La schizophrénie est une maladie psychiatrique chronique qui touche aussi bien les femmes que les hommes.
Elle touche 1% de la population générale et se déclare précocement entre 15 et 35 ans.
On distingue les débuts de maladie brutal et progressif :
Début brutal : épisode délirant aigu (bouffée délirante aigue, passage à l’acte, épisode confusionnel …)
Début progressif : retrait social, installation progressive des idées délirantes, troubles du comportement
II. Physiopathologie
La schizophrénie est une maladie dont l’origine est plurifactorielle.
Son développement résulterait d’une interaction entre gènes et environnement, suggérant qu’il existe une vulnérabilité génétique précipitée par des facteurs environnementaux.
III. Facteurs de risque
Facteurs génétiques
Stress
Consommation de cannabis
Complications obstétricales anté et périnatales
Vulnérabilité neuro-développementale
Autres facteurs liés à l’hygiène de vie
IV. Signes cliniques
Les symptômes sont variables d’un patient à un autre : certains maintiennent une activité sociale alors que d’autres sont fortement handicapés.
Symptômes déficitaires (symptômes négatifs) : repli sur soi, retrait, désintérêt professionnel ou scolaire, isolement social, indifférence
Syndrome dissociatif : dissociation intellectuelle, affective et comportementale : désorganisation de la pensée, des paroles, des émotions, troubles comportementaux, difficultés de concentration, de compréhension ou de mémorisation
V. Examens complémentaires
Élimination d’une cause somatique
Examen neurologique
Examen psychiatrique
Recherche de prise de toxiques
Scanner cérébral
VI. Formes cliniques
La schizophrénie présente plusieurs types de formes cliniques. Il est possible de passer d’une forme à une autre.
La schizophrénie paranoïde est la forme la plus fréquente.
Paranoïde : association des syndromes délirant et autistique : prédominance des idées délirantes, mécanismes hallucinatoire et interprétatif
Hébéphrénique : syndrome dissociatif et autistique : retrait social marqué, isolement et repli sur soi. Idées délirantes peu présentes ou masquées par le repli
Catatonique : catalepsie, négativisme, stupeur
Simple : pas de délire ni d’hallucination
Héboïdophrénique : prédominance des troubles du comportement, avec des conduites agressives, une consommation de toxique et parfois des passages à l’acte criminel. Idées délirantes importantes, peu cohérentes et polymorphes. Composante psychopathique.
Dysthymique : trouble de l’humeur de type bipolaire (phase maniaque et dépressive) en plus des symptômes de la schizophrénie
VII. Évolution
L’évolution de la schizophrénie est fluctuante avec des symptômes chroniques auxquels s’ajoutent parfois des phases de psychoses aigües.
On distingue 4 phases évolutives :
Prémorbide : de la naissance à l’apparition des premiers signes précurseurs
Prodromique : des premiers signes au premier épisode processuel
Symptomatique : signes psychotiques francs
Rémission : persistance de symptômes résiduels
1 patient sur 2 font une tentative de suicide : 10% en décèdent
Approches complémentaires en cas de résistance aux traitements
Stimulation magnétique transcrânienne
Électroconvulsivothérapie
Pour résumer (carte mentale)
UE 2.6 – Processus psychopathologiques
Schizophrénie
I. Définition
La schizophrénie est une maladie psychiatrique chronique qui touche aussi bien les femmes que les hommes.
Elle touche 1% de la population générale et se déclare précocement entre 15 et 35 ans.
On distingue les débuts de maladie brutal et progressif :
Début brutal : épisode délirant aigu (bouffée délirante aigue, passage à l’acte, épisode confusionnel …)
Début progressif : retrait social, installation progressive des idées délirantes, troubles du comportement
II. Physiopathologie
La schizophrénie est une maladie dont l’origine est plurifactorielle.
Son développement résulterait d’une interaction entre gènes et environnement, suggérant qu’il existe une vulnérabilité génétique précipitée par des facteurs environnementaux.
III. Facteurs de risque
Facteurs génétiques
Stress
Consommation de cannabis
Complications obstétricales anté et périnatales
Vulnérabilité neuro-développementale
Autres facteurs liés à l’hygiène de vie
IV. Signes cliniques
Les symptômes sont variables d’un patient à un autre : certains maintiennent une activité sociale alors que d’autres sont fortement handicapés.
Symptômes déficitaires (symptômes négatifs) : repli sur soi, retrait, désintérêt professionnel ou scolaire, isolement social, indifférence
Syndrome dissociatif : dissociation intellectuelle, affective et comportementale : désorganisation de la pensée, des paroles, des émotions, troubles comportementaux, difficultés de concentration, de compréhension ou de mémorisation
V. Examens complémentaires
Élimination d’une cause somatique
Examen neurologique
Examen psychiatrique
Recherche de prise de toxiques
Scanner cérébral
VI. Formes cliniques
La schizophrénie présente plusieurs types de formes cliniques. Il est possible de passer d’une forme à une autre.
La schizophrénie paranoïde est la forme la plus fréquente.
Paranoïde : association des syndromes délirant et autistique : prédominance des idées délirantes, mécanismes hallucinatoire et interprétatif
Hébéphrénique : syndrome dissociatif et autistique : retrait social marqué, isolement et repli sur soi. Idées délirantes peu présentes ou masquées par le repli
Catatonique : catalepsie, négativisme, stupeur
Simple : pas de délire ni d’hallucination
Héboïdophrénique : prédominance des troubles du comportement, avec des conduites agressives, une consommation de toxique et parfois des passages à l’acte criminel. Idées délirantes importantes, peu cohérentes et polymorphes. Composante psychopathique.
Dysthymique : trouble de l’humeur de type bipolaire (phase maniaque et dépressive) en plus des symptômes de la schizophrénie
VII. Évolution
L’évolution de la schizophrénie est fluctuante avec des symptômes chroniques auxquels s’ajoutent parfois des phases de psychoses aigües.
On distingue 4 phases évolutives :
Prémorbide : de la naissance à l’apparition des premiers signes précurseurs
Prodromique : des premiers signes au premier épisode processuel
Symptomatique : signes psychotiques francs
Rémission : persistance de symptômes résiduels
1 patient sur 2 font une tentative de suicide : 10% en décèdent