Juillet 2019 – Université Paris Sud (75)

A. Le syndrome frontal
B. Le syndrome de Korsakoff
C. Le syndrome autistique
D. Le syndrome confusionnel
E. Le syndrome de Guillain-Barré

A. Le mérycisme
B. Les vomissements psychogènes
C. La boulimie
D. L’hyperphagie
E. La potomanie

A. Un tic
B. Une échopraxie
C. Une stéréotypie gestuelle
D. Une dyspraxie
E. Des décharges motrices

A. Une euphorie morbide
B. Un sentiment de rejet et de carence
C. Des angoisses de séparation importantes
D. Une désorientation temporo-spatiale
E. Une agitation psychomotrice

Quels éléments sémiologiques retrouve-t-on dans l’observation ? (4 réponses) (2 points)

A. Anhédonie
B. Dysthymie
C. Risque suicidaire élévé
D. Insomnie
E. Troubles de la concentration

Son angoisse s’est accentuée lorsqu’il a appris qu’il bénéficierait prochainement d’une promotion dans l’agence bancaire où il travaille. Il devra suivre également un stage afin d’acquérir de nouvelles compétences.

Vu en entretien, M. A tient les propos suivants : « j’ai toujours été anxieux, je me souviens de mon enfance et j’étais terrorisé par l’idée d’aller au tableau. A chaque fois que j’étais malade, j’avais peur de mourir, j’ai toujours eu le besoin d’être protégé. C’est simple, j’ai toujours l’impression qu’il va m’arriver une catastrophe, je vis dans cette attente et pourtant il ne m’est rien arrivé de grave. Je me sens fatigué en permanence, je n’arrive pas à me détendre dans la journée, le soir je ne peux pas m’endormir car je pense à tous les problèmes auxquels je devrai faire face le lendemain »

Quels éléments sémiologiques retrouve-t-on dans l’observation? (2 réponses) (1 point)

A. Asthénie
B. Anosognosie
C. Rumination anxieuse
D. Agoraphobie
E. Ralentissement psychomoteur

A. Une agoraphobie
B. Une phobie sociale
C. Un signe de discordance
D. Une impulsion pathologique
E. Une phobie d’impulsion

A. Une logorrhée
B. Une amnésie lacunaire
C. Une obtusion de la conscience
D. Un barrage
E. Un mutacisme

A. Incurabilité
B. Mégalomanie
C. Négation d’organe
D. Influence
E. Indignité

A. La névrose obsessionnelle
B. L’anorexie mentale
C. La paranoïa
D. La dépression
E. La schizophrénie

A. Une fuite des idées
B. Une bradypsychie
C. Une logorrhée
D. Une anxiété diffuse
E. Un automatisme mental

A. La peur d’être surveillé
B. La peur de parler en public
C. La peur de se retrouver seul dans la foule
D. La peur d’effectuer des actes sacrilèges
E. La peur de ne pouvoir trouver de secours dans certaines situations en cas de malaise

A. Une hypersomnie
B. Une augmentation de l’activité physique
C. Une baisse des activités intellectuelles
D. Une aménorrhée
E. Des vomissements provoqués

A. Impulsion
B. Compulsion
C. Obsession
D. Hallucination auditive
E. Phobie

A. Une dysarthrie
B. La répétition de sons ou de mots entendus
C. Un symptôme pouvant évoquer un autisme chez un enfant de 6 ans
D. Fréquente lors de l’émergence du langage chez le jeune enfant
E. Un symptôme présent dans certaines démences

A. L’état maniaque
B. La schizophrénie catatonique
C. La confusion mentale
D. La mélancolie
E. La crise d’angoisse aigüe

A. Une illusion perceptive
B. Une hallucination acoustico-verbale
C. Une hallucination psychique
D. Une obsession idéative
E. Une hallucination cénesthésique

A. Agoraphobie
B. Dysmorphophobie
C. Ereutophobie
D. Phobie archaïque
E. Claustrophobie

A. Elles sont marquées par des manifestations végétatives intenses
B. Elles s’accompagnent d’énurésie
C. Leur répétition est banale chez l’enfant
D. Elles s’accompagnent d’encoprésie
E. En général, l’enfant n’en a pas de souvenir au réveil

Quels éléments sémiologiques sont présents dans l’observation ? (2 réponses) (2 points)

A. Automatisme mental
B. Hallucinations cénesthésiques
C. Mythomanie
D. Syndrome de Cotard
E. Suggestibilité

Comment se nomme le symptôme dont elle souffre : (1 réponse) (1 point)

A. Asthénie
B. Apragmatisme
C. Astasie – abasie
D. Anorexie
E. Aboulie

La symptomatologie prédominante dans ce tableau est représentée par certains des symptômes suivants, lesquels : (4 réponses) (1 point)

A. Une détérioration des fonctions intellectuelles
B. Une arithmomanie
C. Des troubles des conduites sphinctériennes
D. Une apraxie
E. Une incurie

A. L’hallucination
B. L’imagination
C. L’impulsion
D. L’interprétation
E. L’intuition

A. Peuvent être tactiles
B. Consistent pour le sujet à avoir le sentiment qu’on vole sa pensée
C. Sont habituelles dans le trouble obsessionnel compulsif
D. Ont la qualité esthésique d’une perception vraie
E. Se retrouvent régulièrement dans l’onirisme

A. Des idées érotomaniaques
B. Des idées de référence
C. Des idées de grandeur
D. Des idées d’indignité
E. Des idées noires

Mme J est une patiente âgée de 17 ans hospitalisée en psychiatrie depuis deux jours suite à une tentative de suicide par pendaison au domicile de sa tante. Sa mère est décédée depuis plus d’un an et depuis elle est hébergée chez sa tante. Leurs relations sont tendues mais sa tante reste présente et est inquiète pour Mme J.

