Sujet

Question 1 Le taux de mortalité brut (2 propositions exactes)

A. Est défini pour une période de temps donnée
B. Correspond au nombre de décès liés à une maladie sur une période donnée rapporté à l’effectif de la population
C. Correspond au nombre de décès toutes causes sur une période donnée rapporté à l’effectif de la population
D. Est égal au nombre de décès sur une période donnée
E. Mesure le risque de décès lié à une certaine maladie

 

Question 2 Le taux de létalité d’une maladie (1 proposition exacte)

A. Peut aussi être appelé taux de mortalité spécifique
B. Correspond au nombre de décès liés à la maladie sur une période donnée rapporté à l’effectif des personnes atteints de la maladie
C. Correspond au nombre de décès liés à la maladie sur une période donnée rapporté à l’effectif de la population
D. Correspond au nombre de décès toutes causes sur une période donnée rapporté à l’effectif de la population
E. Est égal au nombre de décès liés à la maladie sur une période donnée

 

Question 3 Dans un échantillon de 1000 femmes, âgées de 70 à 74 ans, 70 sont atteintes de polyarthrite rhumatoïde (maladie rhumatismale chronique). La proportion 70/1000=7% correspond à (1 proposition exacte)

A. Un taux de létalité
B. Un taux d’incidence
C. Un taux de mortalité spécifique
D. Une prévalence
E. Aucune de ces mesures

 

Question 4 Parmi les indicateurs de santé, on trouve (3 propositions exactes)

A. Le patrimoine génétique
B. L’âge
C. La prévalence d’une maladie
D. Le taux de mortalité brut
E. Le taux de fécondité

 

Question 5 Un biais de classement (2 propositions exactes)

A. Est probable si l’on fait de multiples analyses inutiles
B. Conduit à surestimer ou sous-estimer un paramètre (pourcentage, moyenne…)
C. Peut-être dû à un grand nombre de refus de participer
D. Est une erreur systématique dans l’estimation d’un paramètre (pourcentage, moyenne…)
E. Est une erreur liée au hasard dans l’estimation d’un paramètre (pourcentage, moyenne…)

 

Question 6 La prévention tertiaire comprend des actions (1 proposition exacte)

A. D’amélioration de l’accès aux soins
B. Visant à éviter la survenue d’un handicap
C. De dépistage
D. Menées après le début de la maladie mais avant le début du traitement
E. Menées avant le début de la maladie

 

Question 7 La prévention secondaire comprend des actions (3 propositions exactes)

A. De promotion de la vaccination
B. De dépistage
C. D’amélioration de l’accès aux soins
D. Menées après le début de la maladie mais avant le début du traitement
E. Menées avant le début de la maladie

 

Question 8 Selon la classification de Gordon, la prévention orientée peut viser (2 propositions exactes)

A. Les femmes en âge de procréer
B. La population générale française
C. La population mondiale
D. Les travailleurs du nucléaire
E. Des personnes identifiées comme à risque de développer une pathologie suite à des actions de dépistage

 

Question 9 Le Haut Conseil de la Santé Publique (3 propositions exactes)

A. Est une instance décisionnelle
B. Est constitué d’experts
C. Evalue la politique de santé par rapport aux objectifs fixés
D. Est la tutelle de la Direction Générale de la Santé (DGS)
E. Aide à fixer les objectifs de santé publique

 

Question 10 Parmi les organismes suivants, les agences sanitaires sont (3 propositions exactes)

A. L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM)
B. L’Institut de Veille Sanitaire (InVS)
C. L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’environnement et du Travail (ANSES)
D. Le Haut Conseil de Santé Publique (HCSP)
E. La Direction Générale de la Santé (DGS)

 

Question 11 Les Permanences d’Accès aux Soins de Santé (PASS) (3 propositions exactes)

A. Sont un dispositif de permanence des soins pour les demandes de soins non programmées
B. Sont des cellules de prise en charge médico-sociale
C. Ont pour mission d’assurer que l’accès aux soins soit effectif pour les personnes y ayant droit
D. Ont pour mission de prodiguer des soins aux plus précaires
E. Sont implantées dans des établissements de santé publics ou privés

