UE 2.9.S5 – Processus tumoraux
Université Paris-Saclay (75)
Janvier 2023
Sujet
QCM
Question n°1 – La curiethérapie (2 réponses) :
A. Est toujours réalisée en ambulatoire
B. Est proposée le plus souvent à visée palliative
C. Ne nécessite pas de calcul des doses délivrées (dosimétrie)
D. Ne concerne que les aires ganglionnaires
E. Nécessite des règles strictes de radioprotection
Question n°2 – Le cancer colorectal (3 réponses) :
A. Peut-être favorisé par certaines prédispositions héréditaires
B. Provoque toujours des rectorragies
C. Le scanner est l’examen de référence pour le diagnostic
D. Peut se compliquer d’une occlusion digestive
E. Peut-être favorisé par certaines maladies inflammatoires
Question n°3 – La prise en charge du cancer colorectal (2 réponses) :
A. Ne nécessite jamais la mise en place d’une stomie
B. Peut impliquer la chirurgie
C. Peut impliquer la chimiothérapie
D. Nécessite une surveillance par TEP scanner
E. Nécessite une surveillance par IRM cérébrale
Question n°4 – Le cancer du sein (2 réponses) :
A. Ne peut pas être liée à une mutation du gène BRCA
B. Doit être évoqué en cas de palpation d’une adénopathie axillaire
C. Doit être dépisté par mammographie chez toutes les femmes de plus de 75 ans
D. Est favorisé par l’âge
E. Est plus fréquent chez l’homme
Question n°5 – Après traitements du cancer du sein (3 réponses) :
A. Une reconstruction mammaire peut être discutée
B. Un lymphœdème du visage est souvent observé
C. Une surveillance par ostéodensitométrie peut être indiquée
D. Une surveillance par IRM mammaire peut être indiquée
E. Aucune surveillance n’est nécessaire
Question n°6 – Les effets secondaires des chimiothérapies peuvent être (3 réponses) :
A. Hématologiques : anémie, neutropénie, thrombopénie
B. Exactement similaires pour tous les patients
C. Diminués par certains traitements complémentaires
D. Digestif : diarrhée, nausées, vomissements
E. Similaires pour toutes les molécules
Question n°7 – Une hormonthérapie à visée anticancéreuse (2 réponses) :
A. Est aussi efficace pour la ménopause
B. Peut donner des effets secondaires limitant l’observance du traitement
C. Ne provoque jamais de bouffées de chaleurs
D. Dépend du statut ménopausique de la patiente
E. Est une thérapie ciblée anti-HER2
Question n°8 – Le tabac est un facteur de risque (2 réponses) :
A. De sarcome
B. De tumeur cérébrale
C. Du cancer de l’œsophage
D. Du cancer du poumon
E. De lymphome
Question n°9 – Les cancers liés à l’alcool sont (2 réponses) :
A. Le cancer du poumon
B. Le cancer du foie
C. Les cancers de la sphère ORL
D. Le cancer de l’utérus
E. Le cancer de la prostate
Question n°10 – Le cancer du poumon (3 réponses) :
A. Est favorisé par l’amiante
B. Est favorisé par le radon
C. Peut être pris en charge par chirurgie
D. Est surtout favorisé par un une exposition courte, de quelques mois, au tabac
E. Est rarement diagnostiqué avec une atteinte ganglionnaire
Question n°11 – Après traitements d’un cancer du poumon (2 réponses) :
A. La fonction respiratoire peut être altérée
B. Un sevrage tabagique n’a pas d’intérêt
C. La surveillance est le plus souvent réalisée tous les deux ans
D. Une IRM cérébrale peut être proposée
E. La surveillance se base principalement sur des marqueurs sanguins
Question n°12 – Les soins de supports peuvent comporter (3 réponses) :
A. La prise en charge psychologique
B. La prise en charge de la douleur
C. La prise en charge nutritionnelle
D. La surveillance des effets secondaires des traitements anticancéreux
E. Une chirurgie curative
Question n°13 – Le cancer de la prostate (2 réponses) :
A. Est le cancer le plus fréquent chez l’homme
B. Peut disséminer à l’os
C. Survient toujours sur un adénome de prostate
D. Est souvent symptomatique au diagnostic
E. Est la cause de décès par cancer la plus fréquente chez l’homme
Question n°14 – Après traitements d’un cancer de la prostate (2 réponses) :
A. Le dosage du PSA n’a plus d’intérêt
B. Des troubles urinaires peuvent être observés
C. Des troubles de la libido peuvent être observés
D. Des troubles respiratoires peuvent être observés
E. Des troubles digestifs ne peuvent pas être observés
Question n°15 – Que signifie la classification TNM (2 réponses) :
A. T pour Tumeur
B. T pour Typique
C. N pour Nombreux
D. N pour atteinte Nerveuse
E. M pour Métastase
Question n°16 – L’évaluation onco-gériatrique (2 réponses) :
A. Peut-être décidée après réalisation d’un questionnaire G7
B. Comporte une évaluation sociale
C. Ne comporte pas d’évaluation nutritionnelle
D. Prend en compte les comorbidités
E. Comporte une évaluation génétique
