Guide pratique infirmier, Perlemuter, 2020, Elsevier Masson
Les cahiers infirmiers, Gérontologie Gérontopsychiatrie, C. Verny, 2019, Elsevier Masson
Les pathologies en un coup d’oeil pour les infirmiers, Stéphane Cornec, 2018, Elsevier Masson
Processus physiopathologiques, 2015, Sup’Foucher
Inserm.fr
Cours IFSI
Mis à jour le 10/07/2021
La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative du système nerveux central. Elle se caractérise par une perte progressive et durable des fonctions cognitives et de l’autonomie.
Elle est caractérisée par un début insidieux et un déclin continu des fonctions cognitives. Son évolution aboutit à une perte d’autonomie et une dépendance progressive.
Elle représente 70% des syndromes démentiels et touche 900 000 personnes en France.
On distingue deux formes :
La maladie d’Alzheimer résulte d’une lente dégénérescence des neurones ; elle débute au niveau de l’hippocampe (structure cérébrale essentielle pour la mémoire) puis s’étend au reste du cerveau.
Le cerveau présente deux types de lésions provoquant une accumulation de protéines qui deviennent toxiques :
Il existe également des troubles de la neurotransmission caractérisés par :
Les facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer sont :
A l’inverse, la stimulation du cerveau peut retarder les symptômes et leur sévérité : la poursuite d’études, l’activité professionnelle stimulante ou encore la vie sociale active stimulent le cerveau.
Les signes cliniques de la maladie d’Alzheimer se caractérisent par un début insidieux et une évolution progressive.
Le début se caractérise par :
La phase d’état se caractérise par :
La phase finale se caractérise par :
Les examens complémentaires sont des tests de fonctions cognitives, des examens d’imagerie médicale et des examens biologiques par ponction lombaire.
Les tests des fonctions cognitives sont :
Les examens d’imagerie médicale sont :
La ponction lombaire permet de mesurer certains marqueurs de la maladie dans le liquide céphalorachidien (LCR) : la peptide bêta amyloïde et la protéine tau.
Les diagnostics différentiels de la maladie d’Alzheimer sont :
L’évolution se fait progressivement vers la dépendance et la grabatisation :
La maladie d’Alzheimer ne possède aucun traitement curatif mais il existe des traitements symptomatiques.
Les inhibiteurs de l’acétylcholinestérase sont indiqués aux stades léger à modéré afin de ralentir le processus : Donépézil (Aricept®), Galantamine (Reminyl®), Rivastigmine (Exelon®). Leur but est d’augmenter la disponibilité cérébrale d’acétylcholine (neurotransmetteur qui facilite la communication entre les neurones).
Les antagonistes du glutamate sont indiqués pour les stades modéré à sévère : Mémantine (Ebixa®).
D’autres traitements symptomatiques peuvent être indiqués :
De plus, il existe également de nombreux traitements non médicamenteux :
© Copyright 2013-2025
Fiches IDE tous droits réservés
PLAN DU SITE
LIENS UTILES