Lors de son admission, vous réalisez avec l’infirmier l’inventaire de ses objets personnels. Vous observez à ce moment-là que ses bras présentent des plaies résultant de scarifications. Au cours de l’hospitalisation, Mme J est plutôt communiquante. Elle dira, lors d’un entretien médical qu’elle envisage de mourir le jour de son anniversaire qui aura lieu en fin d’année.

A. De protéger Mme J des potentielles agressions des patients du service
B. De retirer tout objet potentiellement dangereux
C. De réduire son autonomie
D. De sécuriser la patiente
E. De lui retirer tout moyen de communication avec sa tante

A. D’auto agressivité
B. De fugue
C. D’altération de l’image corporelle
D. D’indignité
E. D’hétéro agressivité

L’infirmière répond à M. J (2 réponses) : (2 points)

A. Que ces propos sont incohérents et qu’elle n’a pas le temps de l’écouter
B. Que le message implanté n’existe pas et qu’il a besoin de se reposer
C. Qu’il peut prier dans sa chambre pour accéder à ce message
D. Qu’elle entend ses inquiétudes et lui conseille de se poser dans sa chambre
E. Que son état d’agitation l’inquiète et qu’il serait important d’en parler avec le médecin

A. Persécution
B. Megalomanie
C. Hypocondrie
D. Mystique
E. Passionnelles

Mme S, 49 ans, bénéficie de Soins Psychiatriques à la Demande d’un Tiers (SPDT) dans le service de psychiatrie adulte où vous êtes en stage. Cette dame reste prostrée dans son lit, refuse de s’alimenter, de boire, de se laver et dort peu. Mme S répond à vos sollicitations par des soupirs ou des mots brefs. Elle explique au psychiatre qu’elle n’a plus envie de rien, qu’elle ne ressent plus rien et qu’elle voudrait disparaitre.

A. Raptus suicidaire
B. Anorexie
C. Tachyphémie
D. Aboulie
E. Idées suicidaires

Monsieur T, âgé de 19 ans, étudiant en première année de droit, est hospitalisé en service de Psychiatrie, en Soins Psychiatriques à la Demande d’un Tiers demandé par son père. Avant les derniers partiels où les résultats avaient fortement chuté, Monsieur T était un étudiant brillant. Depuis, il s’isole dans sa chambre et murmure en tournant la tête comme s’il répondait à quelqu’un alors qu’il est seul. Lorsque ses parents l’interpellent, Monsieur T se montre agressif et répond « il faut que je lui obéisse, sinon il va dissoudre mes jambes pour m’empêcher de rejoindre le sous- marin secret».

Dans le service, vous devez le stimuler pour les soins d’hygiène, Monsieur T. refuse de revêtir autre chose que son short. Monsieur T dort peu et préfère rester seul dans sa chambre que de participer aux activités avec les autres patients « ils veulent me faire parler pour savoir où est le sous-marin » Il peut rester des heures sans bouger, le regard dans le vide ou au contraire s’agiter en discutant seul et fort. Dans ces moments-là, Monsieur T semble très angoissé, et sollicite tous les soignants du service à la recherche du moindre signe d’altération cutanée sur ses jambes qui marqueraient pour lui « un début de dissolution ».

Ses propos sont sans logique, flous, néanmoins il parait convaincu de ce qu’il raconte.

A. Un délire de persécution
B. Un délire de grandeur
C. Une dysarthrie
D. Un délire mystique
E. Une diffluence

A. Négocier un accompagnement à la douche en échange du droit de remettre son short sale après
B. Lui demander de mettre un pyjama du service, tel que requis dans le protocole du service pour les patients en SPDT
C. Lui proposer de lui savonner les jambes puisqu’il refuse catégoriquement de les laver depuis plusieurs jours
D. L’inciter à se doucher lui-même et à se savonner les jambes
E. Attendre que Mr T change d’avis sur ses soins d’hygiène

Lors d’un entretien avec l’infirmière du Centre médico Psychologique de son secteur, Mme L 52 ans expose le fait qu’elle a très peur d’être dans un ascenseur. Elle exprime combien cette situation (« absurde » dit-elle) peut être invalidante du fait qu’elle doit emprunter la plupart du temps les escaliers malgré sa gonarthrose droite. Au chômage depuis un an, elle dit avoir notamment refusé il y a peu, un emploi qui se situait au 14ème étage d’une tour de bureaux tellement l’idée de devoir prendre l’ascenseur lui était angoissante.

A. Crainte raisonnée d’une situation
B. Critique de la crainte
C. Altération des perceptions
D. Conduite d’évitement
E. Intuition