Sujet

A partir du témoignage extrait du livre “Patients” de Grand Corps Malade.

Question 1 – Identifier les concepts et les valeurs présents dans le témoignage.

Question 2 – Définir les concepts et les valeurs identifiés.

Question 3 – Illustrer les concepts et les valeurs par des éléments significatifs du témoignage.

Question 4 – Développer en 10 à 20 lignes la réflexion que vous inspire le témoignage, en appuyant votre réflexion personnelle par des liens avec la réalisation des soins de confort et de bien-être.

 

Extraits du livre “Patients” de Grand Corps Malade :

“Un apprivoisement réciproque est nécessaire entre “un soignant” et son tétra. Ernest (…) dépose le petit déjeuner sur la petite table à roulette qu’il positionne devant moi. Il incline la tête du lit très légèrement (…), s’assoit au bord du lit et me fait manger. (…) Il faut trouver le bon rythme entre chaque bouchée, la bonne inclinaison du verre pour chaque gorgée. Chaque geste prend deux à trois fois plus de temps que si tu le faisais tout seul. Au début, je ne suis pas très à l’aise et je remercie Ernest presque à chaque fois qu’il me tend quelque chose à la bouche, mais je comprends vite que cet excès de gratitude rallonge encore le temps du petit déj et qu’Ernest se fout complètement d’être remercié. (…) Il sourit légèrement pour te mettre en confiance, il est sympathique mais sans en rajouter. Il ne va pas te raconter une bonne blague, te taper dans le dos et te dire ce qu’il a fait hier soir. (…) Il est là pour s’occuper de toi et il le fait bien, avec délicatesse. Il contrôle chacun de ses mouvements. Tu sens qu’il fait ces mêmes gestes depuis un paquet d’années.

Après le petit déj, c’est l’heure merveilleuse d’aller à la selle. Enfin le mot “aller” est un peu fort, puisque tout se passe sur ton propre lit (évidemment, les draps sont protégés par une espèce d’alèze jetable). On te positionne en chien de fusil, sur le flanc, les jambes repliées (sensation d’ailleurs extrêmement agréable quand tu es sur le dos depuis un mois). Et comme l’étendue de tes possibilités musculaires ne permet pas l’action de “pousser”, on t’introduit un petit lavement, sorte de suppositoire, et, ving minutes plus tard, l’aide-soignant ou l’infirmière, dûment muni de gants jetables, vient t’aider à évacuer tout ce qu’il y a à évacuer. (Moment de l’histoire à lire en dehors des heures de repas).

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