Question n°17 – Cancérogénèse (2 réponses) :
A. Une tumeur bénigne peut induire des métastases
B. L’histologie des tumeurs malignes ne dépend pas du tissu d’origine
C. La cellule tumorale est sensible aux signaux inhibiteurs
D. Les virus, par lésion de l’ADN, peuvent favoriser les cancers
E. La cancérogenèse est un processus multi-étapes
Question n°18 – Le dispositif d’annonce ne comporte jamais (2 réponses) :
A. Une information délivrée en salle d’attente
B. Un temps d’accompagnement soignant
C. Un contact avec l’employeur
D. Une information sur l’accès aux soins de support
E. La présence de la famille
Question n°19 – Les tumeurs pédiatriques (3 réponses) :
A. Sont associées à un risque de second cancer
B. Sont prises en charge en centre expert
C. Ne guérissent que dans une minorité de cas
D. Sont le plus souvent des tumeurs cérébrales ou des hémopathies
E. Sont chimio-résistantes
Question n°20 – Citez les bonnes réponses (3 réponses) :
A. L’adénocarcinome provient de l’épithélium glandulaire
B. Les cellules cancéreuses prolifèrent plus que les cellules normales de l’organisme
C. Le sarcome est une tumeur d’origine hématologique
D. Il n’existe pas de moyen de prévenir la survenue de cancers
E. L’immunité peut être un moyen de défense de l’organisme contre les cancers
QCS
Question n°21 – La réunion de concertation pluridisciplinaire en cancérologie (RCP) :
A. Se déroule en présence de la famille du patient
B. Est facultative pour chaque nouveau patient
C. N’est proposée qu’en cas de cancer rare
D. Doit apparaitre dans le dossier du patient
E. Doit se faire en présence de tout le personnel soignant du service
Question n°22 – Un dépistage organisé de masse est proposé pour le cancer :
A. Du foie
B. Du pancréas
C. Du rein
D. De l’ovaire
E. Du col de l’utérus
Question n°23 – Le dépistage de masse des cancers :
A. A un intérêt en cas de maladie rare
B. Est organisé au niveau national pour le cancer du sein
C. Est instauré dès 30 ans pour le cancer du sein
D. Nécessite une participation financière du patient
E. A un intérêt en cas de maladie incurable
Question n°24 – Identifiez un symptôme qui n’est pas un effet secondaire des opioïdes :
A. La somnolence
B. La tachycardie
C. La constipation
D. Le globe urinaire
E. Les nausées
Question n°25 – La nutrition artificielle parentérale en phase palliative :
A. Diminue le risque d’escarre
B. Peut être arrêtée à la demande du patient
C. Diminue le risque infectieux
D. Augmente l’appétit
E. Augmente la survie des patients
Question n°26 – Quand introduit-on les morphiniques per os lors de l’ablation d’une PCA de morphine :
A. 2 heures avant l’arrêt de la PCA
B. 6 heures avant l’arrêt de la PCA
C. 12 heures avant l’arrêt de la PCA
D. 2 heures après l’arrêt de la PCA
E. 6 heures après l’arrêt de la PCA
Question n°27 – Les essais thérapeutiques en oncologie :
A. Nécessitent le consentement du patient
B. Sont réalisés chez la souris
C. Sont réalisés sur des volontaires sains
D. Nécessitent l’approbation d’un comité de protection des personnes
E. Sont réalisés selon un protocole défini par le médecin traitant
Question n°28 – Concernant les leucémies aigues :
A. Le myélogramme se déroule au bloc opératoire
B. Une prise en charge en chambre stérile peut être nécessaire
C. Un traitement par chirurgie est nécessaire
D. Elles surviennent presque exclusivement chez les nourrissons
E. Nécessitent toujours un traitement par chirurgie
Question n°29 – La neutropénie fébrile :
A. Est une complication classique des immunothérapies
B. Les examens bactériologiques sont inutiles
C. L’administration d’EPO permet d’éviter cet effet secondaire
D. Elle est définie par l’association d’une hyperthermie et d’un seuil de polynucléaires neutrophiles > 500 / mm3
E. L’antibiothérapie initiale doit être à large spectre
Question n°30 – Le traitement des cancers ORL :
A. Associe rarement une prise en charge nutritionnelle
B. Peut être initié sans documentation histologique
C. Comprend un traitement antiviral
D. Peut nécessiter une pose de trachéotomie définitive
E. La chimiothérapie n’est pas utilisée en situation palliative
Cas clinique 1
Mme C. 55 ans consulte son médecin traitant car elle présente depuis quelques semaines un trouble du transit avec alternance de diarrhée et constipation. De plus, des douleurs abdominales sont apparues il y a quelques jours ainsi qu’une fatigue intense et une perte de poids de 5 kg en 15 jours. Le médecin traitant suspecte un cancer colorectal et prescrit à Mme C. une coloscopie. Celle-ci est effectuée 15 jours plus tard.