 

Question 12 L’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) a pour rôle (1 proposition exacte)

A. Le développement de l’éducation pour la santé
B.La veille sanitaire internationale
C. L’amélioration de la qualité des soins
D. La surveillance des effets indésirables des produits de santé
E. La promotion des bonnes pratiques cliniques

 

Question 13 Les principes de la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique comprennent (1 proposition exacte)

A. La création des Agences Régionales de Santé (ARS)
B. La définition d’objectifs de santé publique
C. Le droit d’accès au dossier médical
D. Le droit à l’information par le médecin
E. Le droit de prendre les décisions pour sa propre santé

 

Question 14 Concernant le plan cancer 2014-2019 : (4 propositions exactes)

A. Un de ses objectifs est de guérir plus de malades par la promotion du diagnostic précoce et de la qualité des soins
B. Il intègre le programme national de réduction du tabagisme
C. Il comprend des mesures visant spécifiquement la réduction de la consommation d’alcool
D. Afin d’être efficace, il ignore les inégalités
E. Il s’accompagne d’un engagement financier de l’Etat

 

Question 15 La surveillance épidémiologique (3 propositions exactes)

A. Diffère de la veille sanitaire internationale
B. Peut-être active ou passive
C. Nécessite toujours un recueil exhaustif de données dans une zone géographique donnée
D. Permet de suivre l’évolution de pathologies
E. Repose uniquement sur la déclaration obligatoire des maladies

 

Question 16 L’Institut de Veille Sanitaire (InVS) est chargé de surveiller (3 propositions exactes)

A. Les effets de l’environnement sur la santé
B. Les risques d’origine professionnelle
C. Les produits alimentaires
D. Les maladies infectieuses
E. Les dépenses de santé

 

Question 17 Les critères de qualité d’un système de surveillance sont (3 propositions exactes)

A. Son acceptabilité
B. Sa sensibilité
C. Sa simplicité
D. Le fait d’être un système de surveillance active plutôt que passive
E. Son ancienneté

 

Question 18 Dans son rapport sur la Santé mondiale en 2010, l’objectif prioritaire ciblé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est (1 proposition exacte)

A. La couverture maladie universelle
B. La prévention du tabagisme
C. La vaccination des nouveaux nés
D. Le dépistage des maladies génétiques
E. L’accès aux médicaments essentiels

 

Question 19 Les maladies directement concernées par les programmes de lutte du Fonds Mondial sont (3 propositions exactes)

A. La rougeole
B. La tuberculose
C. Les cancers
D. L’infection par le VIH
E. Le paludisme

 

Question 20 Les deux maladies les plus fréquentes parmi les causes de décès chez l’enfant de moins de 5 ans sont (2 propositions exactes)

A. Les méningites
B. Le paludisme
C. Les diarrhées
D. Les pneumopathies infectieuses
E. L’infection par le VIH

 

Question 21 La Sécurité sociale désigne (1 proposition exacte)

A. Les institutions prenant en charge le risque maladie
B. Les seules institutions et mesures obligatoires créées en 1945 autour de la maladie, des accidents du travail, de la vieillesse et de la famille
C. L’ensemble des institutions et des mesures sociales, qu’elles soient obligatoires ou facultatives
D. Les seules institutions et mesures obligatoires créées en 1945 autour de la maladie, des accidents du travail, de la vieillesse, de la famille et du chômage
E. Les institutions prenant en charge le risque vieillesse

 

Question 22 Le premier système social au monde a été créé par (1 proposition exacte)

A. Franklin Roosevelt
B. Barack Obama
C. Le chancelier Bismarck
D. Lord Beveridge
E. Le Général de Gaulle

 

Question 23 Un système social est qualifié d’universel lorsque (2 propositions exactes)

A. Il est financé principalement par des cotisations sociales
B. Il s’adresse à toute la population
C. Il est financé principalement par l’impôt
D. Il s’adresse aux salariés et leurs ayants droit
E. Il respecte des règles admises dans le monde entier

 

