Cours IFSI
Guide pratique infirmier, Perlemuter, 2020, Elsevier Masson
Le myélome multiple : points clés sur e-cancer.fr
Les signes cliniques et biologiques du myélome multiple sur e-cancer.fr
L’intégrale stages IFSI en 15 spécialités, Laurent Sabbah, 2023, Elsevier Masson
Mémento 100% visuel des pathologies, Anne Barrau, 2021, Vuibert
Myélome multiple sur vidal.fr
Mis à jour le 07/07/2024
Le myélome multiple ou maladie de Kahler est une hémopathie maligne qui correspond à une prolifération anormale des plasmocytes dans la moelle osseuse. Ils vont infiltrer la moelle osseuse et empêcher son fonctionnement normal.
C’est une pathologie qui ne guérit pas et qui évolue en maladie chronique nécessitant des traitements répétés.
Son incidence augmente avec l’âge, avec un âge moyen au diagnostic de 70 ans chez les hommes et de 74 ans chez les femmes ; seulement 2,8% des cas sont diagnostiqués chez des personnes de moins de 40 ans.
Les plasmocytes sont des lymphocytes spécialisés produisant des anticorps ; ils vont se multiplier de manière anarchique et s’accumuler dans la moelle osseuse.
3 conséquences
Origine du myélome non connue dans la majorité des cas
Expositions accidentelles : radiations ionisantes
Expositions professionnelles : pesticides
Fréquemment, l’apparition du myélome multiple est précédée par une phase sans symptôme pendant laquelle les immunoglobulines sont élevées mais insuffisamment pour poser le diagnostic : on appelle cela la gammapathie monoclonale de signification indéterminée (MGUS). Cette phase peut durer toute la vie.
Souvent asymptomatique, découverte fortuite sur un examen biologique
Douleurs osseuses, fractures pathologiques
Perte de poids
Asthénie inhabituelle
Altération de l’état général
Myélogramme : présence de plasmocytes anormaux > 10% de l’ensemble des cellules
Électrophorèse des protéines sériques : mise en évidence d’un pic monoclonal
Radio du squelette : révélation de lacunes osseuses caractéristiques
Bilan de retentissement : fonction rénale, calcémie, NFS, bêta-2-microglobuline
Complications
Évolution, pronostic
Lorsque le myélome évolue, il y a apparition de signes cliniques et/ou biologiques, on les regroupe sous le nom de critères “CRAB” :
Le choix du traitement le plus adapté est discuté lors d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP).
Il n’y a pas de traitement indiqué si le patient est asymptomatique, une simple surveillance suffit. Il n’existe pas de traitement curatif à ce jour.
Traitement classique : chimiothérapie + corticoïdes
Autogreffe de cellules souches périphériques réalisée après la chimiothérapie à forte dose. Elle est notamment recommandée chez le sujet jeune.
Autres traitements médicamenteux : Thalidomide, Lénalidomide, Bortézomib, biphosphonates
Radiothérapie localisée parfois nécessaire pour les lésions osseuses
Traitements symptomatiques : antalgiques, traitement orthopédique, dialyse, traitement des infections
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Parmi les propositions suivantes concernant le myélome multiple, lesquelles sont vraies ?
Parmi les propositions suivantes concernant la physiopathologie du myélome multiple, lesquelles sont vraies ?
Quelles peuvent être les étiologies du myélome multiple ?
Quels sont les signes cliniques du myélome multiple ?
Quels sont les examens complémentaires nécessaire pour poser le diagnostic de myélome multiple ?
Quelles peuvent être les complications du myélome multiple ?
Parmi les propositions suivantes concernant les traitements du myélome multiple, lesquelles sont vraies ?
Le myélome correspond à : (Février 2016 – Université Paris Descartes)
Le myélome peut être responsable notamment : (Mai 2016 – Université Paris Descartes)
Concernant le myélome : (Janvier 2019 – Université de Limoges)
Le myélome multiple ou maladie de Kahler est une hémopathie maligne qui correspond à une prolifération anormale des plasmocytes dans la moelle osseuse. Ils vont infiltrer la moelle osseuse et empêcher son fonctionnement normal.
C’est une pathologie qui ne guérit pas et qui évolue en maladie chronique nécessitant des traitements répétés.
Son incidence augmente avec l’âge, avec un âge moyen au diagnostic de 70 ans chez les hommes et de 74 ans chez les femmes ; seulement 2,8% des cas sont diagnostiqués chez des personnes de moins de 40 ans.
Les plasmocytes sont des lymphocytes spécialisés produisant des anticorps ; ils vont se multiplier de manière anarchique et s’accumuler dans la moelle osseuse.
3 conséquences
Origine du myélome non connue dans la majorité des cas
Expositions accidentelles : radiations ionisantes
Expositions professionnelles : pesticides
Fréquemment, l’apparition du myélome multiple est précédée par une phase sans symptôme pendant laquelle les immunoglobulines sont élevées mais insuffisamment pour poser le diagnostic : on appelle cela la gammapathie monoclonale de signification indéterminée (MGUS). Cette phase peut durer toute la vie.
Souvent asymptomatique, découverte fortuite sur un examen biologique
Douleurs osseuses, fractures pathologiques
Perte de poids
Asthénie inhabituelle
Altération de l’état général
Myélogramme
: présence de plasmocytes anormaux > 10% de l’ensemble des cellules
Électrophorèse des protéines sériques : mise en évidence d’un pic monoclonal
Radio du squelette : révélation de lacunes osseuses caractéristiques
Bilan de retentissement : fonction rénale, calcémie, NFS, bêta-2-microglobuline
Complications
Évolution, pronostic
Lorsque le myélome évolue, il y a apparition de signes cliniques et/ou biologiques, on les regroupe sous le nom de critères “CRAB” :
Le choix du traitement le plus adapté est discuté lors d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP).
Il n’y a pas de traitement indiqué si le patient est asymptomatique, une simple surveillance suffit. Il n’existe pas de traitement curatif à ce jour.
Traitement classique : chimiothérapie + corticoïdes
Autogreffe de cellules souches périphériques réalisée après la chimiothérapie à forte dose. Elle est notamment recommandée chez le sujet jeune.
Autres traitements médicamenteux : Thalidomide, Lénalidomide, Bortézomib, biphosphonates
Radiothérapie localisée parfois nécessaire pour les lésions osseuses
Traitements symptomatiques : antalgiques, traitement orthopédique, dialyse, traitement des infections
Sources:
Mis à jour le 07/07/2024
Auteur : Julie VIOLET
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