Question n°31 – Concernant la coloscopie les affirmations exactes sont : (2 réponses exactes)
A. 50% des coloscopies se fait sous anesthésie locale
B. Il faut suivre un régime riche en fibre avant la coloscopie
C. Le régime doit débuter 10 jours avant la coloscopie
D. Il faut être à jeun 6h avant la coloscopie
E. Le régime doit débuter 3 jours avant la coloscopie
Question n°32 – Quels sont les signes cliniques évoquant un cancer colorectal ? (3 réponses exactes)
A. Douleurs abdominales
B. Modification du goût
C. Nausées/vomissements
D. Perte de poids
E. Trouble du transit avec alternance diarrhée/constipation
Question n°33 – Quels sont les examens permettant de faire le dépistage du cancer colorectal ? (2 réponses exactes)
A. Coloscopie
B. Fibroscopie
C. Panendoscopie
D. Scanner abdominal
E. Test immunologique
Lors de la coloscopie, une biopsie est réalisée révélant un adénocarcinome du colon droit nécessitant une chirurgie et une chimiothérapie adjuvante.
Mme C. est hospitalisée ce jour pour sa seconde cure de chimiothérapie adjuvante selon le protocole FOLFOX (5FU et oxaliplatine). Elle est porteuse d’une chambre implantable (CIP) ainsi que d’une iléostomie provisoire.
Question n°34 – Concernant la colostomie, quels conseils donneriez-vous à Mme C. ? (3réponses exactes)
A. Nettoyer l’orifice à l’eau et au savon
B. Nettoyer l’orifice avec un antiseptique
C. Mettre une pâte hydrocolloïde sur la peau en cas d’iléostomie
D. Changer le socle et la poche 1 fois par semaine
E. Bien sécher la peau avant de coller la poche de stomie
Question n°35 – Quels sont les effets secondaires induits par la chimiothérapie que peut rencontrer Mme C. (2 réponses exactes)
A. Mucite
B. Neutropénie
C. Thrombocytose
D. Hyperleucocytose
E. Augmentation de la masse musculaire
Cas clinique 2
M. K., 45 ans, consulte son médecin traitant suite à une perte d’appétit, une douleur à la déglutition depuis plusieurs semaines et des difficultés respiratoires. Il informe aussi son médecin qu’il a des difficultés à trouver le sommeil et des douleurs lombaires.
Le médecin l’examine et constate la présence d’un ganglion au niveau du cou. Il décide de prescrire des examens complémentaires afin d’établir son diagnostic :
- Bilan sanguin : NFS, CRP, bilan thyroïdien
- Consultation auprès d’un ORL pour un examen approfondi de la gorge à l’aide du miroir laryngé : présence d’une masse
- Radiographie du larynx et des poumons : présence d’une tumeur au niveau des tissus environnants le larynx
Le médecin ORL décide de réaliser un bilan d’extension et programme une hospitalisation pour M. K. dans 8 jours pour confirmer le diagnostic de cancer du larynx.
Question n°36 – Quels sont les facteurs de risque des cancers de la sphère ORL? (3 réponses exactes)
A. Le tabagisme
B. Certains virus
C. L’alcool
D. Une utilisation accrue des cordes vocales
E. La sédentarisation
Question n°37 – Quels sont les éléments dans le texte en faveur d’un diagnostic de cancer du larynx (3 réponses exactes)
A. Présence d’un ganglion au niveau du cou
B. Une douleur à la déglutition
C. Douleurs lombaires
D. Difficultés respiratoires
E. Troubles du sommeil
Question n°38 – Quels sont les possibles effets secondaires des traitements du cancer du larynx (2 réponses exactes)
A. La photophobie
B. Une diminution ou la disparition du son de la voix
C. Des douleurs lors de la respiration
D. Des acouphènes
E. Une sécheresse buccale et de la gorge
Une chirurgie a été proposée et le patient est désormais porteur d’une trachéostomie définitive.
Question n°39 – Quels éléments doivent être présents dans sa chambre d’hospitalisation au retour du bloc opératoire ? (2 réponses exactes)
A. Un défibrillateur cardiaque
B. Un matériel d’aspiration
C. Un appareil à électrocardiogramme
D. Un système de pression positive
E. Un appareil humidificateur d’air
Question n°40 – Le patient présente une dyspnée d’apparition brutale, que faut-il faire ? (3 réponses exactes)
A. Proposer une aspiration trachéale
B. Faire tousser le patient
C. Appeler le réanimateur
D. Proposer des aérosols de corticoïdes
E. Appeler le médecin en l’absence d’amélioration
Source: Université Paris-Saclay