UE 2.4.S1 – Processus traumatiques
Université de Limoges (87)
Janvier 2022
Sujet
Question 1 – Concernant le score de Glasgow :
A. C’est un score évaluant l’intensité de la douleur
B. C’est un score évaluant la profondeur de la sédation
C. C’est un score évaluant la sévérité d’un traumatisme crânien
D. C’est un score utilisant la réponse verbale, oculaire et motrice
E. C’est un score variant de 3 à 15
Question 2 – Concernant les traumatismes spléniques :
A. La rate est un organe creux
B. Le tableau clinique associe un syndrome hémorragique et des douleurs de l’hypochondre gauche
C. Le traitement est au maximum conservateur (pas de chirurgie)
D. En cas de saignement actif, on peut réaliser une artériographie avec embolisation sélective
E. En cas de prise en charge chirurgicale, on réalise une splénectomie
Question 3 – Concernant les plaies de l’abdomen :
A. Une plaie pénétrante nécessite une exploration chirurgicale à la recherche de lésions intra-abdominales
B. Une plaie du bas rectum se manifeste souvent de manière retardée par une péritonite
C. En cas de plaie au niveau du flanc, il faudra se méfier d’une atteinte du rein ou de l’arbre urinaire
D. Une éviscération est une urgence chirurgicale
E. Si l’agent vulnérant (un couteau par exemple) est en place, il faut le retirer immédiatement
Question 4 – Un patient arrive aux urgences avec une plaie du bras par barbelés, l’interne demande que vous vous en occupiez. Que pouvez-vous faire ?
A. Vous lavez la plaie au sérum physiologique
B. Vous faites un pansement avec de la bétadine
C. Vous demandez si le patient est à jour sur sa vaccination antirabique (rage)
D. Vous mettez en place d’emblée un traitement par antibiothérapie pour éviter l’infection
E. Vous vérifiez la vaccination antitétanique
Question 5 – Concernant la traumatologie des membres inférieurs :
A. Une fracture ouverte nécessite un traitement antibiotique
B. La réduction d’une fracture déplacée est une urgence
C. La recherche d’un déficit sensitivomoteur n’a aucun intérêt en cas de traumatisme du membre inférieur (fracture, luxation ou entorse)
D. Le traitement d’une entorse du genou est systématiquement chirurgical
E. Aux urgences, la mise en place d’une immobilisation (attelle, plâtre ou résine) permet de diminuer la douleur après un traumatisme d’un membre
Question 6 – Quelles sont les particularités des traumatismes du membre supérieur comparés à ceux du membre inférieur :
A. Le membre supérieur ne travaille pas en charge, c’est pour cela que l’on peut le mobiliser plus rapidement que le membre inférieur
B. Un traumatisé du membre supérieur a toujours besoin d’une anticoagulation préventive
C. Il faut opérer toutes les fractures du membre supérieur
D. Une fracture de clavicule s’immobilise par Dujarrier
E. Le syndrome des loges ne complique que les fractures de membre inférieur
Question 7 – Concernant les fractures de l’extrémité supérieure du fémur :
A. Le syndrome de glissement est une des complications des fractures de l’extrémité supérieure du fémur chez la personne âgée
B. Chez un sujet jeune, le traitement d’une fracture de l’extrémité supérieure du fémur est systématiquement une prothèse totale de hanche
C. Une fracture du col fémoral évolue toujours vers une nécrose de la tête fémorale
D. Certains types de fracture du col fémoral peuvent être traitées orthopédiquement
E. La rééducation à la marche dans les suites d’une fracture de l’extrémité supérieure du fémur chez la personne âgée est indispensable
Question 8 – Concernant la prise en charge du patient traumatisé crânien :
A. En cas de traumatisme crânien grave, il faut toujours considérer qu’un traumatisme rachidien est associé
B. Le Mannitol est le traitement de première intention de l’hypertension intracrânienne
C. En présence d’un polytraumatisme, le chiffre d’hémoglobine cible à maintenir est plus bas en cas de traumatisme crânien associé
D. Le compte de plaquettes doit être contrôlé régulièrement
E. Le taux de prothrombine doit être contrôlé régulièrement