Question 24 Le pays qui dépense le plus pour la Santé, par habitant et en proportion du Produit Intérieur Brut (PIB) est (1 proposition exacte)

A. La France
B. L’Allemagne
C. Les Etats-Unis
D. Les Pays-Bas
E. Le Royaume Uni

 

Question 25 La Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMU-C) est un dispositif qui permet (3 propositions exactes)

A. La couverture des soins sans dépassement d’honoraire
B. La prise en charge des soins sous condition de ressources des patients
C. La prise en charge de la part complémentaire des dépenses de santé
D. La couverture des soins avec dépassement d’honoraire
E. La prise en charge des seules consultations

 

Question 26 La Consommation de Soins et de Biens Médicaux (CSBM) atteint en 2013 (1 proposition exacte)

A. 28 euros par habitant
B. 286 euros par habitant
C. 2806 euros par habitant
D. 28006 euros par habitant
E. 280006 euros par habitant

 

Question 27 La Consommation de Soins et de Biens Médicaux (CSBM) comprend (3 propositions exactes)

A. Les soins infirmiers de ville
B. La consommation de lunettes
C. Les campagnes de lutte contre le tabagisme
D. La recherche médicale
E. Les transports de malades

 

Question 28 La Consommation de Soins et de Biens Médicaux (CSBM) (1 proposition exacte)

A. Est passée de 10 à 20% du Produit Intérieur Brut de 1950 à nos jours
B. A toujours occupé une part identique du Produit Intérieur Brut
C. Diminue chaque année d’1 point dans le Produit Intérieur Brut
D. Augmente chaque année d’1 point dans le Produit Intérieur Brut
E. Est passée de 3 à 9% du Produit Intérieur Brut de 1950 à nos jours

 

Question 29 En économie, la notion d’élasticité-prix mesure (1 proposition exacte)

A. La réaction de la demande aux variations de prix de biens et services
B. La réaction de l’offre aux variations de coût
C. La réaction de la demande aux variations de pouvoir d’achat
D. La réaction de l’offre aux variations de revenus
E. Toutes les propositions précédentes sont fausses

 

Question 30 Les principaux facteurs de la consommation médicale sont (4 propositions exactes)

A. L’état de santé, côté demande
B. Le progrès médical, côté offre
C. Les facteurs démographiques (âge, sexe…), côté demande
D. La fraude
E. Les facteurs socio-économiques (revenus…), côté demande

Correction

Pas de correction disponible pour le moment.

UE 2.11.S3 – Pharmacologie et thérapeutiques
Université Paris Sud (75)
Juillet 2015

Sujet

Question 1 (une réponse exacte) Les effets secondaires attendus des bêta-lactamines sont :

A : Vertiges
B : Toxicité hépatique
C : Ototoxicité
D : Allergie
E : Tendinites

Question 2 (une réponse exacte) Un traitement antibiotique comportant une administration unique est un traitement :

A : Prophylactique
B : Curatif
C : Bactéricide
D : Minute
E : Bactériostatique

Question 3 (2 réponses exactes) Une association d’antibiotique permet :

A : De faciliter la sélection de bactéries résistantes
B : D’élargir le spectre antibactérien
C : Augmenter la puissance du traitement
D : De diminuer la toxicité
E : De raccourcir la durée de traitement

Question 4 (2 réponses exactes) Les agents anticancéreux alkylants :

A : Interagissent avec la tubuline du fuseau mitotique
B : Se fixent sur l’ADN
C : Font partie des traitements ciblés
D : Sont utilisés dans les cancers hormono-dépendants
E : Inhibent la réplication de l’ADN

Question 5 (une réponse exacte) La prévention du risque infectieux lié à la chimiothérapie repose sur une :

A : Transfusion de globules blancs
B : Administration de facteurs de croissance hématopoïétique (G-CSF)
C : Administration d’érythropoïétine (EPO)
D : Prescription systématique d’une antibiothérapie prophylactique
E : Transfusion de culots globulaires

Question 6 (3 réponses exactes) Les principaux effets indésirables des anticancéreux cytotoxiques sont :

