Guide pratique infirmier, Perlemuter, 2020, Elsevier Masson
L’essentiel des patho par spécialités pour l’infirmière, Laurence Pitard, 2008, Elsevier Masson
Les pathologies en un coup d’oeil pour les infirmiers, Stéphane Cornec, 2018, Elsevier Masson
Processus physiopathologiques, 2015, Sup’Foucher
Afsep
Fédération française de neurologie
Inserm.fr
Cours IFSI
Mis à jour le 12/07/2021
La sclérose en plaques est une maladie auto-immune inflammatoire du système nerveux central (SNC) de l’adulte jeune. C’est la maladie non traumatique la plus invalidante chez le sujet jeune.
Elle est 2 à 3 fois plus répandue chez les femmes que chez les hommes.
70% des premiers signes apparaissent entre 20 et 40 ans, avec dans la majorité des cas un début caractérisé par des poussées et des rémissions.
La sclérose en plaques fait intervenir des mécanismes auto-immuns qui attaquent les cellules chargées de synthétiser la gaine de myéline qui entoure les axones dans le système nerveux central. Ceci entraîne des lésions à l’aspect scléreux (épais et dur) dispersées dans le système nerveux central. On appelle plaques ces lésions au niveau de la substance blanche du cerveau ou de la moelle épinière.
En effet, le système immunitaire (les lymphocytes) attaque les gaines de myéline et les altèrent, ce qui perturbe la conduction nerveuse motrice et sensitive. Les lésions provoquées traduisent alors une démyélinisation et le début d’une dégénérescence axonale.
Une remyélinisation est parfois possible, ce qui explique la diminution des signes neurologiques.
Les facteurs de risque sont encore mal connus.
Ce n’est pas une maladie héréditaire, cependant il existe des facteurs génétiques favorables à son développement sous l’influence notamment de facteurs environnementaux. Il existe donc une certaine prédisposition génétique.
Facteurs environnementaux
Les signes de la sclérose en plaques dépendent de la zone touchée par les lésions.
Troubles moteurs
Troubles cognitifs
Troubles visuels
Troubles sensitifs
Autres troubles
IRM cérébrale et/ou médullaire : mise en évidence d’hypersignaux (plaques) au niveau de la substance blanche
Ponction lombaire pour étude du LCR (liquide céphalo-rachidien)
Il existe des critères diagnostiques de McDonald qui reposent sur l’IRM et l’observation clinique des poussées :
Forme rémittente (85% des formes de début): poussées puis régressions des symptômes
Forme progressive (forme plus tardive) : symptômes permanents responsables de handicaps fonctionnels avec aggravation progressive
La poussée est définie par l’apparition de nouveaux symptômes ou de symptômes déjà existant, pendant plus de 24 heures.
A plus ou moins long terme, les troubles peuvent progresser vers un handicap irréversible.
Il n’existe pas de traitement curatif. On distingue alors le traitement des poussées, le traitement de fond et le traitement symptomatique.
Traitement de crise
Traitement de fond
Traitement symptomatique
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