Question 9 – Concernant l’apparition d’une mydriase unilatérale chez un traumatisé crânien grave :
A. C’est une urgence immédiate
B. C’est une urgence différée
C. C’est une indication à la réalisation d’une imagerie cérébrale
D. C’est un signe d’aggravation neurologique
E. C’est un signe d’engagement cérébral
Question 10 – L’hématome sous-dural chronique :
A. Est souvent une complication secondaire d’un traumatisme crânien
B. A souvent une progression lente
C. Touche souvent des patients jeunes
D. Touche souvent des patients âgés
E. Peut nécessiter une intervention chirurgicale
Question 11 – La fracture traumatique du rachis entrainant des troubles neurologiques :
A. Nécessite une prise en charge neurochirurgicale
B. Peut être prise en charge uniquement par traitement orthopédique
C. Est une urgence immédiate
D. Peut être traitée uniquement médicalement
E. Peut entraîner des séquelles neurologiques
Question 12 – La fracture instable du rachis :
A. Entraîne systématiquement des troubles neurologiques
B. Nécessite une prise en charge chirurgicale
C. Nécessite une prise en charge uniquement médicale
D. Nécessite une mobilisation en bloc
E. Entraîne systématiquement des séquelles neurologiques
Question 13 – Cochez les 2 principales situations d’urgences mettant en jeu le pronostic vital du patient en traumatologie maxillo-faciale :
A. Fracture bifocale de mandibule parasymphysaire avec glossoptose
B. Plaie délabrée avec perte de substance de l’oreille droite
C. Plaie palpébrale transfixiante supérieure gauche
D. Plaie profonde de la joue droite
E. Fracture du 1/3 moyen de la face avec épistaxis non contrôlée
Question 14 – L’examen d’imagerie de routine le plus utilisé pour le diagnostic d’une fracture de la portion dentée de la mandibule est :
A. Défilé mandibulaire
B. Cliché rétroalvéolaire
C. Panoramique dentaire (orthopantomogramme)
D. Scanner du massif facial
E. Aucune des réponses précédentes n’est exacte
Question 15 – Le panoramique dentaire :
A. Permet de visualiser les lésions dentaires
B. Permet de visualiser une fracture de la portion dentée de la mandibule
C. Est l’examen de référence pour les fractures du 1/3 moyen de la face
D. Ne peut pas être réalisé chez un patient intubé ventilé en réanimation
E. Ne peut pas être réalisé en cas d’allergie aux produits de contraste
Question 16 – Lors d’une plaie profonde de la joue, 2 des 5 structures nobles suivantes risquent d’être lésées :
A. Le nerf facial
B. Le nerf lingual
C. Le nerf grand auriculaire
D. Le canal de Sténon
E. Le canal de Wharton
Question 17 – La prise en charge pré-hospitalière d’un polytraumatisé nécessite :
A. Une équipe entraînée
B. La libération des voies aériennes
C. Une intubation oro-trachéale systématiqe
D. Une immobilisation rachidienne
E. Un bilan lésionnel complet
Question 18 – Concernant les polytraumatisés :
A. Ils doivent être orientés vers le centre de référence le plus proche
B. Le remplissage vasculaire doit être précoce
C. L’hypothermie et l’acidose peuvent aggraver une anomalie de coagulation
D. Le scanner corps entier n’a pas sa place en urgence
E. L’échographie abdominale n’a pas sa place en urgence
Question 19 – En cas d’hémorragie massive, les produits sanguins à transfuser en urgence initialement sont :
A. Des concentrés globulaires rouges
B. Des concentrés globulaires blancs
C. Du sérum physiologique
D. De l’albumine
E. Des plasmas frais congelés
Question 20 – Concernant l’état de choc hémorragique :
A. Le traitement du choc hémorragique nécessite de restaurer une volémie normale
B. Le remplissage vasculaire par cristalloïdes entraine une hémodilution qui majore les anomalies de coagulation
C. La correction des anomalies de coagulation passe par la transfusion de facteurs de coagulation
D. La correction de l’anémie aiguë passe par la transfusion de culots de globules rouges
E. L’arrêt du saignement ne doit être envisagé qu’après correction des anomalies biologiques
Source: Université de Limoges