Le trouble de la personnalité limite (ou borderline) se caractérise par une perturbation marquée du rapport à soi-même et aux autres.
Le mot borderline veut dire « à la limite ». Il a été utilisé car le trouble était, à l’origine, considéré comme « à la limite » entre la névrose et la psychose. On parle aussi d’état limite.
Ce trouble se caractérise par une instabilité dans plusieurs domaines avec une impulsivité marquée :
Instabilité dans les relations interpersonnelles
Instabilité émotionnelle
Perturbation de l’identité
Il est plus fréquent chez la femme.
II. Étiologies et facteurs de risque
Les stress vécus dans la petite enfance peuvent contribuer au développement d’un trouble de la personnalité limite (borderline).
Une anamnèse de sévices physiques et sexuels, de négligence, de carence affective, de séparation des parents, et/ou de perte d’un parent au cours de l’enfance est fréquente chez les patients souffrant d’un trouble de la personnalité limite.
Facteurs de risque :
Prédisposition génétique
Perturbations des fonctions de régulation du système cérébral
Évènements de vie difficiles, évènements traumatisants
III. Symptomatologie
Peur de l’abandon
Changement brutal de point de vue
Difficulté à contrôler sa colère, colère inappropriée et intense
Changements d’humeur
Impulsivité, automutilation
Comportements suicidaires
Épisodes dissociatifs, pensées paranoïaques
IV. Examens complémentaires
Entretien avec un psychiatre
V. Critères cliniques (DSM-5)
Pour diagnostiquer un trouble de la personnalité limite, le patient doit avoir une tendance persistante à des relations, une image de soi, et des émotions instables et à une impulsivité prononcée.
Cette tendance persistante est illustrée par ≥ 5 des éléments suivants :
Efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés
Mode de relations interpersonnels instables et intenses
Instabilité marquée et persistante de l’image ou de la notion de soi
Impulsivité dans au moins 2 domaines potentiellement dommageables pour le sujet
Répétition de comportements, de gestes ou menaces suicidaires, ou d’automutilations
Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur
Sentiments chroniques de vide et d’ennui
Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère
Apparition transitoire dans des situations de stress d’une idée persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères
VI. Diagnostics différentiels
Différents troubles :
Bipolaire
De la personnalité histrionique
De la personnalité narcissique
Dépressifs
Anxieux
Toxicomanie
De stress post-traumatique
VII. Évolution et complications
Les patients suivants une psychothérapie présentent une diminution des symptômes. On observe généralement une amélioration clinique avec l’âge avec une atténuation de l’impulsivité.
Complications
Troubles du comportement
Automutilation
Risque de suicide
Vie instable (personnelle et professionnelle)
Hospitalisation nécessaire
VIII. Traitements
Traitements médicamenteux pour soulager les symptômes
Antidépresseurs si troubles dépressifs
Neuroleptiques si agitation ou agressivité
Régulateurs de l’humeur si troubles de l’humeur
Benzodiazépines si anxiété
Traitements non médicamenteux
Psychothérapie
Thérapies : cognitivo-comportementale, focalisée sur le transfert, basée sur des schémas, basée sur la mentalisation
Réassurance
Prévention du passage à l’acte
Hospitalisation parfois nécessaire.
Pour résumer (carte mentale)
UE 2.6 – Processus psychopathologiques
Trouble de la personnalité limite (borderline)
I. Définition
Le trouble de la personnalité limite (ou borderline) se caractérise par une perturbation marquée du rapport à soi-même et aux autres.
Le mot borderline veut dire « à la limite ». Il a été utilisé car le trouble était, à l’origine, considéré comme « à la limite » entre la névrose et la psychose. On parle aussi d’état limite.
Ce trouble se caractérise par une instabilité dans plusieurs domaines avec une impulsivité marquée :
Instabilité dans les relations interpersonnelles
Instabilité émotionnelle
Perturbation de l’identité
Il est plus fréquent chez la femme.
II. Étiologies et facteurs de risque
Les stress vécus dans la petite enfance peuvent contribuer au développement d’un trouble de la personnalité limite (borderline).
Une anamnèse de sévices physiques et sexuels, de négligence, de carence affective, de séparation des parents, et/ou de perte d’un parent au cours de l’enfance est fréquente chez les patients souffrant d’un trouble de la personnalité limite.
Facteurs de risque :
Prédisposition génétique
Perturbations des fonctions de régulation du système cérébral
Évènements de vie difficiles, évènements traumatisants
III. Symptomatologie
Peur de l’abandon
Changement brutal de point de vue
Difficulté à contrôler sa colère, colère inappropriée et intense
Changements d’humeur
Impulsivité, automutilation
Comportements suicidaires
Épisodes dissociatifs, pensées paranoïaques
IV. Examens complémentaires
Entretien avec un psychiatre
V. Critères cliniques (DSM-5)
Pour diagnostiquer un trouble de la personnalité limite, le patient doit avoir une tendance persistante à des relations, une image de soi, et des émotions instables et à une impulsivité prononcée.
Cette tendance persistante est illustrée par ≥ 5 des éléments suivants :
Efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés
Mode de relations interpersonnels instables et intenses
Instabilité marquée et persistante de l’image ou de la notion de soi
Impulsivité dans au moins 2 domaines potentiellement dommageables pour le sujet
Répétition de comportements, de gestes ou menaces suicidaires, ou d’automutilations
Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur
Sentiments chroniques de vide et d’ennui
Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère
Apparition transitoire dans des situations de stress d’une idée persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères
VI. Diagnostics différentiels
Différents troubles :
Bipolaire
De la personnalité histrionique
De la personnalité narcissique
Dépressifs
Anxieux
Toxicomanie
De stress post-traumatique
VII. Évolution et complications
Les patients suivants une psychothérapie présentent une diminution des symptômes. On observe généralement une amélioration clinique avec l’âge avec une atténuation de l’impulsivité.
Complications
Troubles du comportement
Automutilation
Risque de suicide
Vie instable (personnelle et professionnelle)
Hospitalisation nécessaire
VIII. Traitements
Traitements médicamenteux pour soulager les symptômes
Antidépresseurs si troubles dépressifs
Neuroleptiques si agitation ou agressivité
Régulateurs de l’humeur si troubles de l’humeur
Benzodiazépines si anxiété
Traitements non médicamenteux
Psychothérapie
Thérapies : cognitivo-comportementale, focalisée sur le transfert, basée sur des schémas, basée sur la mentalisation