La motivation est définie le plus souvent en termes “d’état d’activation” pour répondre à un motif à satisfaire
La motivation vient de l’intérieur du patient
Il existe deux grands types de motivation
La motivation intrinsèque vient de l’individu lui-même. Les facteurs internes et les besoins fondamentaux influençant la motivation peuvent être représentés par la pyramide de Maslow. Elle se manifeste par la curiosité, l’intérêt, l’engagement de l’individu face aux situations qu’il rencontre. Son engagement va être d’autant plus grand, qu’il trouve le savoir à apprendre “utile” pour sa maladie, son traitement ou sa qualité de vie. La motivation peut être comparée à une force, une tension, une pulsion.
La motivation extrinsèque, car la motivation est peu de choses sans un environnement propice à la générer. Elle est initiée par l’individu et dépend des récompenses ou de la crainte de recevoir des sanctions, du regard porté par son environnement tant professionnel que personnel.
Les facteurs externes sont
Elle nécessite que l’individu ait de lui-même une image suffisamment bonne.
La motivation possède un ou plusieurs des attributs suivants
Ils mettent l’accent sur les facteurs influençant l’apprentissage.
La motivation a donné lieu à de très nombreuses applications dans le domaine scolaire et celui du travail
Approche développée par R Miller et S Rollnick
Issu du modèle cognitivo comportemental, l’entretien motivationnel vise à aider le sujet à identifier ses motivations propres au changement, et à prendre une décision adéquate lorsqu’il est confronté à un comportement qui lui pose problème
Il faut un équilibre entre le lieu de contrôle interne et le lieu de contrôle externe
Le locus de contrôle est un concept de psychologie proposé par J Rotter, il est la perception qu’une personne considère généralement avoir sur ce qui lui arrive. Elle peut considérer que ce qui lui arrive est surtout le résultat de son propre comportement (locus interne) ou celui de forces externes (locus externe)
A Bandura
Renvoie à l’opinion des personnes sur leur capacité à se mobiliser et à s’organiser pour exercer un contrôle sur les évènements de leur vie
Il détermine en bonne partie le niveau d’efforts qu’une personne investira dans une activité, de même que sa persévérance et sa résilience
L’identification et la résolution d’un problème, nous font traverser un certain nombre de phases psychologiques
Ce modèle propose 6 stades du changement
Stratégies de motivation et indications pour l’entretien:
Janis et Mann (1977) ont eu les premiers l’idée de décrire une méthode d’aide à la prise de décision en utilisant l’image d’une balance
D’un côté de la balance pèsent les éléments favorisants le statu quo et de l’autre les éléments en faveur du changement
Les deux alternatives possèdent des points positifs et des points négatifs. Il existe en effet des bénéfices comme des pertes et un prix à payer à maintenir un comportement comme à modifier ce même comportement. Il s’agit de peser le pour et le contre des deux situations.
De Lieury A et Coll
Ce modèle propose une lecture permettant de mieux comprendre les comportements que l’on peut observer chez les individus en situation d’apprentissage
Plus la compétence perçue est forte, plus le niveau de liberté laissé à l’individu est important, plus son intérêt pour mener à bien les activités entreprises sera augmenté
Les apprentissages proposés doivent tenir compte de son besoin d’indépendance
Plus la compétence perçue est faible et le niveau de liberté laissé est important, plus on augmente le risque que l’individu adopte un comportement allant vers la fuite. Ce type de personne a besoin d’être contenu, soutenu et valorisé par les soignants dans ses apprentissages.
Plus la compétence perçue et le niveau de contrainte sont forts, plus le risque de favoriser un comportement de rebellion chez l’indiviu est important
Plus la compétence perçue est faible, et le niveau de contrainte fort, plus le risque d’induire des comportements de découragement et de résignation par augmentation du sentiment d’incompétence est important
La motivation est un délicat dosage qu’il s’agit d’organiser, le médiateur a un rôle important
La gestion d’une maladie chronique suppose un partage des rôles, un partenariat avec la personne soignée, la famille et travail inter-professionnel
L’éducateur soignant, ne déverse pas un avoir
Apprécier le degré de motivation du patient c’est:
Au cours du diagnostic éducatif, le soignant peut apprécier plusieurs aspects liés à la motivation
Lors du contrat d’éducation, l’éducateur soignant propose des objectifs au patient, en lien avec les acquis et les lacunes repérées lors du diagnostic éducatif. Il favorise la mise en effort du patient et le passage entre l’intention et l’action (un objectif doit être Spécifique, Mesurable, Atteignable, Récompensé, Temporel). Pour maintenir la motivation, il est important de proposer des objectifs précis et accessibles.
L’apprentissage est une étape importante car le maintien et le renforcement de la motivation vont déprendre des modalités d’action des soignants
Capacité du soignant à valoriser, à augmenter le niveau de confiance de la personne en prenant appui sur ses expériences
Renforcer la motivation à cette étape c’est:
Maintenir et développer l’intérêt, la curiosité et l’engagement du patient en lui proposant des activités qui font appelle à sa participation
Renforcer l’opinion qu’a le patient sur sa capacité à réussir
Evaluation formative: intégrée au processus d’évaluation des apprentissages
L’évaluation de bilan: propose de faire le point sur l’ensemble des acquis du patient et sur la réalisation de son projet
Renforcer la motivation du patient à cette étape, c’est communiquer et discuter avec la personne les critères et résultats de ses évaluations
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