A : Nausées et vomissements
B : Somnolence
C : Neutropénie
D : Alopécie
E : Hypertension artérielle

Question 7 (une réponse exacte) L’objectif du traitement antihypertenseur est d’obtenir des valeurs tensionnelles inférieures à:

A : 100 / 80 mm Hg
B : 140 / 80 mm Hg
C : 150 / 90 mm Hg
D : 120 / 70 mm Hg
E : 160 / 100 mmHg

Question 8 (2 réponses exactes) Le risque d’hyperkaliémie est favorisé par les :

A : Diurétiques de l’anse (furosémide Lasilix®)
B : Diurétiques thiazidiques (hydrochlorothiazide Esidrex®)
C : Diurétiques antagonistes de l’aldostérone (spironolactone Aldactone®)
D : Laxatifs irritants
E : Inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC)

Question 9 (une réponse exacte) Les β-bloquants entraînent une :

A : Bradycardie
B : Augmentation du débit cardiaque
C : Bronchodilatation
D : Action diurétique
E : Vasodilatation

Question 10 (3 réponses exactes) Les contre-indications des β-bloquants sont :

A : Insuffisance coronaire (angor)
B : Asthme
C : Hypertension artérielle
D : Bradycardie sévère
E : Diabète

Question 11 (3 réponses exactes) Les effets secondaires des antagonistes calciques :

A : Bouffées de chaleur (flush)
B : Insuffisance rénale
C : Œdème des membres inférieurs
D : Arthralgies
E : Céphalées

Question 12 (2 réponses exactes) Dans la crise d’angine de poitrine (angor), les dérivés nitrés sont administrés par voie :

A : Orale
B : Transcutanée (patch)
C : Sublinguale
D : Aérosol (spray)
E : Rectale

Question 13 (3 réponses exactes) Les médicaments susceptibles de provoquer des hypoglycémies sont :

A : Les insulines rapides
B : Les biguanides (metformine)
C : Sulfamides hypoglycémiants
D : Le glucagon
E : Les insulines lentes

Question 14 (1 réponse exacte) La survenue de vertiges, malaise, pâleur et sensation de faim chez un diabétique impose d’administrer immédiatement :

A : De l’insuline
B : Une boisson sucrée
C : De l’eau
D : Du pain
E : Du fromage

Question 15 (une réponse exacte) L’administration d’une suspension d’insuline lente se fait par voie :

A : Intraveineuse
B : Sous-cutanée
C : Orale
D: Pompe a insuline
E : Inhalée

Question 16 (une réponse exacte) Le risque rare mais gravissime qui peut survenir chez un sujet âgé traité par des biguanides (metformine) est un coma :

A : Hypoglycémique
B : Par acidose lactique
C : Acidocétosique
D : Hyperglycémique
E : Hyperthermique

Question 17 (3 réponses exactes) Le Salbutamol (Ventoline) :

A : Entraine une bronchoconstriction
B : Est un agoniste des récepteurs bêta-2-adrénergiques
C : Peut provoquer une tachycardie
D : Est administré uniquement en aérosol
E : Constitue le traitement de la crise d’asthme

Question 18 (3 réponses exactes) Les corticoïdes inhalés :

A : Constituent le traitement de fond de l’asthme
B : Peuvent provoquer des candidoses oropharyngées
C : Peuvent provoquer une hypoglycémie
D : Nécessitent un rinçage de l’oropharynx
E : Sont contre-indiqués chez l’enfant de moins de 12 ans

Question 19 (2 réponses exactes) La sécrétion acide de l’estomac est inhibée par administration de :

A : Inhibiteur de la pompe à proton : Oméprazole (Mopral®)
B : Anti-histaminique (Ranitidine Azantac®)
C : Anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS)
D : Prostaglandine (misoprostol Cytotec®)
E : Gel d’alumine (Maalox®)

Question 20 (3 réponses exactes) Les médicaments indiqués dans les vomissements provoqués par la chimiothérapie anticancéreuse sont :

