patient)
Déchets d’activité: gaz carbonique et acide lactique
L’activité statique est plus dangereuse que l’activité dynamique
C’est la contraction/décontraction des muscles qui permet leur nutrition mais surtout l’élimination des déchets produits par leur contraction
Si le muscle ne se décontracte pas: excès d’acide lactique entraînant des courbatures, des déchirures, des lumbagos
Trop solliciter ses bras et ses épaules provoque des contraintes énormes au niveau cervical car les membres supérieurs sont fixés aux omoplates qui sont suspendues aux cervicales par le muscle trapèze.
L’épaule est une articulation très fragile car très mobile et donc instable. La stabilité de l’épaule est assurée principalement par de petits muscles fins: la coiffe des rotateurs
Risque de tendinite élevé sur les membres supérieurs (canal carpien)
Comment éviter un canal carpien ?
Ils maintiennent en contact les surfaces articulaires lors des mouvements et assurent la stabilité de l’articulation. En pathologie, les lésions des ligaments sont: des entorses (élongations) ou des ruptures (déchirures)
Comment éviter les entorses ?
Décret n°92-958 du 3 septembre 1992
Relatif aux prescriptions minimales de sécurité et de santé concernant la manutention manuelle de charges comportant des risques, notamment dorso-lombaires, pour les travailleurs
Art. R 231-70
Les travailleurs reçoivent des indications estimatives et, chaque fois que possible, des informations précises sur le poids de la charge et sur la position de son centre de gravité
Art. R 231-72
Lorsque le recours à la manutention est inévitable et que les aides mécaniques ne peuvent pas être mises en oeuvre, un travailleur homme ne peut être admis à porter de façon habituelle des charges supérieures à 55kg qu’à condition d’y avoir été reconnu apte par le médecin de travail, sans que ces charges puissent être supérieures à 105kg
Art. R 234-6
Dispositions spécifiques aux femmes et aux jeunes travailleurs
Les poids à ne pas dépsser sont les suivants:
Accidents du travail et maladies professionnelles
Au niveau du patient
Au niveau du soignant