A : Antalgique morphinique
B : Neuroleptique (métoclopramide PRIMPERAN)
C : Antagoniste des récepteurs de la sérotonine (ondansétron ZOPHREN)
D : Anti-inflammatoire non stéroïdien
E : Antagoniste de la substance P (aprépitant)

 

Question 21 (1 réponse exacte) L’utilisation prolongée de laxatifs peut provoquer une :

A : Hypoglycémie
B : Hyperuricémie
C : Hypokaliémie
D : Hyponatrémie
E : Hypercalcémie

 

Question 22 (2 réponses exactes) Devant une diarrhée aiguë, on peut conseiller l’administration :

A : Lopéramide (Imodium®)
B : huile de paraffine
C : Racécadotril (Thiorfan®)
D : Polyéthylène gycol: (Forlax®)
E : Mucillages : Agar-Agar (Tonilax®)

 

Question 23 (3 réponses exactes) La contraception oestro-progestative :

A : Entraîne un arrêt de l’ovulation
B : Augmente la viscosité de la glaire cervicale
C : Augmente le risque thromboembolique artériel et veineux
D : Est proposée en cas d’antécédent d’infarctus du myocarde
E : Est recommandée lors d’un traitement antituberculeux

 

Question 24 (3 réponses exactes) Le contraceptif d’urgence est :

A : Indiqué en cas de retard de règles
B : Efficace dans les 72h après un rapport non protégé
C : Nécessite une autorisation parentale pour les mineurs
D : Peut être donné par une infirmière
E : Est disponible sans ordonnance

 

Situation 1

Monsieur Xavier, 58 ans, 80kg, souffre d’hypertension artérielle, d’insuffisance rénale et de diabète insulino-dépendant. Il est hospitalisé pour introduction de l’insuline. Les prescriptions médicales sont les suivantes :

 

1) Calculez le volume (en ml) correspondant à 21 UI d’Umuline NPH®

 

2) Précisez la condition de conservation d’un flacon d’Umuline NPH® avant ouverture

 

3) Au regard de vos connaissances, indiquez la durée d’utilisation du flacon d’Umuline NPH® si l’injection quotidienne est de 21 UI. Argumentez votre réponse.

 

4) Calculez le débit exprimé en gouttes par minutes de la perfusion soulignée dans le texte en tenant compte des électrolytes.

 

NB : le raisonnement est attendu

 

Situation 2

Le médecin prescrit 45000 UI d’Héparine sodique par 24 heures, en seringue électrique. Vous diluez l’héparine avec du glucosé isotonique 5%. Vous remplissez la seringue sur la base de 24 ml au total. Vous changez la seringue toutes les 8 heures.

 

1) Indiquez la quantité en UI et en ml d’héparine que vous mettez dans chaque seringue (1 ml d’Héparine sodique = 5000 UI)

 

2) Indiquez la quantité de glucosé isotonique 5% que vous mettez dans chaque seringue

 

3) Calculez le débit que vous programmerez sur le pousse seringue

 

NB : pour tous les calculs, le raisonnement est attendu

 

Situation 3

Un patient est traité par amikacine (amiklin®) pour une infection sévère. Il reçoit 900 mg par jour en perfusion IV courte de 30 minutes.

 

1) Indiquez à quelle classe thérapeutique et à quelle famille appartient l’amikacine

 

2) Précisez les toxicités communes à tous les médicaments de cette classe thérapeutique

 

3) Indiquez les moyens de surveillance qui sont mis en oeuvre lors d’une utilisation longue pour dépister et prévenir les effets secondaires de l’amikacine.

 


Source: Université Paris Sud

UE 2.5.S3 – Processus inflammatoires et infectieux
Université Paris Sud (75)
Juillet 2015

 

QCM sur 20 points

1) Concernant la définition d’une infection bactérienne : (3 réponses)

A. L’infection associe la présence d’un virus chez un homme (hôte) et la présence de signes ou symptômes cliniques, biologiques, radiologiques

B. La présence d’une bactérie ne suffit pas à définir une infection

C. Pour qu’une infection soit reconnue comme étant due à une bactérie, il faut que les règles de KOCH soient respectées

D. Le portage (colonisation) par une bactérie précède souvent l’infection

E. Les infections communautaires sont une sous-partie des infections associées aux soins

 

2) Concernant le virus Herpes simplex : (4 réponses)

A. Les virus herpes simplex sont responsables d’infections orales, oculaires, cérébrales et génitales

B. La transmission du virus herpes simplex de type 1 se fait durant l’enfance via la salive, plus de 90% de la population est infectée par ce virus

C. Les virus herpes simplex peuvent se transmettre à l’enfant lors de l’accouchement

D. Les virus herpes simplex de type 1 et de type 2 sont responsables d’infections récurrentes qui altèrent la qualité de vie des patients

E. La vaccination est un mode de prévention efficace de l’infection par les virus herpes simplex

 

3) Les signes du syndrome méningé sont : (4 réponses)

A. Les céphalées violentes

B. La photophobie

C. Les vomissements

D. La fièvre

E. La raideur des membres supérieurs

 

4) La complication possible d’une otite est : (1 réponse)

A. La paralysie faciale

B. L’abcès dentaire

C. La perte de l’odorat

D. Le bouchon de cérumen

E. La perte du goût

 

5) Une perfusion intraveineuse : (3 réponses)

A. Peut se compliquer d’infection à streptocoques

B. Peut se compliquer d’infection à staphylocoques

C. Peut se compliquer de lymphangite

D. Nécessite une désinfection cutanée préalable pour lutter contre la flore saprophyte

E. Peut se compliquer de nécrose cutanée

 

6) Concernant le sondage urinaire : (3 réponses)

A. C’est une prescription médicale

B. Le respect du système clos (sonde + poche) permet de réduire le risque de survenue d’infection urinaire

C. Parmi ses indications figure l’incontinence urinaire

D. La colonisation de la sonde peut se faire seulement par voie exoluminale

E. La réalisation d’une bandelette urinaire pour le diagnostic d’infection urinaire n’est pas indiquée chez le patient sondé

 

7) Parmi les maladies suivantes, celles à déclaration obligatoire sont : (3 réponses)

A. L’hépatite A

B. La varicelle

C. La tuberculose

D. La dengue

E. L’impétigo

 

8) Parmi les maladies suivantes, celles pouvant être prévenues par la vaccination sont : (4 réponses)

A. Le tétanos

B. La varicelle

C. La rubéole

D. L’hépatite A

E. L’hépatite C

 

9) Les traitements adaptés de la fièvre chez l’enfant en première intention sont : (3 réponses)

A. Découvrir l’enfant

B. Hydrater l’enfant

C. Donner un bain à l’enfant

D. Donner du Paracétamol

E. Donner de l’ibuprofène

 

10) Le paludisme : (1 réponse)

A. Nécessite de placer les malades dans un type d’isolement particulier

B. Peut donner de la fièvre uniquement un jour sur deux

C. Est immunisant : on n’en fait qu’un seul épisode dans sa vie

D. Peut s’attraper lors d’un voyage en Europe

E. Peut-être diagnostiqué grâce à un test rapide dans les urines

 

11) Chez un malade fébrile, les signes faisant craindre un sepsis et nécessitant l’appel d’un médecin en urgence sont : (3 réponses)

A. Une pression artérielle systolique à 80 mmHg

B. La présence de marbrures sur les genoux

C. Une température à 38.5°C

D. Une fréquence cardiaque à 105/mn

E. Une fréquence respiratoire à 32 par minute

 

12) La prévention de l’infection par le virus de l’hépatite B peut faire appel à : (4 réponses)

A. L’injection d’immunoglobulines anti-HBs

B. La vaccination

C. L’administration d’antibiotiques

D. L’éviction des donneurs de sang porteurs de l’Ag HBs circulant

E. Le dépistage de l’AgHBs à la naissance

 

13) Les virus pouvant être disséminés par des eaux polluées par des matières fécales sont : (2 réponses)

A. Le virus Herpès simplex

B. Le virus de l’hépatite A

C. Le virus de l’hépatite B

D. Le virus de l’hépatite E

E. Le virus de la grippe

 

14) Vous accueillez un patient dont le dépistage pour l’infection par le VIH est positif. Les examens importants pour apprécier l’évolution de l’infection suivants sont : (2 réponses)

A. Sérologie VIH

B. NFS

C. Taux de lymphocytes T CD4 et CD8

D. Charge virale VIH

E. Test de résistance du VIH aux antirétroviraux

 

15) L’insuffisance circulatoire associée à une infection sévère chez l’enfant peut se manifester par : (3 réponses)

A. Une tachycardie

B. Une hypertension artérielle

C. Un allongement du temps de recoloration cutanée

D. Un raccourcissement du temps de recoloration cutanée

E. La présence de marbrures

 

16) Parmi les personnes suivantes, les plus exposées à la tuberculose sont : (4 réponses)

A. Les sujets éthylo tabagiques

B. Les sujets appartenant à des groupes socio-économiques défavorisés

C. Les émigrés venant de pays d’Afrique sud saharienne

D. Les sujets infectés par le VIH

E. Les femmes enceintes

 

17) Les manifestations cliniques de la cystite sont : (3 réponses)

A. Des brûlures mictionnelles

B. Une pollakiurie

C. Une fièvre

D. Des douleurs lombaires

E. Des urines troubles parfois hématuriques

 

18) L’érysipèle (dermo-hypodermite infectieuse) : (3 réponses)

A. Se traite par des antibiotiques locaux

B. Peut s’accompagner d’abcès ou de bactériémie

C. Est plutôt bénin et sans urgence

D. Est dû à des streptocoques ou des staphylocoques

E. Donne une lésion douloureuse et chaude avec de la fièvre

 

19) L’hépatite C : (2 réponses)

A. Peut être transmis par toxicomanie intraveineuse

B. L’infection peut être prévenue par la vaccination

C. L’infection devient chronique dans moins de 10% des cas

D. Est transmis par la consommation d’aliments contaminés

E. Est dépisté lors du don du sang

 

20) Les micro-organismes responsables d’une infection sexuellement transmissible sont : (3 réponses)

A. Chlamydia trachomatis

B. Staphylococcus aureus

C. Trichomonas vaginalis

D. Herpes simplex virus

E. Clostridium difficile

 

 

Situations cliniques sur 20 points

Situation n°1

Vous recevez un patient dans le service. Il vous décrit des démangeaisons, surtout le soir ou la nuit, au niveau des mains, aux plis des coudes, aux poignets et maintenant au niveau des organes génitaux. Son conjoint a aussi des démangeaisons. En l’examinant vous remarquez qu’elle a des vésicules perlées (liquidiennes) sur les paumes de la main, ainsi qu’entre les doigts. Le médecin vous demande de réaliser un prélèvement au niveau d’un des sillons de la main, il suspecte que les lésions sont dues au parasite de la gale.

 

Question n°1 : Citez les éléments dans le texte qui vous permettent d’évoquer cette hypothèse

Question n°2 : Citez le mode de transmission de ce parasite

Question n°3 : Expliquez 3 mesures que vous mettez en place pour traiter la gale

 

 

Situation n°2

Madame A, 46 ans, est hospitalisée pour méningite à pneumocoque. Mme A est secrétaire de direction, célibataire, sans enfant.

A son arrivée, elle présente les signes cliniques suivants :

Antécédents médicaux :

Examens pratiqués à son arrivée:

Un traitement antibiotique par voie intraveineuse est prescrit, ainsi qu’un traitement antalgique.

La surveillance est assurée toutes les 2h :

 

Question n°1 : Identifiez dans le texte les signes cliniques spécifiques de méningite

Question n°2 : Identifiez dans le texte les signes biologiques spécifiques de méningite

Question n°3 : Expliquez le mécanisme physio pathologique de survenue de la maladie de Mme A

Question n°4 : Citez 2 complications possibles d’une méningite

Question n°5 : Précisez les conditions générales de réalisation des hémocultures

Question n°6 : Décrivez la surveillance infirmière après ponction lombaire

 


Source: Université Paris Sud